(Dimanche 10 janvier)
(Jn 3, 22-30)
Le peuple venu auprès de Jean Baptiste était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.
Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus puissant que moi.
Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d’autres encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Hérode, prince de Galilée, avait reçu des reproches de Jean
au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère,
et au sujet de tout ce que lui, Hérode, avait fait de mal.
A tout le reste il ajouta encore ceci :
il fit enfermer Jean Baptiste en prison.
Comme tout le peuple se faisait baptiser
et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi,
alors le ciel s’ouvrit.
L’Esprit Saint descendit sur Jésus,
sous une apparence corporelle,
comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre :
« C’est toi mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. »
(Jn 3, 22-30)
Le peuple venu auprès de Jean Baptiste était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.
Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus puissant que moi.
Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner
pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d’autres encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Hérode, prince de Galilée, avait reçu des reproches de Jean
au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère,
et au sujet de tout ce que lui, Hérode, avait fait de mal.
A tout le reste il ajouta encore ceci :
il fit enfermer Jean Baptiste en prison.
Comme tout le peuple se faisait baptiser
et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi,
alors le ciel s’ouvrit.
L’Esprit Saint descendit sur Jésus,
sous une apparence corporelle,
comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre :
« C’est toi mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. »
Le baptême de Jean était un baptême donné selon l'Ancien Testament. Un appel à suivre la Thora. L'eau, en effet, dans la Bible, est le symbole de la "Parole de Dieu". Plongé dans l'eau, le baptisé s'engageait à vivre de la Parole de Dieu par une conversion de vie. Mais comme tout l'Ancien Testament le montre, l'homme ne peut par lui-même accomplir cet ajustement sur la Parole de Dieu.
En Jésus qui se fait baptiser, c'est toute l'humanité dont il s'est fait solidaire en se faisant homme, qui est plongée avec et en Lui. C'est ainsi que l'eau du Jourdain elle-même est sanctifiée car c'est celui qui est la Parole de Dieu qui est plongée dans l'élément (l'eau) qui en est le symbole. C'est ainsi qu'en Jésus, l'Humanité est rendu capable de conversion : "La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. C’est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d’ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnable, justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur. Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien." (Tt 2, 11-12) Cette grâce, c'est Jésus lui-même : "Après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ". (Jn 1, 17) La grâce, c'est la Parole pleinement ajustée. Il est cette Parole qui nous réajuste ...
Son baptême est aussi préfiguration de sa Passion et de sa mort : Plongé dans la mort par le don libre de sa vie, dans son dernier souffle, il répand le Souffle divin, celui qui porte la Parole : "Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit (ou répandit l'Esprit)." (Jn 19, 30) C'est dans l'instant ultime du don de sa vie, sommet de l'Amour, que l'Esprit renouvelle l'Humanité qu'Il s'est unie en la réajustant sur la Parole. Comme en Lui, il n'y a aucune détérioration de quelqu'ordre que ce soit, Il est sans péché, Il ne peut demeurer dans la mort et rebondit dans la vie. En Lui, nous sommes ressuscité.
Notre propre baptême réalise ce processus : "Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui ... Sa mort est une mort au péché une fois pour toutes; mais sa vie est une vie à Dieu. Et vous de même, considérez que vous êtes morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus." (Rm 6, 8-11) "Le ciel s'ouvre, signe de la réconciliation avec le Père, l'Esprit descend et la voix du Père se fait entendre : « C’est toi mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. » Cette Parole dite à Jésus, le Fils bien-aimé, est dite à chacun d'entre nous. Après avoir été baptisé "Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit", le célébrant explique : "Tu es devenu une création nouvelle, tu a revêtu le Christ." (Rituel)
En Jésus qui se fait baptiser, c'est toute l'humanité dont il s'est fait solidaire en se faisant homme, qui est plongée avec et en Lui. C'est ainsi que l'eau du Jourdain elle-même est sanctifiée car c'est celui qui est la Parole de Dieu qui est plongée dans l'élément (l'eau) qui en est le symbole. C'est ainsi qu'en Jésus, l'Humanité est rendu capable de conversion : "La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. C’est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d’ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnable, justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur. Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien." (Tt 2, 11-12) Cette grâce, c'est Jésus lui-même : "Après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ". (Jn 1, 17) La grâce, c'est la Parole pleinement ajustée. Il est cette Parole qui nous réajuste ...
Son baptême est aussi préfiguration de sa Passion et de sa mort : Plongé dans la mort par le don libre de sa vie, dans son dernier souffle, il répand le Souffle divin, celui qui porte la Parole : "Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit (ou répandit l'Esprit)." (Jn 19, 30) C'est dans l'instant ultime du don de sa vie, sommet de l'Amour, que l'Esprit renouvelle l'Humanité qu'Il s'est unie en la réajustant sur la Parole. Comme en Lui, il n'y a aucune détérioration de quelqu'ordre que ce soit, Il est sans péché, Il ne peut demeurer dans la mort et rebondit dans la vie. En Lui, nous sommes ressuscité.
Notre propre baptême réalise ce processus : "Si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui ... Sa mort est une mort au péché une fois pour toutes; mais sa vie est une vie à Dieu. Et vous de même, considérez que vous êtes morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus." (Rm 6, 8-11) "Le ciel s'ouvre, signe de la réconciliation avec le Père, l'Esprit descend et la voix du Père se fait entendre : « C’est toi mon Fils : moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. » Cette Parole dite à Jésus, le Fils bien-aimé, est dite à chacun d'entre nous. Après avoir été baptisé "Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit", le célébrant explique : "Tu es devenu une création nouvelle, tu a revêtu le Christ." (Rituel)