lundi 11 février 2013

 Parole du jour
Lc 6, 53-56
Lundi 11 février

Jésus et ses disciples, ayant traversé le lac, 
abordèrent à Génésareth et accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
 ils parcoururent toute la région, 
et se mirent à transporter les malades sur des brancards
 là où l'on apprenait sa présence.
Et dans tous les endroits où il était, 
dans les villages, les villes ou les champs, 
on déposait les infirmes sur les places. 
Ils le suppliaient de leur laisser toucher 
ne serait-ce que la frange de son manteau. 
Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

L'homme a besoin de guérison. Et nous sommes tous de ceux-là. Et Jésus aime être touché. Or, aujourd'hui beaucoup de baptisés sont aveugles et ne le voit même plus. Ils vivent leur vie, inconscient de leurs blessures ou dans le déni, ne reconnaissant pas avoir besoin d'être guéri. Jésus n'a pas de réalité pour eux. ils vivent bien sans lui. C'est sans doute qu'ils ne l'ont pas encore rencontré ou qu'ils se font une fausse représentation de lui. Quand le "vrai" Jésus, celui de l’Évangile, est accueilli dans une vie, c'est un bouleversement, comme ce le fut pour Paul sur le chemin de Damas et combien d'autres. Une véritable amitié se fait jour, une relation sans contrainte qui chasse les ténèbres et laisse jaillir la lumière. L'Amour est guérissant. Jésus est Amour par nature. Si nous voulons le comprendre ... avec le cœur, reposons-nous au pied de la croix et laissons-nous habités par le don qu'il nous fait de lui-même. Chaque Sacrement est porteur de cette grâce que nous avons a expérimenter ensemble en Église, pour en être témoin à tout vent : "Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés". C'est-à-dire : "guéris" !