Jn 11, 45-57
(Samedi 27 mars)
Quand Lazare fut sorti du tombeau,
les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie
et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens
pour leur raconter ce qu'il avait fait.
Les chefs des prêtres et les pharisiens
convoquèrent donc le grand conseil ;
ils disaient :
« Qu'allons-nous faire ?
Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous continuons à le laisser agir,
tout le monde va croire en lui,
et les Romains viendront détruire
notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l'un d'entre eux, Caïphe,
qui était grand prêtre cette année-là, leur dit :
« Vous n'y comprenez rien ;
vous ne voyez pas quel est votre intérêt :
il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple,
et que l'ensemble de la nation ne périsse pas.»
Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ;
mais, comme il était grand prêtre cette année-là,
il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation.
Or, ce n'était pas seulement pour la nation,
c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.
(Samedi 27 mars)
Quand Lazare fut sorti du tombeau,
les nombreux Juifs, qui étaient venus entourer Marie
et avaient donc vu ce que faisait Jésus, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens
pour leur raconter ce qu'il avait fait.
Les chefs des prêtres et les pharisiens
convoquèrent donc le grand conseil ;
ils disaient :
« Qu'allons-nous faire ?
Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous continuons à le laisser agir,
tout le monde va croire en lui,
et les Romains viendront détruire
notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l'un d'entre eux, Caïphe,
qui était grand prêtre cette année-là, leur dit :
« Vous n'y comprenez rien ;
vous ne voyez pas quel est votre intérêt :
il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple,
et que l'ensemble de la nation ne périsse pas.»
Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ;
mais, comme il était grand prêtre cette année-là,
il fut prophète en révélant que Jésus allait mourir pour la nation.
Or, ce n'était pas seulement pour la nation,
c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.
Il est étonnant de voir les chefs des prêtres et les pharisiens reconnaître que Jésus "accomplit un grand nombre de signes" et ne pas comprendre qui Il est. Ces signes ils les voient, les constatent, peuvent même les toucher, ainsi de la résurrection de Lazare, et malgré cela ils ne croient pas. Ils ont peur pour leurs intérêts ... On comprend que Jésus est agacé lorsqu'ils lui demandent des signes, car ceux-ci n'ont aucun impact sur eux, ils sont blindés dans la forteresse de leur mauvaise foi. Pour exemple : "Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas. Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits ; de même, le Fils de l’homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits. " (Mt 12, 38-40) Le seul signe que Jésus propose, c'est celui dont ils seront acteurs en le conduisant à la mort : La Croix. Ce qui correspond bien à la prophétie de Caïphe : " il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple ...". Jésus explique lui même peu de temps avant sa passion : "Élevé de terre j'attirerai tous les hommes à moi." (Jn 12, 32) Ce qui rejoint l'Évangile de ce jour : "Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés."
Voici que nous entrons dans la Semaine Sainte, regardons Jésus qui librement donne sa vie pour la multitude. On croit lui ôter, c'est Lui qui la donne ... et aujourd'hui, l'Église est dépositaire de ce Don dont la grâce est devenu permanente pour nous, en particulier dans la Parole et les Sacrements...
Voici que nous entrons dans la Semaine Sainte, regardons Jésus qui librement donne sa vie pour la multitude. On croit lui ôter, c'est Lui qui la donne ... et aujourd'hui, l'Église est dépositaire de ce Don dont la grâce est devenu permanente pour nous, en particulier dans la Parole et les Sacrements...