mardi 12 octobre 2010

Parole du jour
Lc 11, 47-54
Mercredi 15 octobre

Jésus disait aux docteurs de la Loi :
Malheureux êtes-vous,
parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes,
alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez
les actes de vos pères, puisque eux,
ils ont tué les prophètes,
et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C'est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit :
Je leur enverrai des prophètes et des apôtres,
ils tueront les uns et en persécuteront d'autres.
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang
de tous les prophètes qui a été versé
depuis la création du monde,
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie,
qui a péri entre l'autel et le sanctuaire.
Oui, je vous le déclare :
cette génération devra en rendre compte.
Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi,
parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ;
vous-mêmes n'êtes pas entrés,
et ceux qui essayaient d'entrer,
vous les en avez empêchés. »
Après que Jésus fut parti de là,
les scribes et les pharisiens se mirent
à lui en vouloir terriblement,
et ils le harcelaient de questions ;
ils étaient à l'affût pour s'emparer d'une de ses paroles.

Malheureux ! Ce mot revient comme un refrain dans la bouche de Jésus. Il ne dit pas : "Malheur !" comme s'il lançait sur docteurs de la Loi, les foudres du ciel. Jésus ne condamne pas, il cherche à les sortir de leur enfermement, à les réveiller. Il les appelle à la conversion ... pour leur bien. C'est leur comportement qui les rend malheureux. Car il ne vont pas bien. Leur hargne contre Jésus le montre. Mais ils sont de mauvaise foi, trop imbus d'eux-mêmes et de leur bien-être personnel pour l'entendre. En les appelant à la conversion, Jésus veut aussi les ouvrir à ce qui peut leur apporter la paix du cœur, à leur vocation d'homme : le respect et le bien de l'autre, du prochain, et le premier de ces prochains, c'est Dieu Lui-même ... Aussi, ce qu'ils font à l'homme, ils le font à Dieu : "Celui qui dit "j'aime Dieu" et qui n'aime pas son frère est un menteur. Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment pourrait-il aimer le Dieu qu'il ne voit pas. Oui, voilà le commandement que nous avons reçu de lui : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère." (1 jn 4, 20-21)