mercredi 15 décembre 2010

Parole du jour
Lc 7, 18b-23
Mercredi 15 décembre

Jean Baptiste appela deux de ses disciples,
et les envoya demander au Seigneur :
« Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »

Arrivés près de Jésus, ils lui dirent :
« Jean Baptiste nous a envoyés te demander :
Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »

A ce moment-là, Jésus guérit beaucoup de malades,
d'infirmes et de possédés,
et il rendit la vue à beaucoup d'aveugles.

Puis il répondit aux envoyés :
« Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu :
les aveugles voient, les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés, les sourds entendent,
les morts ressuscitent,
la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.

Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! »


L'Apocalypse fait dire à Jésus : " Voici que je fais toutes choses nouvelles". Mel Gibson, dans le film "La Passion du Christ", le fait dire à Jésus alors qu'il tombe sous le poids de la croix. C'est alors qu'il est vaincu que jaillit la vie pour tous, car sa défaite est la victoire de l'Amour. Un paradoxe !
Maurice Zundel, dans une homélie sur ce texte de l'Évangile écrit : "Comment est-ce que Jean, en tant qu'il appartient justement à l'Ancienne économie (Ancien Testament), comment est-ce que Jean aurait pu concevoir que la Toute-puissance de Dieu est celle de l'Amour et que l'Amour peut être vaincu s'il ne trouve pas la réponse adéquate, cette réponse libre qui seule peut Le fixer en nous et faire de Lui la source même de notre vie."
Cette réponse libre, c'est l'ouverture de notre vie à la sienne ...
(Voir également le commentaire du dimanche 12 décembre)

Parole du jour
Lc 7, 18b-23
Mercredi 15 décembre

Jean Baptiste appela deux de ses disciples,
et les envoya demander au Seigneur :
« Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »

Arrivés près de Jésus, ils lui dirent :
« Jean Baptiste nous a envoyés te demander :
Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »

A ce moment-là, Jésus guérit beaucoup de malades,
d'infirmes et de possédés,
et il rendit la vue à beaucoup d'aveugles.

Puis il répondit aux envoyés :
« Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu :
les aveugles voient, les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés, les sourds entendent,
les morts ressuscitent,
la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.

Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! »


L'Apocalypse fait dire à Jésus : " Voici que je fais toutes choses nouvelles". Mel Gibson, dans le film "La Passion du Christ", le fait dire à Jésus alors qu'il tombe sous le poids de la croix. C'est alors qu'il est vaincu que jaillit la vie pour tous, car sa défaite est la victoire de l'Amour. Un paradoxe !
Maurice Zundel, dans une homélie sur ce texte de l'Évangile écrit : "Comment est-ce que Jean, en tant qu'il appartient justement à l'Ancienne économie (Ancien Testament), comment est-ce que Jean aurait pu concevoir que la Toute-puissance de Dieu est celle de l'Amour et que l'Amour peut être vaincu s'il ne trouve pas la réponse adéquate, cette réponse libre qui seule peut Le fixer en nous et faire de Lui la source même de notre vie."
Cette réponse libre, c'est l'ouverture de notre vie à la sienne ...

mardi 14 décembre 2010

Parole du jour
Mt 21, 28-32
Mardi 14 décembre

Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens :
« Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils.
Il vint trouver le premier et lui dit :
'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.'
Celui-ci répondit :
'Je ne veux pas.'
Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.
Abordant le second, le père lui dit la même chose.
Celui-ci répondit :
'Oui, Seigneur !'
et il n'y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
Ils lui répondent : « Le premier ».
Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare :
les publicains et les prostituées
vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean Baptiste est venu à vous,
vivant selon la justice,
et vous n'avez pas cru à sa parole ;
tandis que les publicains et les prostituées y ont cru.
Mais vous, même après avoir vu cela,
vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole. »

Voici un passage du livre de Mgr Albert Rouet : "J'aimerais vous dire", qui me paraît très éclairant : "Il me semble que l'opposition fondamentale dans l'Évangile n'est pas entre le bien et le mal. C'est nous qui lisons les choses de cette façon. L'opposition, dans l'Évangile, se tient entre ouverture et fermeture. On constate que des gens peu moraux suivent le Christ et que des gens très moraux ne le suivent pas, tout comme des gens très moraux suivent le Christ et des gens immoraux ne le suivent pas ! Autrement dit, ce n'est pas en bien et en mal que réagit l'Évangile, mais en qualité d'accueil et de fermeture ..." En effet, dans l'Évangile, les pharisiens, qui se présentent comme moraux, dans leur suffisance et leur hypocrisie, sont fermés à Jésus ... qui les dérange. Par contre, Marie Madeleine et Matthieu ou Zaïre, qui se savent immoraux, s'ouvrent à Jésus. Leur immoralité elle-même à ouvert une brèche par où la délivrance et la lumière ont pu s'infiltrer. Attention au jugement ! Nous ne savons pas ce qui se vit fondamentalement dans le cœur d'autrui : "Vous, vous jugez selon les apparences, moi, selon le cœur, dit Jésus." Le premier fils en répondant non à son Père peut sembler "immoral" or il change de comportement ... Le second qui peut sembler moral par son "oui" est un hypocrite, il ne fait pas ce qu'il dit ...

lundi 13 décembre 2010

Parole du jour
Mt 21, 23-27
Lundi 13 décembre

Jésus était entré dans le Temple, et,
pendant qu’il enseignait,
les chefs des prêtres et les anciens du peuple
l’abordèrent pour lui demander :
« Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
Jésus leur répliqua :
« A mon tour, je vais vous poser une seule question ;
et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi,
par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? »
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement :
« Si nous disons : ‘Du ciel’, il va nous dire :
‘Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?’
Si nous disons : ‘Des hommes’, nous devons redouter la foule,
car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! »
Il leur dit à son tour :
« Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela. »

La question qui suscite la confrontation entre Jésus et les responsables religieux, est celle de l’origine de « l’autorité » - le mot apparaît quatre fois dans les quelques versets que nous venons d’entendre - exercée par Jésus. Étymologiquement, ce terme contient la racine du verbe « augere », qui signifie « faire grandir ». L’autorité revient donc à l’éducateur qui en raison de sa compétence, peut gérer la croissance de l’enfant, en lui apportant les éléments donc il a besoin pour orienter sa vie et lui permettre d’actualiser le maximum de ses potentialités. Ce ministère s’exerce principalement par la parole ; voilà pourquoi Jésus est interpellé alors qu’il enseigne dans le Temple : en prenant la parole dans la maison de Dieu, il s’érige en guide spirituel du peuple. Or cette tâche est traditionnellement réservée aux « chefs des prêtres » et aux « anciens » - ceux là même qui exigent de Jésus qu’il justifie son comportement.
Notre Seigneur n’a fréquenté aucune école rabbinique qui lui permette de revendiquer la fonction de « Docteur » ou de « Maître ». Dès lors s’il prétend enseigner - et qui plus est au Temple - ce ne peut être qu’au titre d’un charisme prophétique, qu’il doit pouvoir justifier. Ses interlocuteurs lui demandent donc un « signe » qui « prouve » qu’il est envoyé par Dieu et parle en son Nom. La réponse de Jésus est on ne peut plus claire : il renvoie vers le Précurseur, vers la voix qui criait dans le désert, invitant à préparer la route à l’Envoyé de Dieu - auquel Notre Seigneur s’identifie implicitement. Si « le baptême de Jean venait du ciel », alors il convient de donner foi à sa parole, et d’accueillir Celui dont il préparait la venue, puisque son autorité lui vient de Dieu.
Mais les prêtres et anciens ne sont pas en quête de vérité. Les pensées qu’ils nourrissent dans leur cœur trahissent leur duplicité : ils guettent seulement un motif pour accuser ce Prédicateur itinérant qui menace leur pouvoir religieux. Évaluant les conséquences des réponses qu’ils pourraient donner, ils se retranchent stratégiquement derrière un aveu d’ignorance : « Nous ne savons pas », refusant ainsi le « signe » que Jésus leur donne pour accréditer son autorité.

Que de fois nous-aussi, à l’image des Anciens, ne refusons-nous pas d’entendre la voix de notre conscience – que nous pouvons comparer à celle du Baptiste – alors qu’elle nous invite à nous convertir à l’Evangile du Christ et à nous mettre sous son autorité ! Hélas, nous préférons faire la sourde oreille afin de garder l’hégémonie sur notre vie… A chacun d’entre de nous de vérifier si ce comportement nous a conduit à plus de liberté et de joie ; ou si au contraire il nous a entraîné sur des chemins d’aliénation et enfoncé dans la tristesse ... (P. Joseph-M. Verlinde)

samedi 11 décembre 2010

Parole du jour
Mt 11, 2-11
Dimanche 12 décembre

Jean le Baptiste, dans sa prison,
avait appris ce que faisait le Christ.
Il lui envoya demander par ses disciples :
« Es-tu celui qui doit venir,
ou devons-nous en attendre un autre ? »
Jésus leur répondit :
« Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez :
Les aveugles voient, les boiteux marchent,
les lépreux sont purifiés, les sourds entendent,
les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle
est annoncée aux pauvres.
Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! »
Tandis que les envoyés de Jean se retiraient,
Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean :
« Qu'êtes-vous allés voir au désert ?
un roseau agité par le vent ?...
Alors, qu'êtes-vous donc allés voir ?
un homme aux vêtements luxueux ?
Mais ceux qui portent de tels vêtements
vivent dans les palais des rois.
Qu'êtes-vous donc allés voir ?
un prophète ?
Oui, je vous le dis, et bien plus qu'un prophète.
C'est de lui qu'il est écrit :
Voici que j'envoie mon messager en avant de toi,
pour qu'il prépare le chemin devant toi.
Amen, je vous le dis :
Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand
que Jean Baptiste ;
et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux
est plus grand que lui. »

Jean Baptiste, avec toute la tradition de l'Ancien Testament dont il fait parti, attendait un Messie guerrier qui chasserait l'occupant et rendrait à Israël sa terre. Celle-ci n'est-elle pas le signe de la bénédiction de Dieu ? ... Et il pensait que Jésus serait celui-là. Or il n'en est rien. Jésus ne se présente pas sous les habits d'un chef de guerre : "Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez :Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres." Il est celui qui libère certes, mais pas à la manière du monde. Il rend à l'homme son intégrité et lui apporte la guérison. Et pour cela, il ne fait pas acception des personnes, il est venu pour tous et pour chacun. La seule exigence, c'est la foi en Lui et l'ouverture du cœur car il ne s'impose pas. Il laisse chacun à son libre arbitre, à son choix. Mais s'ouvrir à Lui conduit à la Vie. Celui qui comprend cela et qui l'a expérimenté "est plus grand que Jean Baptiste" qui n'a pu en faire l'expérience car il n'a pas eu le temps de se mettre à la suite de Jésus et de le connaître vraiment pour s'ouvrir à la nouveauté messianique.

Parole du jour
Mt 17, 10-13
Samedi 11 décembre

Les disciples interrogèrent Jésus :
« Pourquoi donc les scribes disent-ils
que le prophète Élie doit venir d'abord ? »
Jésus leur répondit :
« Élie va venir pour remettre tout en place.
Mais, je vous le déclare :
Élie est déjà venu ;
au lieu de le reconnaître,
ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu.
Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. »
Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste.

Le prophète dérange car il met en pleine lumière ce qui, dans l'homme, préfère rester caché. Par sa Parole et son comportement, il fait tomber les portes et ouvre les faux palais. Ainsi dit-on d'Élie : "Sa parole brûlait comme une torche." (Si 9, 1) Sa montée au ciel dans un "tourbillon de feu ..." (Si 9, 11) peut être considérée symboliquement comme le mouvement de Jésus ressuscitant dans la puissance de l'Esprit ... Jean Baptiste lui aussi sera très dérangeant. Pour cette raison, il sera emprisonné et décapité (Mc 6, 17-29) ... La vérité a mauvaise presse ! Et de Jésus, le prologue de l'Évangile de Jean dit : "Il est venu chez les siens et les siens ne l'ont pas reçu." (Jn 1, 11) Lui aussi terminera au gibet ! L'homme a bien du mal a ne pas se replier sur lui-même, sur ses propres intérêts, à ne pas se laisser manipuler par le "Diviseur". Il ne comprend pas, comme aveuglé, qu'en agissant ainsi, il se met dans le malheur. Ceux qui veulent l'aider à en sortir et à retrouver le chemin de la Paix profonde en font l'expérience. Le Christ s'est servi de cette incapacité pour le sauver. Librement il a donné sa vie, rendant ainsi témoignage à la vérité, et en Lui, l'amour a été plus fort que la mort : il est ressuscité. Il nous donnait ainsi capacité de Vie Nouvelle en Lui, dans le Souffle de "l'Amour jusqu'au bout" (Jn 13, 1) . Encore nous faut-il l'accueillir ? ... : "A tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu ..." (Jn 1, 12) Et l'accueillir, c'est devenir à son tour "prophète" au risque de rencontrer la contradiction : "Suis-moi." (Mc 1, 16-19; Mt 9, 9; Jn 21, 22)

vendredi 10 décembre 2010

Parole du jour
Mt 11, 16-19
Vendredi 10 décembre

Jésus déclarait aux foules :
"A qui vais-je comparer cette génération ?
Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d'autres :
'Nous vous avons joué de la flûte
et vous n'avez pas dansé.
Nous avons entonné des chants de deuil,
et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.'
Jean Baptiste est venu, en effet ;
il ne mange pas, il ne boit pas, et l'on dit :
'C'est un possédé' !
Le Fils de l'homme est venu :
il mange et il boit, et l'on dit :
'C'est un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs.'
Mais la sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu'elle fait."

La génération dont parle Jésus trouve de bonnes raisons de ne pas se convertir. Et elle cherche à se donner bonne conscience. Le jugement sur Jean-Baptiste et sur Jésus est la preuve de sa mauvaise foi. Qu'il mange ou non, tous les deux sont condamnés, l'un comme possédé, l'autre comme glouton. Dans ces conditions, comment pourrait-elle écouter l'un et l'autre, l'un ou l'autre. Ce qu'elle oublie, c'est que son mauvais jugement ne change rien à la réalité et à la vérité : "la sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu'elle fait". En falsifier le message ne change rien au vrai sens du message. la génération dont parle Jésus, en agissant ainsi, se met elle-même dans le malheur. Et notre génération à nous, où en est-elle ? ... Sommes-nous prêts à nous convertir ... ou trouvons-nous de bonnes raisons de ne pas le faire ? ...

jeudi 9 décembre 2010

Parole du jour
Mt 11, 11-15
Jeudi 9 décembre

Jésus déclarait aux foules :
"Amen, je vous le dis :
Parmi les hommes,
il n'en a pas existé
de plus grand
que Jean Baptiste ;
et cependant le plus petit

dans le Royaume des cieux
est plus grand que lui.

Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent,
le Royaume des cieux subit la violence,
et des violents cherchent à s'en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi,
ont parlé jusqu'à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre,
le prophète Élie qui doit venir, c'est lui.
Celui qui a des oreilles, qu'il entende !"

Jean Baptiste bien que précurseur du Christ, reste de l'Ancien Testament. Il attend un Messie guerrier et ne comprend pas l'attitude de Jésus : "Il ne nous paraîtra pas impossible d'admettre que Jean Baptiste ... se soit demandé finalement si les voies de Jésus correspondaient avec ce qu'il avait annoncé : le jour terrible, le jour de la vengeance, le jour où Dieu s'explique avec ses ennemis et les défait par une seule parole de sa bouche, ce Dieu terrible, impassible, ce Dieu qui est le dernier mot, Celui qui n'a pas besoin d'armée pour abattre ses adversaires, comment serait-Il reconnu sous les traits de ce prédicateur patient, qui se mêle aux foules, qui n'annonce pas le feu du ciel, qui se commet avec les pécheurs, qui les reçoit à sa table ou qui se laisse inviter à la leur, comment cela répond-il aux prophéties ? Comment cela réalise-t-il une manifestation de puissance et du définitif jugement ? Il semble que ses voies sont trop douces. Il semble qu'elles ne correspondent pas à la puissance de Yahvé. Il faut nécessairement, si Dieu entre en scène, que rien ne lui résiste et c'est pourquoi Jean qui va donner sa vie pour la Vérité, dans sa prison s'interroge et s'inquiète ... Le Baptiste ne pouvait comprendre, bien-sûr. Il appartenait encore à l'Ancienne Alliance. Il imaginait Dieu avec en Lui-même une puissance irrésistible. Il ne pouvait pas L'entrevoir encore avec le Visage de la Suprême Pauvreté ..." (Maurice Zundel) Aux disciples qu'il envoie à Jésus pour lui demander : "Es-tu celui qui doit venir ou faut-il en attendre un autre ?" Jésus répond : "Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ..." (Mt 11, 4-5) C'est cela le Royaume des cieux ! Celui qui le comprend, le disciple de Jésus transformé par l'expérience de la Pentecôte et qui en vit, est en ce sens plus grand que Jean.
La "violence" dont il est question, c'est en fait le "Salut apporté par et en Jésus", comme la "Vengeance de Dieu" en Isaïe, signifie ce même Salut. En voici le texte qui rejoint notre Évangile : "Soyez forts, ne craignez pas; voici votre Dieu. c’est la vengeance qui vient, la rétribution de Dieu. Il vient lui-même vous sauver. " Alors, les yeux des aveugles verront et les oreilles des sourds s’ouvriront. Alors, le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie. Des eaux jailliront dans le désert, des torrents dans la steppe. […] Ils reviendront, ceux que le SEIGNEUR a rachetés, ils arriveront à Sion avec des cris de joie. Sur leurs visages, une joie sans limite ! Allégresse et joie viendront à leur rencontre, tristesse et plainte s’enfuiront." Les violents dont parle Jésus, sont donc ceux qui rejetant les représentations d'un Dieu potentat, s'ouvre à la foi en Jésus, seule révélation de Dieu, et accueille en toute confiance le Salut gratuit qui se réalise en Lui ...

mercredi 8 décembre 2010

Parole du jour
Lc 1, 26-38
Mercredi 8 décembre

L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage
à un homme de la maison de David, appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
A cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange :
« Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit :
« L'Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ;
c'est pourquoi celui qui va naître sera saint,
et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu,
elle aussi, un fils dans sa vieillesse
et elle en est à son sixième mois,
alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ;
que tout se passe pour moi selon ta parole. »
Alors l'ange la quitta.

L'immaculée conception de Marie est un dogme de l'Église catholique, défini le 8 décembre 1854 par le Pape Pie IX dans la bulle "Ineffabilis Deus" : "Nous déclarons, Nous prononçons et définissons que la doctrine qui enseigne que la Bienheureuse Vierge Marie, dans le premier instant de sa Conception, a été, par une grâce et un privilège spécial du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute tache du péché originel, est révélée de Dieu, et par conséquent qu'elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles." Quatre ans plus tard, Marie apparaît à Lourdes à Bernadette Soubirous et lui confirme : « Je suis l'Immaculée Conception. » Elle le lui dit en patois. Bernadette court le dire a son curé. Tout le long du chemin elle le répète pour ne pas l'oublier car elle ne comprend pas ce que cela veut dire. L'Abbé Peyramale en est bouleversé. Depuis ce jour, Lourdes est devenu le lieu de toutes les grâces ...

L'Evangile de l'Annonciation nous enseigne que Dieu veut avec nous une relation de personne à personne. Une relation responsable. L'Ange annonce à Marie le projet de Dieu sans l'imposer : "Le Seigneur est avec toi". Le texte auquel il se réfère dans Sophonie dit : "Le Seigneur est en toi". La conception du Fils de Dieu dans le sein de Marie commence à l'instant même où Marie dit :
" Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. " Combien de fois, lors d'une guérison, Jésus dira au malade : "Qu'il te soit fait selon ta foi." Dieu nous respecte dans nos choix. Il ne veut et ne peut rien faire sans nous, sans notre adhésion. Lorsqu'on interroge Jeanne d'Arc sur les victoires dont elle a été à l'origine : "Jeanne, c'est vous qui avez fait tout cela ? - Elle répond : "Dieu a fait cent et Jeanne a fait cent". Chacun a fait ce qu'il avait à faire. Dieu ne nous déresponsabilise nullement, bien au contraire, il nous met debout en nous responsabilisant ... en faisant de nous non des individus, mais des Personnes. Ainsi pour Marie. Marie qui elle-même sera dans le respect d'une rencontre vraie avec Bernadette. C'est ainsi qu'elle lui demande : "Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?" Bernadette en est bouleversée. Elle lui a dit "vous" et lui demande de décider elle-même ... La liberté pour Bernadette comme pour Marie sera de répondre dans le sens du bien. Toutes les deux répondrons : "oui!" Un "oui" de Marie qui a changé la face du monde ... un "oui" de Bernadette qui a permis que jaillisse une source de grâces ...

mardi 7 décembre 2010


Parole du jour
Mt 18, 12-14
Mardi 7 décembre

Jésus disait à ses disciples:
"Que pensez-vous de ceci ?
Si un homme possède cent brebis
et que l'une d'entre elles s'égare,
ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres

dans la montagne pour partir

à la recherche de la brebis égarée ?

Et, s'il parvient à la retrouver,
amen, je vous le dis :
il se réjouit pour elle plus
que
pour les quatre-vingt-dix-neuf
qui ne se sont pas égarées.

Ainsi, votre Père qui est aux cieux

ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdus."

Pour Dieu nul n'est insignifiant. St Jean Chrysostome, Père de l'Église, enseigne : "S'il n'y avait eu qu'un seul homme au monde, Dieu se serait incarné et aurait donné sa vie pour lui sur la croix ..." Dieu, lui, ne fait pas acception des personnes, c'est-à-dire qu'il aime chacun d'un amour éternel. C'est nous les hommes qui faisons des différences et portons des jugement qui finalement nous mettent nous-mêmes en jugement : "Jugez et vous serez jugés !" dit Jésus. En jugeant, nous nous jugeons nous-mêmes puisque nous sommes tous de la même pâte et donc répréhensibles chacun à notre manière, selon notre histoire, notre éducation, nos blessures, notre péché ... et en même temps chacun nous aspirons à la lumière et à l'amour. Il ne s'agit pas de sanctifier des comportement mauvais, mais de ne pas condamner les personnes et de les aider à sortir de leur mauvaise passe avec charité : vouloir le bien de l'autre, sachant que nous aussi nous passons par de mauvaises passes et avons besoin de la bienveillance des autres et de leur aide. Jésus agit ainsi dans l'Évangile. La parabole de la brebis égarée le montre s'il est besoin. Apprenons à regarder comme Jésus et accordons notre cœur sur le sien.

dimanche 5 décembre 2010

Parole du jour
Mt 3, 1-12
Dimanche 5 décembre

En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste,
qui proclame dans le désert de Judée :
« Convertissez-vous,
car le Royaume des cieux est tout proche. »
Jean est celui que désignait
la parole transmise par le prophète Isaïe :
A travers le désert, une voix crie :
Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Jean portait un vêtement de poils de chameau,
et une ceinture de cuir autour des reins ;
il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Alors Jérusalem, toute la Judée
et toute la région du Jourdain venaient à lui,
et ils se faisaient baptiser par lui
dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés.
Voyant des pharisiens et des sadducéens venir
en grand nombre à ce baptême, il leur dit :
« Engeance de vipères !
Qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?
Produisez donc un fruit qui exprime votre conversion,
et n'allez pas dire en vous-mêmes :
'Nous avons Abraham pour père' ;
car, je vous le dis : avec les pierres que voici,
Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres :
tout arbre qui ne produit pas de bons fruits
va être coupé et jeté au feu.
Moi, je vous baptise dans l'eau,
pour vous amener à la conversion.
Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi,
et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales.
Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu ;
il tient la pelle à vanner dans sa main,
il va nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier.
Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »

Le désert ! En hébreu le "mid'bar" ou "mi-dabar". Terme que l'on peut traduire par "lieu de la Parole". Dieu se fait entendre dans le dépouillement intérieur et le silence. Le cœur est symboliquement et fondamentalement le "lieu" du désert. C'est là, dans les dispositions qui conviennent que Jean entend résonner la Parole de Dieu. Le cœur purifié étant par excellence le "lieu de la Rencontre". C'est ainsi que dans le livre du prophète Osée, Dieu dit : "Je vais la séduire, la conduire au désert et parler à son cœur ..." Si Dieu peut parler à son cœur, c'est parce qu'il l'a conduite au "lieu de la Parole" (désert) et la rend disponible pour "entendre" (séduire). Jean devient alors le "haut parleur" de la Parole de Dieu - reçue intérieurement - pour tous ceux qui viennent l'écouter. Cette Parole, appelée à rejoindre le cœur de chacun et "à y accomplir sa mission" de restauration : "tout homme verra le salut de Dieu." Cela demande conversion et silence : "Préparez le chemin, aplanissez la route ...", pour que résonne en moi la Parole unique qui m'est destinée et que se réalise la rencontre avec Celui qui vient dans la mémoire liturgique de Noël ... mais qui est toujours déjà là ...

samedi 4 décembre 2010

Parole du jour
Mt 9, 35-38; 10, 1.6-8
Samedi 4 décembre

Alors Jésus appela ses douze disciples
et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits mauvais
et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Il leur dit :
Allez vers les brebis perdues de la maison d'Israël.

Sur votre route,
proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.

Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, chassez les démons.
Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.

L'Église dont les douze sont comme l'embryon, est appelée à prolonger "l'action de vie" de Jésus : proclamer le Royaume nouveau, libérer, guérir, ressusciter ... Ils sont douze, nombre des tribus d'Israël. En eux se concentre le nouvel Israël dont nous sommes membres. Aujourd'hui encore, la mission est la même et toujours d'actualité. Il nous faut en prendre conscience. A voir l'état du monde, nous pouvons comprendre qu'il y a urgence ! Combien sont à bout de souffle ... Et nous, membres de l'Église, sommes nous libérant et guérissant pour les autres, porteur de Vie ? ...

vendredi 3 décembre 2010

Parole du jour
Mt 9, 27-31
Vendredi 3 décembre

Jésus était en route ;
deux aveugles le suivirent, en criant :
« Aie pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut dans la maison,
les aveugles l'abordèrent, et Jésus leur dit :
« Croyez-vous que je peux faire cela ? »
Ils répondirent : « Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant :
« Que tout se fasse pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s'ouvrirent, et Jésus leur dit sévèrement :
« Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, à peine sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.

La prière des aveugles : "aie pitié de nous !" n'est pas le cri de l'esclave envers son maître. C'est le cri de foi envers quelqu'un dont on se sait aimé. Le comportement de Jésus devant les malades et les blessés de la vie, révèle la vérité de son être, à savoir la miséricorde qui est don de la vie, la compassion qui le conduira jusqu'à la "Passion" et le don de sa vie. Il fait preuve à notre égard d'un amour sans limite, un amour gratuit qui respecte notre liberté : "Croyez-vous que je peux faire cela pour vous ?" Ce n'est pas magique. Le don de la vie doit être accueilli par un cœur ouvert : "Oui, Seigneur." Tel est la grandeur et la force de la foi : "Que tout se fasse pour vous selon votre foi !" En toute guérison par Jésus, il y a relation et cœur à cœur, admirable échange : "Ce sont nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé ... dans ses blessures, nous trouvons la guérison." (Is 53, 4 ...5) En lui, la vie est plus forte que toutes nos situations de mort. A nous de laisser le Mystère Pascal s'inscrire au cœur de notre chair, au quotidien !

Parole du jour
Mt 9, 27-31
Vendredi 3 décembre


Jésus était en route ;
deux aveugles le suivirent, en criant :
« Aie pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut dans la maison,
les aveugles l'abordèrent, et Jésus leur dit :
« Croyez-vous que je peux faire cela ? »
Ils répondirent : « Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant :
« Que tout se fasse pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s'ouvrirent, et Jésus leur dit sévèrement :
« Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, à peine sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.

La prière des aveugles : "aie pitié de nous !" n'est pas le cri de l'esclave envers son maître. C'est le cri de foi envers quelqu'un dont on se sait aimé. Le comportement de Jésus devant les malades et les blessés de la vie, révèle la vérité de son être, à savoir la miséricorde qui est don de la vie, la compassion qui le conduira jusqu'à la "Passion" et le don de sa vie. Il fait preuve à notre égard d'un amour sans limite, un amour gratuit qui respecte notre liberté : "Croyez-vous que je peux faire cela pour vous ?" Ce n'est pas magique. Le don de la vie doit être accueilli par un cœur ouvert : "Oui, Seigneur." Tel est la grandeur et la force de la foi : "Que tout se fasse pour vous selon votre foi !" En toute guérison par Jésus, il y a relation et cœur à cœur, admirable échange : "Ce sont nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé ... dans ses blessures, nous trouvons la guérison." (Is 53, 4 ...5) En lui, la vie est plus forte que toutes nos situations de mort. A nous de laisser le Mystère Pascal s'inscrire au cœur de notre chair, au quotidien !

jeudi 2 décembre 2010

Parole du jour
Mt 7, 24-27
Jeudi 2 décembre

Tout homme qui écoute ce que je vous dis là
et le met en pratique
est comparable à un homme prévoyant
qui a bâti sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
la tempête a soufflé et s'est abattue sur cette maison ;
la maison ne s'est pas écroulée,
car elle était fondée sur le roc.
Et tout homme qui écoute ce que je vous dis là
sans le mettre en pratique
est comparable à un homme insensé
qui a bâti sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
la tempête a soufflé, elle a secoué cette maison ;
la maison s'est écroulée,
et son écroulement a été complet. »

L'été, certains préfèrent la montagne à la mer et ses plages et réciproquement ... Mais quand il s'agit de bâtir ! Que veut dire Jésus ? Un texte tiré du prophète Jérémie peut nous y aider : "Parole du Seigneur : Maudit soit l'homme qui met sa confiance dans un mortel,qui s'appuie sur un être de chair,tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée,il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert,une terre salée et inhabitable.
Béni soit l'homme qui met sa confiance dans le Seigneur, dont le Seigneur est l'espoir. Il sera comme un arbre planté au bord des eaux,qui étend ses racines vers le courant :il ne craint pas la chaleur quand elle vient,et son feuillage reste vert ; il ne redoute pas une année de sécheresse,car elle ne l'empêche pas de porter du fruit."
(Jér 17, 5-8)
Pour bâtir ta vie, tu as le choix du terrain et de la semence, mais le résultat ne sera pas le même.
D'un côté, si tu bâtis sur l'homme, sur toi-même et sèmes tes propres idées, tu bâtis sur le sable et te jettes dans la malédiction. Tu vas à la sècheresse, au mal-être, à l'enfermement et ne trouvera pas le repos ...
De l'autre, si tu bâtis sur Dieu, sur le Christ, et sèmes la Parole de Dieu, celle de l' Évangile
, dans ton cœur, dans ta vie, tu bâtis sur le Roc et te pose dans la bénédiction. D'un côté, tu seras submergé par les épreuves de la vie ... De l'autre, tu les traverseras avec le Christ qui les assumant avec toi, t'ouvrira un passage (sens du mot "Pâques") vers le repos.
Deux "voies" donc s'ouvrent à toi
, laquelle choisis-tu ? ... Jésus te dit "Je suis le chemin ..." Certes, le prendre demande conversion et acte de foi à chaque instant. Choisis la vie !

mercredi 1 décembre 2010

Parole du jour
Mt 15, 29-37
Mercredi 1 décembre

Jésus gagna les bords du lac de Galilée,
il gravit la montagne et s'assit.
De grandes foules vinrent à lui, avec des boiteux,
des aveugles, des estropiés, des muets,
et beaucoup d'autres infirmes ;
on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l'admiration en voyant des muets parler,
des estropiés guérir, des boiteux marcher,
des aveugles retrouver la vue ;
et ils rendirent gloire au Dieu d'Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit :
« J'ai pitié de cette foule :
depuis trois jours déjà, ils sont avec moi et n'ont rien à manger.
Je ne veux pas les renvoyer à jeun ;
ils pourraient défaillir en route. »
Les disciples lui disent :
« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain
pour qu'une telle foule mange à sa faim ? »
Jésus leur dit : « Combien de pains avez-vous ? »
Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâce, les rompit,
et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent à leur faim ; et, des morceaux qui restaient,
on ramassa sept corbeilles pleines.

"Rien de trop merveilleux pour Dieu", diront les trois anges annonçant la naissance à venir d'Isaac, à Abram et à Saraï devenus vieux et n'ayant pu avoir d'enfant. Dieu va changer leurs noms en y insufflant sa Parole à travers le "H", cinquième consonnes de l'alphabet hébraïque, symbolique des cinq rouleaux de la Torah : Abram devient AbraHam et Saraï, SaraH. C'est leur union dans la Parole de Dieu qui va les rendre féconds. La Parole de Dieu est créatrice ...
A Marie qui reçoit l'annonce de l'Ange : "voici que tu concevras et enfanteras un Fils ...", Marie demande : "Comment cela se fera-t-il ?" L'ange donne le signe d'une stérile devenue féconde : Elisabeth" et ajoute : "Car rien n'est impossible à Dieu". Marie, demeurée vierge, va donner naissance à Celui qui est la Parole de Dieu : "Et la Parole s'est faite chair."
Alors que les Apôtres sont découragés ("Mais alors qui peut être sauvé ? ") après que Jésus leur ait dit "qu'il était plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux" , celui-ci ajoute : "Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu." (Lc 18, 27)
Jésus est Parole de Dieu, tout lui est possible ... dans l'Amour ! Lorsqu'il s'agit du bien de l'homme, Jésus donne à profusion. Et cette profusion le conduira à se donner entièrement, sans tache aucune! Il est le Pain partagé de la multiplication des pains ... Il assouvit la faim, celle du coeur, par sa Présence. L'Eucharistie est donc le Sacrement de cette profusion, de ce don, de cet Amour pur ! Y communier, c'est s'ouvrir au "rien n'est impossible à Dieu". Le rite de Communion nous fait dire : "Dis seulement une Parole et je serai guéri." Il est lui-même cette Parole !

Parole du jour
Mt 15, 29-37
Mercredi 1 décembre

Jésus gagna les bords du lac de Galilée,
il gravit la montagne et s'assit.
De grandes foules vinrent à lui, avec des boiteux,
des aveugles, des estropiés, des muets,
et beaucoup d'autres infirmes ;
on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l'admiration en voyant des muets parler,
des estropiés guérir, des boiteux marcher,
des aveugles retrouver la vue ;
et ils rendirent gloire au Dieu d'Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit :
« J'ai pitié de cette foule :
depuis trois jours déjà, ils sont avec moi et n'ont rien à manger.
Je ne veux pas les renvoyer à jeun ;
ils pourraient défaillir en route. »
Les disciples lui disent :
« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain
pour qu'une telle foule mange à sa faim ? »
Jésus leur dit : « Combien de pains avez-vous ? »
Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâce, les rompit,
et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent à leur faim ; et, des morceaux qui restaient,
on ramassa sept corbeilles pleines.

"Rien de trop merveilleux pour Dieu", diront les trois anges annonçant la naissance à venir d'Isaac, à Abram et à Saraï devenus vieux et n'ayant pu avoir d'enfant. Dieu va changer leurs noms en y insufflant sa Parole à travers le "H", cinquième consonnes de l'alphabet hébraïque, symbolique des cinq rouleaux de la Torah : Abram devient AbraHam et Saraï, SaraH. C'est leur union dans la Parole de Dieu qui va les rendre féconds. La Parole de Dieu est créatrice ...
A Marie qui reçoit l'annonce de l'Ange : "voici que tu concevras et enfanteras un Fils ...", Marie demande : "Comment cela se fera-t-il ?" L'ange donne le signe d'une stérile devenue féconde : Elisabeth" et ajoute : "Car rien n'est impossible à Dieu". Marie, demeurée vierge, va donner naissance à Celui qui est la Parole de Dieu : "Et la Parole s'est faite chair."
Alors que les Apôtres sont découragés ("Mais alors qui peut être sauvé ? ") après que Jésus leur ait dit "qu'il était plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux" , celui-ci ajoute : "Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu." (Lc 18, 27)
Jésus est Parole de Dieu, tout lui est possible ... dans l'Amour ! Lorsqu'il s'agit du bien de l'homme, Jésus donne à profusion. Et cette profusion le conduira à se donner entièrement, sans tache aucune! L'Eucharistie est le Sacrement de cette profusion, de ce don, de cet Amour pur ! Y communier, c'est s'ouvrir au "rien n'est impossible à Dieu". Le rite de Communion nous fait dire : "Dis seulement une Parole et je serai guéri." Il est lui-même cette Parole !

Parole du jour
Mt 15, 29-37
Mercredi 2 décembre

Jésus gagna les bords du lac de Galilée,
il gravit la montagne et s'assit.
De grandes foules vinrent à lui, avec des boiteux,
des aveugles, des estropiés, des muets,
et beaucoup d'autres infirmes ;
on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l'admiration en voyant des muets parler,
des estropiés guérir, des boiteux marcher,
des aveugles retrouver la vue ;
et ils rendirent gloire au Dieu d'Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit :
« J'ai pitié de cette foule :
depuis trois jours déjà, ils sont avec moi et n'ont rien à manger.
Je ne veux pas les renvoyer à jeun ;
ils pourraient défaillir en route. »
Les disciples lui disent :
« Où trouverons-nous dans un désert assez de pain
pour qu'une telle foule mange à sa faim ? »
Jésus leur dit : « Combien de pains avez-vous ? »
Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâce, les rompit,
et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent à leur faim ; et, des morceaux qui restaient,
on ramassa sept corbeilles pleines.

"Rien de trop merveilleux pour Dieu", diront les trois anges annonçant la naissance à venir d'Isaac, à Abram et à Saraï devenus vieux et n'ayant pu avoir d'enfant. Dieu va changer leurs noms en y insufflant sa Parole à travers le "H", cinquième consonnes de l'alphabet hébraïque, symbolique des cinq rouleaux de la Torah : Abram devient AbraHam et Saraï, SaraH. C'est leur union dans la Parole de Dieu qui va les rendre féconds. La Parole de Dieu est créatrice ...
A Marie qui reçoit l'annonce de l'Ange : "voici que tu concevras et enfanteras un Fils ...", Marie demande : "Comment cela se fera-t-il ?" L'ange donne le signe d'une stérile devenue féconde : Elisabeth" et ajoute : "Car rien n'est impossible à Dieu". Marie, demeurée vierge, va donner naissance à Celui qui est la Parole de Dieu : "Et la Parole s'est faite chair."
Alors que les Apôtres sont découragés ("Mais alors qui peut être sauvé ? ") après que Jésus leur ait dit "qu'il était plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux" , celui-ci ajoute : "Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu." (Lc 18, 27)
Jésus est Parole de Dieu, tout lui est possible ... dans l'Amour ! Lorsqu'il s'agit du bien de l'homme, Jésus donne à profusion. Et cette profusion le conduira à se donner entièrement, sans tache aucune! L'Eucharistie est le Sacrement de cette profusion, de ce don, de cet Amour pur ! Y communier, c'est s'ouvrir au "rien n'est impossible à Dieu". Le rite de Communion nous fait dire : "Dis seulement une Parole et je serai guéri." Il est lui-même cette Parole !

mardi 30 novembre 2010

Parole du jour
Mt 4, 18-22
Mardi 30 novembre

Comme Jésus marchait au bord du lac de Galilée,
il vit deux frères, Simon, appelé Pierre,
et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac:
c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit :
« Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père,
en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.

Il est un mot qui revient dans les deux récits d'appel : "il vit" ! Le regard de Jésus ! Un regard qui n'est pas n'importe quel regard : "Dieu ne regarde pas comme les hommes, car les hommes regardent l'apparence, mais le Seigneur regarde le cœur." (1 sam 16, 7) ! Le regard de Jésus rejoint le cœur de celui qu'il voit. Il a vu en ceux qui vont devenir ses apôtres, le désir de leurs cœurs, l'attente qui est la leur, du Messie. Il les sait prêt au plus profond d'eux-mêmes à se mettre en route. Alors, comme pour Abraham, il leur demande de tout quitter pour tout miser sur lui sans savoir où cela va les conduire (Gn 12, 1sq) ... et ils seront appelés comme Abraham aussi, au moment de la grande détresse (la mort de Jésus) , à "espérer contre toute espérance, à croire" (Rm 4, 18) ... au delà des apparences ! Une école rude et dépouillante, pour que naisse la vraie liberté, la liberté intérieure : "Heureux l'homme qui met sa confiance dans le Seigneur et dont le Seigneur est la foi !..." (Jr 17, 7)