(Samedi 9 janvier)
(Jn 3, 22-30)
(Jn 3, 22-30)
Jésus se rendit en Judée,
accompagné de ses disciples ;
il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, de son côté,
baptisait à Aïnone,près de Salim,
où l'eau était abondante.
On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter
avec un Juif à propos des bains de purification.
Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent :
« Rabbi, celui qui était avec toi
de l'autre côté du Jourdain,
celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit :
« Un homme ne peut rien s'attribuer,
sauf ce qu'il a reçu du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit :
Je ne suis pas le Messie,
je suis celui qui a été envoyé devant lui.
L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ;
quant à l'ami de l'époux, il se tient là,
il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux.
C'est ma joie, et j'en suis comblé.
Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue. »
accompagné de ses disciples ;
il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, de son côté,
baptisait à Aïnone,près de Salim,
où l'eau était abondante.
On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter
avec un Juif à propos des bains de purification.
Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent :
« Rabbi, celui qui était avec toi
de l'autre côté du Jourdain,
celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit :
« Un homme ne peut rien s'attribuer,
sauf ce qu'il a reçu du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit :
Je ne suis pas le Messie,
je suis celui qui a été envoyé devant lui.
L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ;
quant à l'ami de l'époux, il se tient là,
il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux.
C'est ma joie, et j'en suis comblé.
Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue. »
Il est des paroles qu'il faut méditer car elles sont porteuses de paix et de bonheur. Ainsi de celles-ci : "Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu du Ciel". St Paul écrira : "Que n'as-tu que tu n"aies reçu ?". Alors, comment se faire propriétaire de ce que l'on a, en particulier de ses dons ? ... Tout est pour le service d'autrui. Il y a une complémentarité dans les dons pour que nous ayons tous besoin les uns des autres et qu'ensemble nous nous disions "Dieu" de qui nous avons tout reçu. Et notre joie doit être celle de l'ami de l'Epoux lorsque nous voyons notre sœur ou notre frère en humanité s'épanouir, s'accomplir : "L'Epoux, c'est celui a qui l'épouse appartient; quant à l'ami de l'Epoux, il se tient là, il entend la voix de l'Epoux, et il en est tout joyeux ..." Cela demande un dessaisissement de soi comme lorsque Jésus quitte ses vêtements pour laver les pieds de ses disciples, un décentrement : "Lui, il faut qu'Il grandisse et que moi je diminue."