Parole du jour
Jeudi 8 novembre
Lc 14, 15-24
Jeudi 8 novembre
Lc 14, 15-24
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !' Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ? Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue !' De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Il est étonnant de voir comment l'homme est enclin à "enfoncer" son frère en humanité : "Cet homme fait bon accueil aux pécheurs ..." Quelle triste maladie que le "Jugement" lorsqu'il est synonyme de "condamnation". "Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour "juger" le monde mais pour le sauver." Ici juger à la connotation de "condamner". Ce que Dieu attend de nous pour ceux qu'Il considèrent comme ses enfants, c'est ce que Lui désire pour eux : le bonheur. C'est ce que veulent signifier les deux paraboles : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !' Et Dieu n'a pas hésité à prendre la place de celui qui est ou se met dans le malheur, pour l'en sortir. Et celui qui "juge" dans le sens exprimé plus haut, est dans le malheur car il s'enferme dans l'orgueil et la suffisance. Il est capable de juger Dieu Lui-même, de Le condamner. C'est ce qui s'est passé lors de la passion et de la mort de Jésus lui-même, "Dieu, né du vrai Dieu", Dieu devenu l'un de nous. Combien nous le condamnons souvent dans les autres : "Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait." Nous sommes bien heureux que Dieu ne nous ressemble pas. Il n'y a finalement qu'une seule béatitude. St Jean l'exprime dans sa 1ère lettre : "Nous le verrons tel qu'Il est car nous Lui seront semblables". Lui être semblable ! Il reste beaucoup de chemin à parcourir mais il n'y en a pas d'autre. Il est "le Chemin, la Vérité et la Vie."