lundi 6 avril 2009

Parole du jour
(Mardi-Saint 7 avril)
(Is 49, 1-6)

Écoutez-moi, îles lointaines !
Peuples éloignés, soyez attentifs !

J'étais encore dans le sein maternel

quand le Seigneur m'a appelé ;

j'étais encore dans les entrailles de ma mère

quand il a prononcé mon nom.

Il a fait de ma bouche une épée tranchante,

il m'a protégé par l'ombre de sa main ;
il a fait de moi sa flèche préférée,

il m'a serré dans son carquois.
Il m'a dit :

« Tu es mon serviteur,
Israël,
en toi je me glorifierai. »
Et moi, je disais :

« Je me suis fatigué pour rien,

c'est pour le néant,
c'est en pure perte
que j'ai usé mes forces. »
Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur,

ma récompense auprès de mon Dieu.

Maintenant le Seigneur parle,

lui qui m'a formé dès le sein de ma mère
pour que je sois son serviteur,

que je lui ramène Jacob
et que je lui rassemble Israël.
Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur,

c'est mon Dieu qui est ma force.

Il parle ainsi :

«C'est trop peu que tu sois mon serviteur

pour relever les tribus de Jacob

et ramener les rescapés d'Israël :

je vais faire de toi la lumière des nations,
pour que mon salut
parvienne
jusqu'aux extrémités de la terre.»


Il est bon de lire ces textes sur le "Serviteur" et de s'en imprégner. Laisse résonner en toi cette Parole qui préfigure de Jésus, le Serviteur fidèle : "Je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre" et encore "J'ai du prix au yeux du Seigneur, c'est lui qui est ma force". Cette dernière Parole qui lui convient bien-sûr, je peux aussi la dire et redire car elle est aussi vrai pour moi : "J'ai du prix au yeux du Seigneur ..." La laisser pénétrer mon cœur m'apporte la sérénité et la paix. Je suis aimé de Dieu ! En cette Semaine, c'est ce dont il veut m' assurer à nouveau. La Croix en est l'assurance ... la Résurrection la réalisation. L'Amour donne la Vie !
(Photo " en Israël" par Pat. Renier)
Parole du jour
(Lundi-Saint 6 avril)
(Is 42, 1-7)
Ainsi parle le Seigneur :
Voici mon serviteur que je soutiens,
mon élu en qui j’ai mis toute ma joie.
J’ai fait reposer sur lui mon esprit;
devant les nations,
il fera paraître le jugement que j’ai prononcé.
Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton,
on n'entendra pas sa voix sur la place publique.
Il n'écrasera pas le roseau froissé,
il n'éteindra pas la mèche qui faiblit,
il fera paraître le jugement en toute fidélité.
Lui ne faiblira pas, lui ne sera pas écrasé,
jusqu'à ce qu'il impose mon jugement dans le pays,
et que les îles lointaines
aspirent à recevoir ses instructions.
Ainsi parle Dieu, le Seigneur,
qui crée les cieux et les déploie :
il dispose la terre avec sa végétation,
il donne la vie au peuple qui l'habite,
et le souffle à ceux qui la parcourent :
Moi, le Seigneur, je t'ai appelé selon la justice,
je t'ai pris par la main, je t'ai mis à part,
j'ai fait de toi mon Alliance avec le peuple
et la lumière des nations ;
tu ouvriras les yeux des aveugles,
tu feras sortir les captifs de leur prison,
et de leur cachot ceux qui habitent les ténèbres.

Hier, la méditation s'achevait sur le fait que Jésus était Serviteur (la vraie Royauté) et que la clef du vrai bonheur était d'être serviteur. Ce passage du livre d'Isaïe le confirme : "Voici mon Serviteur que je soutiens, mon élu en qui j'ai mis toute ma joie; je fais reposer sur lui mon Esprit ..." Au début de cette Semaine-Sainte, laissons-nous habités par ce passage de l'Ecriture que nous offre la Liturgie.
(Photo : "Chemin de croix à Jérusalem" par Pat. Renier)