mercredi 29 août 2012

 Parole du jour
Mt 24, 42-51
Jeudi 30 août

 Jésus parlait à ses disciples de sa venue :« Veillez, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra.Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.Mais si ce mauvais serviteur se dit : 'Mon maître s'attarde', et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue : il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Il est des questions devant lesquelles ils ne faut point fuir ... Pourquoi la vie ? ... Pourquoi la mort ? ... Quel sens donner à tout cela ? ... Beaucoup évitent de s'y arrêter et cherchent à chasser l'angoisse :
"On s'intéresse, on s'amuse, on se passionne : la curiosité s'étale sur plus d'objets. On se fatigue, on retombe à plat, la vie n'est pas changée, ce nouveau n'a rien renouvelé en nous : aucune source n'a jailli." (Maurice Zundel) C'est bien de "Source" qu'il s'agit ! Écouter son cœur ... écouter la vie ... Se poser ... Apprendre le silence pour rejoindre la "Source" et s'y ajuster. Apprendre à quitter l'extériorité des choses et leurs apparences pour rejoindre l'intériorité et "bâtir sur le Roc" ! Dieu est Roc !
Ecoutons l'expérience de St Augustin : 
"Je t'ai aimée bien tard, Beauté si ancienne et si nouvelle, je t'ai aimée bien tard ! Mais voilà : tu étais au-dedans de moi quand j'étais au-dehors, et c'est dehors que je te cherchais ; dans ma laideur, je me précipitais sur la grâce de tes créatures. Tu étais avec moi, et je n'étais pas avec toi. Elles me retenaient loin de toi, ces choses qui n'existeraient pas si elles n'existaient en toi. Tu m'as appelé, tu as crié, tu as vaincu ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé mon aveuglement ; tu as répandu ton parfum, je l'ai respiré et je soupire maintenant pour toi ; je t'ai goûtée, et j'ai faim et soif de toi ; tu m'as touché et je me suis enflammé pour obtenir la paix qui est en toi."
Se tenir prêt c'est "lâcher prise" en se lâchant soi-même, pour que jaillisse la Source ! ...