samedi 31 janvier 2009

Parole du jour
(dimanche 1er février)

"Il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit mauvais ...
Jésus l'interpella vivement :
"Silence, sors de cet homme."
L'esprit mauvais le secoua avec violence
et sortit de lui en poussant un grand cri."
(Mc 1, 23-26)

Le nom de "Jésus" signifie "Dieu sauve". Et le verbe grec traduit par "sauver" signifie "libérer" et "guérir". Comme le mot "salut" signifie "santé". Jésus nous libère de nos esprits mauvais et nous rend à la" santé". Le péché nous rend esclave. Si nous le voulons, Jésus nous libère. Il nous suffit de venir à Lui. Celui qui a fait l'expérience du Sacrement de Réconciliation vécu en vérité, dans la foi, comprend ce que je dis. A celui qui ne comprend pas, je dis : "Va et tu verras !" Il y a un avant et un après. Le passage de la nuit au Jour.

vendredi 30 janvier 2009

La Parole du jour
(samedi 31 janvier)

"Les vagues se jetaient sur la barque ...
Jésus dormait sur le coussin à l'arrière.
Ils le réveillent et lui crient :
"Maître, nous sommes perdus;
cela ne te fait rien ?"
Réveillé, il interpella le vent avec vivacité,
et dit à la mer :
"Silence, tais-toi.'
Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :
Pourquoi avoir peur ?
Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi ?"
(Mc 4, 37-40)

Dans le quotidien de nos vies, il est des jours où, d'une manière ou d'une autre, se lève la tempête. Parfois brusquement ... et c'est la panique à bord. Il est très important, dès le lever du jour, de réveiller en nous le souvenir de la présence de Jésus, par la prière. Ainsi, unis à Lui, nous vivrons toute chose dans la foi, c'est-à-dire en relation avec lui, lui permettant d'assumer avec nous notre vie. Cela me rappelle ce magnifique passage du psaume 17, 19-20 : "Au jour de ma défaite, ils m'attendaient, mais j'avais le Seigneur pour appui. Et lui m'a dégagé, mis au large, il m'a libéré, car il m'aime." Et il se fit, il se fera pour nous un grand calme !

jeudi 29 janvier 2009

Parole du jour
(Vendredi 30 janvier)

"Il en est du Royaume de Dieu
comme d'un homme

qui jette le grain dans son champ :

nuit et jour,

qu'il dorme ou qu'il se lève,

la semence germe et grandit,
il ne sait comment."
(Mc 4, 26-27)


Le mot "Malkouta" en araméen, peut se traduire par règne, royaume, mais aussi par "Règle" dans le sens de régulation, d'enseignement. Le Royaume de Dieu, c'est donc aussi l'Enseignement de Jésus, sa Parole considérée comme une "Bonne Nouvelle". Cette dernière expression traduit le mot grec "Euaggelios" (Évangile).
Accueilli, ruminé, assimilé, l'Enseignement de Jésus qu'il donne à travers son langage et son comportement ... sa vie, transforme, petit à petit, par lui-même, et conduit à le mettre en pratique : "suivre Jésus." Il en est comme de la nourriture qui donne vie au corps. Ce qui est demandé, c'est de manger et de boire des aliments qui lui convienne. Le reste se fait on ne sait trop comment. Il en est de même avec la Parole de Dieu. L'important est de s'en nourrir. Ce qui ouvre des perspectives sur le sens de l'Eucharistie ... St Jérôme a écrit : "L'Évangile, c'est le Corps du Christ."

(Photo : "Acclamation de l'Evangile" par J.L. Kiéné)

mercredi 28 janvier 2009

Parole du jour
(Jeudi 29 janvier)

"Est-ce que la lampe vient pour être mise
sous le boisseau ou sous le lit ?

N'est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?"
(Mc 4, 21-22)

La Parole de Dieu n'est pas faite pour être gardée "pour soi". On ne peut la recevoir vraiment que dans l'Esprit-Saint qui nous donne de la transmettre à travers notre vie : nos pensées, notre langage, et notre comportement. Nous devons être des lampadaires. Toute vie chrétienne qui se replie sur elle-même au lieu de rayonner n'est pas celle que Jésus veut. Jésus se définit comme la "Lumière de monde" car sa vie est toute offerte aux autres, toute donnée ...

mardi 27 janvier 2009

La Parole du jour
(Mercredi 28 janvier)

"Écoutez !
Voici que le semeur est sorti pour semer.

Comme il semait,
du grain est tombé sur le bord du chemin ...

du grain est tombé aussi sur le sol pierreux ...
du grain est tombé aussi dans les ronces ...
Mais d'autres grains sont tombés sur la bonne terre ...

et ils ont produit du fruit, trente, soixante, cent pour un."
(Mc 4, 3-8)

Pour que la Parole de Dieu puisse lever et porter son fruit, il faut "écouter". Un maître mot de la Bible ... Et l'on écoute bien qu'avec son cœur. C'est là, la bonne terre. Sinon la Parole tombe vite dans l'oubli, ou se dessèche, ou encore elle est étouffée. Le cœur n'y est pas, la pensée est ailleurs et la Parole est sacrifiée pour les choses du monde qui ne donne pas la vie. "Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende !" (Mc 4, 9)

vendredi 23 janvier 2009

Elisabeth de la Trinité


Il est essentiel de regarder vivre les amis de Dieu, nos frères et sœurs, qui nous montre le chemin ... Elisabeth fut de ceux-là. Sa vie et ses écrits spirituels continuent d'exercer une grande influence sur la spiritualité de notre temps. Elle fut contemporaine de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et, comme elle, mourut jeune encore (26 ans) :

A Dijon, en 1880, naissait Elisabeth Catez.
Elle a un tempérament vif. Elle aime la vie : voyages, concerts, amitiés, service de l'Église. Elle est sensible à la beauté; éveillée tôt à la musique, elle obtient le 1er prix de piano au conservatoire de la ville.
Elle est irrésistiblement attirée par Dieu :
"Je le sens si vivant en mon âme. Je n'ai qu'à me recueillir pour le trouver au dedans de moi, et c'est cela qui fait tout mon bonheur. Il a mis en mon cœur une soif d'infini et un si grand besoin d'aimer que Lui seul peut me rassasier." A 21 ans, elle entre au carmel de Dijon. Depuis son couvent elle écrit de nombreuse lettre à sa famille et à ses amis. Elle garde le souci du monde et de l'Eglise. "Mon âme aime s'unir à la votre dans une même prière, pour l'Eglise, pour le diocèse." Elle accompagne la quête spirituelle de ses proches, dans leur vie ordinaire de laïcs "tous appelés, tous aimés". "Même au milieu du monde, on peut écouter Dieu dans le silence d'un cœur qui ne veut être qu'à Lui." A la fin de sa vie, atteinte d'une maladie incurable, elle consigne son expérience et sa prière sur des carnets. "Lorsque le poids du corps se fait sentir et fatigue votre âme, ne vous découragez pas, mais allez par la foi et l'amour à Celui qui a dit : "Venez à moi et je vous soulagerai". Pour ce qui est du moral, ne vous laissez pas abattre par la pensée de vos misères. Le grand St Paul a dit : "Où le péché abonde, la grâce surabonde." Elle meurt le 9 novembre 1906, après 9 mois d'agonie. On entend ses dernières paroles intelligibles : "Je vais à la Lumière, à l'Amour, à la Vie." Elle nous laisse le témoignage d'une vie toute unie à Dieu : "Que l'on est heureux quand on vit dans l'intimité avec le Bon Dieu, quand on fait de sa vie un coeur à coeur, un échange d'amour, quand on sait trouver le Maître au fond de son âme. Alors on est jamais seule et on a besoin de solitude afin de jouir de la présence de cet hôte adoré ... il faut lui donner sa place dans ta vie, dans ton coeur qu'il a fait si aimant ..." "Ah, si tu le connaissais un peu, la prière ne t'ennuerait plus, il me semble que c'est un repos, un délassement : on vient tout simplement à celui qu'on aime ..." Aimez toujours la prière ... et quand je dis prière, ce n'est pas tant s'imposer une quantité de prières vocales à réciter chaque jour, mais c'est cette élévation de l'âme vers Dieu à travers toute chose qui nous établit avec la Sainte Trinité en une sorte de communion continuelle, tout simplement en faisant tout sous son regard." (publié dans inXL6)

Elisabeth nous laisse cette admirable prière qui peut inspirer la notre :

O mon Dieu, Trinité que j'adore,
aidez-moi à m'oublier entièrement
pour m'établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l'éternité!
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
ô Immuable, mais que chaque minute m'emporte
plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là toute entière,
toute éveillée en ma foi, toute adorante,
toute livrée à votre action créatrice.

O mon Christ aimé, crucifié par amour,
je voudrai être une épouse pour votre cœur;
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer ... jusqu'à en mourir!
Mais je sens mon impuissance
et
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
de me submerger, de m'envahir, de Vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.

O Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable afin d'apprendre tout de Vous;
puis, à travers toutes les nuits, tous les vides,
toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours
et demeurer sous votre grande lumière.
O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
plus sortir de votre rayonnement.

O feu consumant, Esprit d'amour,
survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui soit une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle son mystère.

Et vous, Ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.

O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m'ensevelisse en Vous, en attendant
d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.
Ainsi soit-il

Elisabeth de la Trinité fut proclamée Bienheureuse par le Pape Jean Paul II, le 25 novembre 1984.

Quelques livres : "Elisabeth de la Trinité, oeuvres complètes", édition critique par le Père Conrad de Meester, édition du Cerf, Paris 1996; "Petite vie d'Elisabeth de la Trinité" par Bernard Sésé, Paris 1993; "Ce que croyait Elisabeth de la Trinité" par Jean Rémy, Paris 1984.



jeudi 15 janvier 2009

Témoignage : Bénédiction, Amour et Pardon


Ingrid Bétancourt

De la Bénédiction ...

"Si je n'avais pas eu le Seigneur à mes côtés, je ne pense pas que j'aurais réussi à grandir dans la douleur. Être otage vous place dans une situation de constante humiliation. Vous êtes victime de l'arbitraire complet, vous connaissez le plus vil de l'âme humaine. Face à cela il y a deux chemins :
- Soit on se laisse enlaidir, on devient hargneux, vindicatif, on laisse son cœur se remplir de rancune.
- Soit on choisit l'autre chemin, celui que Jésus nous a montré. Il nous demande :

"Bénis ton ennemi".

Un chemin difficile ...

Pourtant dès que je faisais l'exercice de prononcer "Bénis ton ennemi" - alors que j'avais envie de dire tout le contraire -, c'était magique, il y avait comme une espèce de ... soulagement." Et Ingrid Bétancourt, qui dit avoir vécu "un dialogue constant avec Dieu, à travers l'Évangile", de conclure : "Je sens qu'il y a eu une transformation en moi."

... à l'Amour

La seule réponse à la violence est une réponse d'amour. Cette réponse d'amour, cette attitude non violente a été chrétienne pour moi parce que je suis de foi chrétienne mais elle aurait pu être bouddhiste ou musulman. Ce que j'ai découvert, c'est qu'on peut être mené à haïr de toutes ses forces dans notre être et, en même temps, de trouver le soulagement de cette haine par l'amour. On ne peut pas aimer quelqu'un qui vous fait du mal. Mais on peut trouver, et moi je le trouvais dans le Christ, une assise, comme un tremplin. Je me disais : "Pour Toi, Seigneur, je ne vais pas dire que je le déteste." Le fait de ne pas avoir ces mots de haine dans la bouche était un apaisement.

et au Pardon

Il faut de l'amour pour entrer dans une démarche de pardon. J'ai réussi à pardonner, et pas seulement aux geôliers. J'ai pardonné aussi aux compagnons, avec qui on a eu parfois des moments très difficiles. J'ai pardonné à des amis qui ne se sont pas rappelés à nous, à ces gens sur qui vous comptez et qui vous ont fait défaut; à ces gens que vous aimiez et qui ont dit des horreurs, comme par exemple : "elle l'a bien cherchée cette détention". J'ai pardonné à ces gens qui disaient : "C'est la guerre, s'il faut qu'elle meure, c'est un nombre de plus dans les statistiques globales" et qui vous font croire que la vie, ce n'est pas plus qu'un numéro ..."
(Extraits de propos recueillis par Nicolas Senèze (De la Bénéd.) Dominique Gerbaud et Jean-Christophe Ploquin, pour le journal " La Croix")

mercredi 14 janvier 2009

La Bénédiction, source de vie.


La première parole que Dieu nous adresse au début de cette nouvelle année est tirée du livre des nombres (6, 22-27). Nous la trouvons dans la liturgie de la Messe :

"Le Seigneur dit à Moïse :

"Voici comment Aaron et ses descendants
béniront les fils d'Israël :

Que le Seigneur te bénisse et te garde !
que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,

qu'il se penche vers toi !

Que le Seigneur tourne vers toi son visage,

qu'il t'apporte la paix !
"

La Bénédiction ! Voilà le souhait de Dieu sur nous. La Bénédiction qui, si nous inversons le mot, donne "diction béné", "parole de bien". Il s'agit de la parole créatrice. Lorsqu'elle eut résonné pour façonner la création, Dieu vit que tout était "bien, bon , beau, juste, vrai". Telle est la Bénédiction et donc le souhait de Dieu sur nous, le bien, le bon, le beau, le juste, le vrai, ce qu'il y a de meilleur. En un mot : "l'Amour". C'est le vœu de Dieu, mais pour lui, le vœu est toujours réalité : "Ma Parole ne revient jamais sans avoir accompli sa mission." (Is. 55, 11) Le sommet de l'accomplissement de cette "Parole de bien" est la Croix. C'est élevée de terre qu'elle accomplira en et par Jésus, sa mission en enveloppant toute l'humanité et toute la création dans le salut qui est le bien suprême. Le mot salut signifiant : libération, guérison. C'est la santé retrouvée. Celle de tout notre être à partir du cœur, centre de notre intériorité.
Le voeu de Dieu habite chacune de nos journées, chaque instant de notre existence , que nous le sachions ou non, que nous le voulions ou non. St Paul écrit : "Si nous sommes infidèles, lui reste fidèle car il ne peut se renier lui-même." (2 Tim 2, 12)
Dieu ne cesse de prononcer sur nous une parole de bien et cela depuis notre conception et à jamais. Lorsque nous nous levons le matin, lorsque nous vaquons à nos affaires, lorsque nous mangeons, lorsque nous dormons, etc ... à chaque instant, dans une continuité sans faille, nous sommes dans la Bénédiction de Dieu. S'il n'en était pas ainsi, nous tomberions immédiatement dans le néant. C'est l'Amour qui donne existence, qui fait être.

Nous pouvons certes, en raison de notre libre arbitre, y faire obstacle en fermant la porte de notre cœur, de notre vie, à la lumière de sa Bénédiction, en le reniant par le péché qui nous désajuste de cette Parole de bien ... alors nous sommes mal, en dehors de la paix, pénibles dans nos relations avec les autres, refermés sur nous-mêmes et nos fausses certitudes, parfois au bord du désespoir ... n'hésitant pas à faire de Dieu le bouc émissaire de nos malheurs en le rendant responsable de notre mal-être. Pourtant, c'est nous qui nous mettons nous-mêmes en dehors de sa bénédiction, ce qui n'empêche en rien à sa Bénédiction de continuer à résonner et à briller.
Un exemple : "Enfermé dans une chambre, volets et portes fermés, je suis dans le noir. Je peux croire qu'il fait nuit et que le jour n'existe pas. Et même l'affirmer. Or il n'en est rien. Il suffit d'ouvrir portes et volets pour que pénètre la lumière. Le fait de m'enfermer n'empêche en rien la réalité de la présence du soleil ..."
Oui, aussitôt que tu ouvres la porte intérieure de ton coeur, de ta vie, le soleil, la Bénédiction, envahit toute la maison, jusque dans les moindres recoins. La prière, les Sacrements, la vie en Eglise, sont des clés essentielles à cette ouverture.

En fait, la Bénédiction, c'est notre aspiration essentielle. Nous sommes faits pour la Bénédiction puisque créés à l'Image de Dieu. Et que souhaiter de mieux pour les autres ...
Lorsque Dieu se façonne un peuple en Abraham, il lui donne une vocation : "En toi seront bénies toutes les nations de la terre." (Gn 12, 3). La prière de de Bénédiction du livre des Nombres citée plus haut, n'est pas seulement à prononcer sur les fils d'Israël, mais sur toutes les nations, sur chaque être humain, quelque soit sa race, et sur toute la création.
En Jésus, Fils de Dieu incarné, Dieu redonne à l'homme ce qui fait sa nature profonde ... Jésus n'a été et n'est que Bénédiction. Ses pensées, son langage, son comportement, sont Parole de Bien, Bénédiction. Il ne dit rien et ne fait rien qu'il n'est entendu de Dieu le Père. Dans les Actes des Apôtres, il est écrit qu'il est passé en faisant le Bien. Il est la Bénédiction incarnée, la Parole de Bien par excellence, la Parole de Dieu.
Et il nous rend à notre vocation fondamentale de laquelle nous nous sommes désajustés : "

" Bénissez,
c'est là votre vocation,

afin d'hériter la Bénédiction."

(1 P 3, 9)

Si nous vivions tous cette parole de l'Apôtre Pierre, qui correspond à notre vocation d'êtres humains créés à l'Image de Dieu et rendus à cette vocation en Jésus, nous nous porterions mieux, les autres se porteraient mieux, nos familles, nos communautés, notre pays, le monde entier se porterait mieux ... et même la création que nous saurions alors respecter.

Prenons la résolution d'y mettre toutes nos forces. Nous découvrirons alors que le Seigneur lui-même assume avec nous notre existence. Notre vie en sera transformée pour notre bien et ... celui des autres. "Un homme qui s'élève, élève le monde." Père Patrice

mardi 13 janvier 2009

Pour vous, une année de vrai bonheur


" Que le Seigneur te bénisse et te garde Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage Qu’il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix."

(Nb 6, 22-27)

Voici mon souhait pour vous
et votre famille, en cette nouvelle année 2009

PatRN