lundi 4 octobre 2010

Saint François d'Assise
Lundi 4 octobre

Rien ne peut empêcher le Soleil de rayonner

Il faudrait toujours remercier Dieu. Même quand tout ne s’arrange pas comme nous le voudrions. Mais, c’est difficile. Nous manquons toujours à l’espérance. Quand j’étais jeune je demandais parfois des comptes à Dieu, lorsque les choses n’allaient pas comme je le désirais. Et si Dieu faisait la sourde oreille, je me troublais, je m’irritais même. A présent, je ne demande plus aucun compte à Dieu. J’ai compris que cette attitude était enfantine et ridicule. Dieu est comme le soleil. Qu’on le voie ou qu’on ne le voie pas, qu’il apparaisse ou qu’il se cache, il rayonne. Allez empêcher le soleil de rayonner ! Et bien, on ne peut davantage empêcher Dieu de ruisseler de miséricorde !

A la différence du soleil qui rayonne sans nous et par-dessus nos têtes, Dieu a voulu que sa bonté passe par le cœur des hommes. C’est là quelque chose de merveilleux et de redoutable. Il dépend de chacun de nous, pour notre part, que les hommes éprouvent ou non la miséricorde de Dieu. Voilà pourquoi la bonté est une si grande chose. (Tiré du livre La Sagesse d'un Pauvre)

La rencontre du lépreux

Un soir, en se promenant à cheval, François rencontre un lépreux. D'habitude, François, comme tout le monde d'ailleurs, s'enfuit dès qu'un lépreux s'approche d'un peu trop près. La lèpre est une maladie très contagieuse, et la peur de l'attraper, met le malade en dehors de toute vie avec les gens de la ville. Tout le monde fuit dès que la clochette du lépreux retentit ! Pourtant, cette fois – là, François s'arrête, prend le lépreux dans ses bras et l'embrasse ; il remonte à cheval, et quand il se retourne pour saluer une dernière fois le lépreux, celui – ci a disparu. François comprend alors que c'est Jésus lui même qui se présentait à lui sous les traits du lépreux.

Les deux récit se rejoignent. A chacun de trouver le lien et son implication dans sa vie ...