Lc 7, 36-50
Dimanche 13 juin
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui.
Jésus entra chez lui et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse.
Elle avait appris que Jésus
mangeait chez le pharisien,
et elle apportait un vase précieux plein de parfum.
Tout en pleurs,
elle se tenait derrière lui,
à ses pieds,
et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus.
Elle les essuyait avec ses cheveux,
les couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela,
le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même :
« Si cet homme était prophète,
il saurait qui est cette femme qui le touche,
et ce qu'elle est : une pécheresse. »
Jésus prit la parole :
« Simon, j'ai quelque chose à te dire.
- Parle, Maître. »
Jésus reprit :
« Un créancier avait deux débiteurs ;
le premier lui devait cinq cents pièces d'argent,
l'autre cinquante.
Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser,
il remit à tous deux leur dette.
Lequel des deux l'aimera davantage ? »
Simon répondit :
« C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble.
— Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon :
« Tu vois cette femme ?
Je suis entré chez toi,
et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ;
elle, elle les a mouillés de ses larmes
et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as pas embrassé ;
elle, depuis son entrée,
elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds.
Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ;
elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds.
Je te le dis :
si ses péchés, ses nombreux péchés,
sont pardonnés,
c'est à cause de son grand amour.
Mais celui à qui on pardonne peu
montre peu d'amour. »
Puis il s'adressa à la femme :
« Tes péchés sont pardonnés. »
Les invités se dirent :
« Qui est cet homme,
qui va jusqu'à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme :
« Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! »
Dimanche 13 juin
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui.
Jésus entra chez lui et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse.
Elle avait appris que Jésus
mangeait chez le pharisien,
et elle apportait un vase précieux plein de parfum.
Tout en pleurs,
elle se tenait derrière lui,
à ses pieds,
et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus.
Elle les essuyait avec ses cheveux,
les couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela,
le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même :
« Si cet homme était prophète,
il saurait qui est cette femme qui le touche,
et ce qu'elle est : une pécheresse. »
Jésus prit la parole :
« Simon, j'ai quelque chose à te dire.
- Parle, Maître. »
Jésus reprit :
« Un créancier avait deux débiteurs ;
le premier lui devait cinq cents pièces d'argent,
l'autre cinquante.
Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser,
il remit à tous deux leur dette.
Lequel des deux l'aimera davantage ? »
Simon répondit :
« C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble.
— Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon :
« Tu vois cette femme ?
Je suis entré chez toi,
et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ;
elle, elle les a mouillés de ses larmes
et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as pas embrassé ;
elle, depuis son entrée,
elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds.
Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ;
elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds.
Je te le dis :
si ses péchés, ses nombreux péchés,
sont pardonnés,
c'est à cause de son grand amour.
Mais celui à qui on pardonne peu
montre peu d'amour. »
Puis il s'adressa à la femme :
« Tes péchés sont pardonnés. »
Les invités se dirent :
« Qui est cet homme,
qui va jusqu'à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme :
« Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! »
Jésus utilise le mot agapé pour parler de l'amour, celui dont le sens est le plus spirituel. En agissant comme elle l’a fait, la femme a exercé de l’amour envers Jésus. Elle lui a lavé les pieds de ses larmes elle les a essuyés de ses cheveux et elle les a parfumés ensuite. Elle a exercé de l’amour envers Jésus, parce qu’elle a donné de sa personne pour lui apporter un peu de confort. C’est cela l’idée maîtresse de l’Evangile ! L’égard que l’on manifeste pour les autres a plus de valeur que tous les rites, toutes les argumentations, tous les commandements de la Loi. Par son geste cette femme a su prendre de ce qui était à elle pour le seul bien être de Jésus.
Ses larmes, ses cheveux, son parfum ! A quoi cela sert-il ? A rien ! Jésus ne sortira pas plus riche de cette aventure, mais il en sortira honoré et grandi. Le pharisien n’a pas honoré Jésus, il a mis du soupçon dans ses pensées et il n’a pas respecté les règles de bien séance à son égard. Même s’il lui a offert un repas Jésus ne sort en rien grandi par la relation que l’autre a établie avec lui. (J. Besset)