mardi 3 février 2009

Parole du jour
(Mercredi 4 février)

"Les nombreux auditeurs de Jésus,
frappés d'étonnement, disaient :
"D'où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui est donnée,
et ces grand miracles qui se réalisent en ses mains ?
N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses soeurs ne sont-elles pas ici chez nous ?"

Et Ils étaient profondément choqués à cause de lui.

Jésus leur disait :
"Un prophète n'est méprisé que dans son pays,
sa famille et sa propre maison."

(Mc 6, 2-5)

Marc donne la liste des cousins et des cousines de Jésus. A la mode orientale, il les appelle des "frères" et des "soeurs". Il est difficile pour ceux qui ont côtoyé Jésus durant les trente ans de sa vie cachée à Nazareth, d'accepter qu'il puisse être différent de ce qu'ils croyaient. Il se met à enseigner comme un Rabbi et sa parole est de feu ! Comment cela est-il possible ? Ils croyaient le connaître et sont passés complètement à coté de sa véritable personnalité. Ils l'ont regardé de l'extérieur pendant tout ce temps. A travers ce qu'il faisait. Une étiquette collé au front : "charpentier." Comme plus tard on écrira sur la croix : "Roi des juifs". Mais ils sont restés aveugles à la richesse de son intériorité. Ils ne l'ont pas perçu dans son Être. C'est toujours un danger : croire connaître l'autre et le bloquer dans ce que l'on croit. Alors que la vérité de l'autre est toujours au delà de ce que l'on perçoit et qu'on ne peut l'enfermer dans notre enclos. Ce serait un abus de pouvoir et une non reconnaissance de sa dignité, sa liberté et de son appel personnel.

(Photo Mantet par Pat. Renier)

2 commentaires:

  1. super photo Patrice! Merci pour les textes c'est encourageant les étiquettes c'est une plaie mais c'est dur aussi parfois d'aller chercher les gens au delà de l'idée que l'on s'en fait. Tu vois par exemple parler de Dieu chez les jeunes c'est trop rare alors que chacun s'en fait une idée. Mais ce sujet aussi profond et intime qu'est leur relation avec Dieu, ils n'osent pas l'aborder car dès qu'ils en parle il y en a toujours un qui veux imposer la sienne aux autres, ils finissent par se battre... Alors que Dieu devrait toujours être reconnu parmi nous, on devrait lui être son témoin à chaque instant.

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  2. Tout simplement voir avec les yeux du coeur et nous serions plus heurux,
    merci Père Patrice pour cette belle initiative ,
    Marie

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