samedi 26 janvier 2013

 
Parole du jour
Lc 10, 1-9
samedi 26 janvier
 
Parmi les disciples, 
le Seigneur en désigna encore soixante-douze, 
et il les envoya deux par deux devant lui 
dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller.
Il leur dit : 
« La moisson est abondante, 
mais les ouvriers sont peu nombreux. 
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.  
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.  
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, 
et ne vous attardez pas en salutations sur la route.  
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 
'Paix à cette maison.'  
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; 
sinon, elle reviendra sur vous.  
Restez dans cette maison, 
mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; 
car le travailleur mérite son salaire. 
Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, 
mangez ce qu'on vous offrira.  
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 
'Le règne de Dieu est tout proche de vous.' »
 
Le Baptême qui incorpore à Jésus-Christ
fait de chacun de nous des ouvriers pour la moisson ...
Comme il a été envoyé par le Père,
Jésus nous envoie.
Il s'agit de porter la Bonne Nouvelle
déjà présente dans le cœur de toute personne humaine.
Moissonner, c'est permettre à cette Présence 
d'être accueillie et de porter son Fruit.
L'ouvrier est à la fois un témoin et un accompagnant.
Le témoignage passe par une vie vécue dans la lumière du Christ
et l'accompagnement, dans le respect du frère ou de la sœur,
dans son cheminement qui le conduira à la Paix profonde.
Une Paix qu'il découvrira être, non quelque chose
mais Quelqu'un :
"La Foi 
n'est pas une croyance
mais une expérience."

 

mardi 22 janvier 2013

Parole du jour
Mc 2, 23-28
mardi 22 janvier

Un jour de sabbat, 
Jésus marchait à travers les champs de blé ; 
et ses disciples, chemin faisant, 
se mirent à arracher des épis. 
Les pharisiens lui disaient : 
« Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat ! 
Cela n'est pas permis. » 
Jésus leur répond : 
« N'avez-vous jamais lu ce que fit David, 
lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, 
lui et ses compagnons ? 
Au temps du grand prêtre Abiathar, 
il entra dans la maison de Dieu 
et mangea les pains de l'offrande 
que seuls les prêtres peuvent manger, 
et il en donna aussi à ses compagnons. » 
Jésus leur disait encore : 
« Le sabbat a été fait pour l'homme, 
et non pas l'homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, 
même du sabbat. » 

Dans la Bible, il est donné du "Sabbat" deux origines :
Le passage de la mer rouge (Dt 5, 12-15 ) 
et la création (Ex 20, 8-11) :
La libération et la vie
Les deux s'enracinant dans l'Amour de Dieu.

Aussi, si le "Sabbat" est un jour de "cessation" du travail 
et par extension de "Repos",
il ne peut être question de rester les bras croisés
lorsque se présente une situation d'esclavage,
de quelque manière que ce soit, où de mort.
Comment fêter la libération et la vie
en laissant son frère dans le malheur ? ...
C'est être en contradiction avec ce que l'on fête !
et bafouer l'Amour de Dieu.

Jésus,  qui, en tant que Dieu,
est à l'origine de tout et qui est venu apporter la délivrance
est Maître du Sabbat et ne cesse d'oeuvrer 
pour la libération et la Vie.
Il est l'Amour incarné.

                 

samedi 19 janvier 2013

 Parole de Dieu
Mc 2, 13-17
Samedi 19 janvier
 
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ;
 toute la foule venait à lui, et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, 
assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts).
 Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme il était à table dans sa maison, 
beaucoup de publicains et de pécheurs 
vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, 
car il y avait beaucoup de monde.
Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, 
et, voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains,
 ils disaient à ses disciples : 
« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
 « Ce ne sont pas les gens bien portants
 qui ont besoin du médecin, mais les malades. 
Je suis venu appeler 
non pas les justes, mais les pécheurs. »

Le péché conduit au mal-être,
c'est l'expérience de Lévi.
Mais cette expérience ouvre une brèche 
dans son cœur ainsi blessé.
Par cette fenêtre ouverte,
 il peut voir Jésus qui le regarde avec amour, 
entendre sa voix 
et le suivre. 

Se reconnaître pécheur
est une porte ouverte à la Vie.
St Paul écrit :
"Là ou le péché a abondé,
la grâce a surabondé".

Je suis venu appeler, non ceux qui se croit juste
et dont la porte du cœur est fermée
mais les pécheurs
qui se reconnaissent malade.
et ouvre leur coeur au Médecin. 

L’Évangile ne parle pas de bien et de mal, mais d'ouverture et de fermeture.