jeudi 15 décembre 2011

Le Sacrement de Réconciliation

Voici le message
que Jésus Christ nous a fait entendre

et que nous vous annonçons :
Dieu est lumière,il n'y a pas de ténèbres en lui.
Si nous disons que nous sommes
en communion avec lui,
alors que nous marchons dans les ténèbres,
nous sommes des menteurs,
nous n'agissons pas selon la vérité ;
mais, si nous marchons dans la lumière,
comme il est lui-même dans la lumière,
nous sommes en communion les uns avec les autres,
et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
Si nous disons que nous n'avons pas de péché,
nous nous égarons nous-mêmes
et la vérité n'est pas en nous.
Si nous reconnaissons nos péchés,
lui qui est fidèle et juste nous pardonnera nos péchés
et nous purifiera de tout ce qui nous oppose à lui.
(1 jn 1, 5-8)

Tout Sacrement est action de Dieu en faveur de la Personne humaine. Il en est ainsi du « Sacrement de Réconciliation ». Il est une invention de l’Amour. Beaucoup s’en tiennent éloignés car ils en gardent un souvenir culpabilisant ou craignent d’être mal accueillis par le prêtre qui comme ils disent n’est qu’un homme. Le prêtre est ordonné, dans les Sacrements, à agir « dans la Personne du Christ » et non en la sienne, c’est-à-dire à « revêtir les sentiments qui sont dans le Christ Jésus » et à écouter et agir en son Nom. Or le Christ Jésus n’est pas venu pour juger ou condamner, mais pour libérer et guérir, pour sauver, c’est-à-dire « rendre la santé » et en particulier la santé intérieure, celle du fond de l’être. S’il en est ainsi, pourquoi craindre de venir remettre son mal et ses blessures, son péché, à celui qui est à la fois le « Médecin et le Remède ». Puissions-nous, sans crainte, remettre la vérité de notre vie dans ce qu’elle a de meilleure et de moins bon, le péché, dans le cœur du Christ qui a déjà tout porté sur la croix par le don de sa vie mais qui ne peut l’assumer définitivement que par notre adhésion. Celle-ci passe par la reconnaissance et la confession de notre péché pour qu’il puisse l’extirper de notre vie et nous rendre à la Paix du cœur. Fort de celle-ci et de la lumière qui l’accompagne, nous pourrons repartir sur le chemin d’un Amour renouvelé.

Il est bon de méditer sur la formule d'absolution qui révèle l'Amour infini de Dieu qui est "Communion d'Amour" et veut nous faire participant de cette communion :

« Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ! Par la mort et la Résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, N. , je vous pardonne tous vos péchés. »

Alors, pourquoi attendre ? ... Choisis la Vie !

Parole du jour
Lc 7, 24-30
Jeudi 15 décembre

Après le départ des envoyés de Jean Baptiste,
Jésus se mit à parler de lui aux foules :
« Qu'êtes-vous allés voir au désert ?
Un roseau agité par le vent ?...
Alors, qu'êtes-vous allés voir ?
Un homme aux vêtements luxueux ?
Mais ceux qui portent des vêtements magnifiques
et mènent une vie de plaisir sont dans les palais des rois.
Alors, qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ?
Oui, je vous le dis ; et bien plus qu'un prophète !
C'est de lui qu'il est écrit :
Voici que j'envoie mon messager en avant de toi,
pour qu'il prépare le chemin devant toi.
Je vous le dis : Parmi les hommes,
aucun n'est plus grand que Jean ;
et cependant le plus petit dans le royaume de Dieu
est plus grand que lui
Tout le peuple qui a écouté Jean, y compris les publicains,
a reconnu la justice de Dieu en recevant le baptême de Jean.
Mais les pharisiens et les docteurs de la Loi,
en ne recevant pas ce baptême,
ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. »


Le Royaume de Dieu, c'est la Parole, l'enseignement de Jésus, c'est Jésus Lui-même qui est en et par Lui-même l'enseignement, car il ne dit rien qu'il ne fait. Accueillir sa Parole, c'est l'accueillir lui-même. Il est le Royaume. Aussi, celui qui l'écoute, se met à son école, se laisse transformé par sa Parole et sa Présence est plus grand que Jean Baptiste qui n'a pas eu ce privilège et donc n'a pas passé la porte du Nouveau Testament. Ce qui n'enlève rien à sa sainteté car il a été un homme juste, témoin de la vérité et fidèle à ce qu'il avait reçu et à ce qu'il croyait. Mais il ne pouvait allé jusqu'à s'ouvrir à la pleine révélation de l'Amour de Dieu et à l'identité d'un Dieu qui n'est qu'Amour. Nous avons cette grâce ... qu'en faisons-nous ?