(vendredi 17 juillet)
(Mt 12, 1-8)En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat,
à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim ;
ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent :
« Voilà que tes disciples font
ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit :
« N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim,
ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu,
et ils mangèrent les pains de l'offrande ;
or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons,
mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi
que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple,
manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole :
C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n'auriez pas condamné
ceux qui n'ont commis aucune faute.
Car le Fils de l'homme est maître du sabbat. »
Qu'est-ce que la miséricorde ? En hébreu, "Rarham" signifie : "entrailles maternelles". Faire miséricorde, c'est "donner la vie", "vouloir la vie pour autrui". En ce sens, Dieu est "Miséricordieux". Comme une mère, il ne peut que donner la vie et il fera tout pour sortir l'égaré de la situation mortelle où il s'est enfer-mé. La croix est par excellence "Parole de miséricorde". Dieu, comme le ferait une mère, donne sa vie pour que son enfant ait la Vie. Ainsi, le Sacrement du Baptême est le Sacrement de la Nouvelle Naissance : "Tu es devenu une création nouvelle ..."
La Personne est donc première par rapport à des lois où des règles qui sont là pour baliser son chemin. Jean Cassien, (365-435 env.) qui rencontra et interviewa plusieurs "Pères du désert" écrit dans son livre "Les conférence" que "Les veilles, le jeûne etc ... sont des moyens et non le but de la vie chrétienne ... Le but est toujours la "charité" et le chemin la "pureté du cœur". Faire du moyen le but, c'est tomber dans l'idolâtrie en faisant un absolu d'une réalité transitoire. De même pour le "Sabbat". Si celui-ci est le signe du "repos de Dieu" le septième jour, c'est que Dieu s'est reposé car il vit que ce qu'il avait fait était bon, que la vie jaillissait pure et belle. Mais si ce n'est pas le cas, il faut agir en conséquence pour qu'à nouveau jaillissent la Vie. Jésus lui-même dit dans l'Évangile que "Lui et son Père travaille toujours". Tant que la vie de l'homme est amoindrie par le péché, Dieu ne peut trouver le repos. Ce qui est dit dans le livre de la Genèse a signification avant la chute de l'homme. Et si "le Fils de l'homme est Maître du Sabbat" c'est que l'homme est plus grand que la prescription du Sabbat. Il est des cas où "la lettre tue" car elle enfer-me et paralyse. Jésus libère le paralysé. Combien de fois guérit-il le jour du Sabbat ? "Jésus leur dit : "Est-il permis, le jour du Sabbat, de faire le bien plutôt que le mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer." (Mc 3, 4) St Paul met en garde par ces simples mots : "La lettre tue, l'Esprit vivifie" (2Co 3, 6) Nous ne sommes plus sous la "lettre", mais sous " l'ombre de l'Esprit ". Ce qui ne veut pas dire, bien-sûr, qu'il ne faut pas des "Règles". Mais il faut les remettre à leur juste place ...
La Personne est donc première par rapport à des lois où des règles qui sont là pour baliser son chemin. Jean Cassien, (365-435 env.) qui rencontra et interviewa plusieurs "Pères du désert" écrit dans son livre "Les conférence" que "Les veilles, le jeûne etc ... sont des moyens et non le but de la vie chrétienne ... Le but est toujours la "charité" et le chemin la "pureté du cœur". Faire du moyen le but, c'est tomber dans l'idolâtrie en faisant un absolu d'une réalité transitoire. De même pour le "Sabbat". Si celui-ci est le signe du "repos de Dieu" le septième jour, c'est que Dieu s'est reposé car il vit que ce qu'il avait fait était bon, que la vie jaillissait pure et belle. Mais si ce n'est pas le cas, il faut agir en conséquence pour qu'à nouveau jaillissent la Vie. Jésus lui-même dit dans l'Évangile que "Lui et son Père travaille toujours". Tant que la vie de l'homme est amoindrie par le péché, Dieu ne peut trouver le repos. Ce qui est dit dans le livre de la Genèse a signification avant la chute de l'homme. Et si "le Fils de l'homme est Maître du Sabbat" c'est que l'homme est plus grand que la prescription du Sabbat. Il est des cas où "la lettre tue" car elle enfer-me et paralyse. Jésus libère le paralysé. Combien de fois guérit-il le jour du Sabbat ? "Jésus leur dit : "Est-il permis, le jour du Sabbat, de faire le bien plutôt que le mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer." (Mc 3, 4) St Paul met en garde par ces simples mots : "La lettre tue, l'Esprit vivifie" (2Co 3, 6) Nous ne sommes plus sous la "lettre", mais sous " l'ombre de l'Esprit ". Ce qui ne veut pas dire, bien-sûr, qu'il ne faut pas des "Règles". Mais il faut les remettre à leur juste place ...
(Jésus confronté aux pharisiens)