Jn 15, 26-27; 16, 1-4
Lundi 30 mai
À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples :
« Quand viendra le Défenseur,
que je vous enverrai d'auprès du Père,
lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père,
il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous rendrez témoignage,
vous qui êtes avec moi depuis le commencement.
Je vous dis tout cela pour que vous ne risquiez pas de tomber
On vous exclura de la synagogue.
Et même, l'heure vient où tous ceux qui vous tueront
s'imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu.
Ils le feront parce qu'ils ne connaissent ni le Père ni moi.
Mais voici pourquoi je vous dis tout cela :
quand cette heure sera venue,
vous vous souviendrez que je vous l'avais dit.
Je ne vous l'ai pas dit dès le commencement,
parce que j'étais avec vous. »
Lundi 30 mai
À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples :
« Quand viendra le Défenseur,
que je vous enverrai d'auprès du Père,
lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père,
il rendra témoignage en ma faveur.
Et vous aussi, vous rendrez témoignage,
vous qui êtes avec moi depuis le commencement.
Je vous dis tout cela pour que vous ne risquiez pas de tomber
On vous exclura de la synagogue.
Et même, l'heure vient où tous ceux qui vous tueront
s'imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu.
Ils le feront parce qu'ils ne connaissent ni le Père ni moi.
Mais voici pourquoi je vous dis tout cela :
quand cette heure sera venue,
vous vous souviendrez que je vous l'avais dit.
Je ne vous l'ai pas dit dès le commencement,
parce que j'étais avec vous. »
"Il est question plusieurs fois de l’ « heure » dans ce passage. La première occurrence concerne Notre Seigneur : « A l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père », c'est-à-dire lorsqu’il entre dans sa Passion ; puis le deux autres concernent les disciples : « L’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu » ; « Quand cette heure sera venue » - c'est-à-dire l’heure du martyr, du témoignage suprême, ou encore de la communion du disciple à la Passion de son Maître.
Il est clair qu’un tel témoignage est au-dessus de nos forces, comme il fut au-dessus des forces des premiers apôtres : souvenons-nous de Pierre qui a renié trois fois par peur de subir le même sort que Jésus. Comment ferions-nous mieux que lui ? Et pourtant, le jour vint où le même homme fut capable de glorifier son Maître en donnant sa vie pour lui. Entre l’apôtre présomptueux qui prétendait suivre Jésus partout où il irait, et le martyr de Rome, il faut situer la Pentecôte, le don de l’Esprit. C’est bien ce que dit Jésus dans notre passage : « L’Esprit de vérité qui procède du Père rendra témoignage en ma faveur ». C’est donc lui l’Esprit Saint, qui rend témoignage en nous ; seul l’Esprit peut nous donner la lumière et la force d’être témoins de l’Evangile au prix de notre vie ..." (P. Joseph-Marie) Il y a d'ailleurs deux manières de donner sa vie : les Pères dans la foi ont distingué entre le "Martyr rouge" qui correspond au don de sa vie par une mort brutal produite par les ennemis de la foi, et le "Martyr blanc", au don de sa vie dans le quotidien d'une vie normale, par une suite du Christ dans une conversion continuelle et le service.
Il est clair qu’un tel témoignage est au-dessus de nos forces, comme il fut au-dessus des forces des premiers apôtres : souvenons-nous de Pierre qui a renié trois fois par peur de subir le même sort que Jésus. Comment ferions-nous mieux que lui ? Et pourtant, le jour vint où le même homme fut capable de glorifier son Maître en donnant sa vie pour lui. Entre l’apôtre présomptueux qui prétendait suivre Jésus partout où il irait, et le martyr de Rome, il faut situer la Pentecôte, le don de l’Esprit. C’est bien ce que dit Jésus dans notre passage : « L’Esprit de vérité qui procède du Père rendra témoignage en ma faveur ». C’est donc lui l’Esprit Saint, qui rend témoignage en nous ; seul l’Esprit peut nous donner la lumière et la force d’être témoins de l’Evangile au prix de notre vie ..." (P. Joseph-Marie) Il y a d'ailleurs deux manières de donner sa vie : les Pères dans la foi ont distingué entre le "Martyr rouge" qui correspond au don de sa vie par une mort brutal produite par les ennemis de la foi, et le "Martyr blanc", au don de sa vie dans le quotidien d'une vie normale, par une suite du Christ dans une conversion continuelle et le service.