mardi 12 novembre 2013


 Parole du jour 
 Lc 17, 7-10
mardi 12 novembre

Jésus disait aux Apôtres :
« Lequel d'entre vous, 
quand son serviteur vient de labourer 
ou de garder les bêtes, 
lui dira à son retour des champs : 'Viens vite à table' ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : 
'Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, 
le temps que je mange et que je boive. 
Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour.'
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, 
quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, 
dites-vous : 
'Nous sommes des serviteurs quelconques : 
nous n'avons fait que notre devoir.' »

 La (première) leçon à tirer est que le seul et véritable maître, c’est Dieu le Père. La seconde, qui en découle, est que les serviteurs, ce sont les apôtres. Mais pas n’importe quels serviteurs. La Bible de la liturgie traduit « des serviteurs quelconques». La Bible de Jérusalem traduit « des serviteurs inutiles ». En fait, derrière le terme grec qui littéralement signifie bien « inutile » se cache une locution araméenne qui signifie « rien de plus ». Autrement dit, il ne s’agit pas d’interpréter les paroles de Jésus comme une dépréciation du travail du serviteur par le maître. Le Père ne déprécie en rien le travail des apôtres. Mais ces-derniers sont simplement invités à demeurer à leur place comme de « simples serviteurs » et « rien de plus ». L’apôtre doit garder présent à l’esprit qu’en tout la grâce le précède, l’accompagne et accomplit la peine qu’il se donne dans la construction de la communauté.(F. Elie - homélies.fr)

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