(Samedi 12 mai)
(Jn 15, 18-21)
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples:
"Si le monde a de la haine contre vous,
sachez qu'il en a eu d'abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde,
le monde vous aimerait, car vous seriez à lui.
Mais vous n'appartenez pas au monde,
puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ;
voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite :
Le serviteur n'est pas plus grand que son maître.
Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi.
Si l'on a observé ma parole,
on observera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi,
parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.
(Jn 15, 18-21)
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples:
"Si le monde a de la haine contre vous,
sachez qu'il en a eu d'abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde,
le monde vous aimerait, car vous seriez à lui.
Mais vous n'appartenez pas au monde,
puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ;
voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite :
Le serviteur n'est pas plus grand que son maître.
Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi.
Si l'on a observé ma parole,
on observera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi,
parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.
Je
connais une personne qui a connu l'injustice. Elle s'est interrogée sur
la façon dont elle devait se comporter, sur ce que la Parole de Dieu
disait à ce propos. Quel était le commandement essentiel que Dieu
donnait dans la Bible, Parole de Vie. Elle a relu la Bible de A à Z et à
découvert ceci : le grand commandement, après celui de l'amour, le
commandement qui conduit l'amour à son accomplissement, c'est "N'ayez pas peur". Cette parole, d'une manière ou d'une autre, revient continuellement dans les Écritures. Et
Jésus, dans les Évangiles, la redit à bien des reprises. Un seul
exemple, la tempête apaisée. Aux Apôtres effrayés par l'imminence du
naufrage, Jésus dit : "Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi." La FOI est donc le remède à la peur. Les Apôtres demanderont à Jésus : "Augmente en nous la foi." Et Jésus leur dira : "Si
vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous diriez à
cette montagne : 'Vas te jeter dans la mer, et elle irait'." Où en sommes-nous de notre confiance en Jésus ? "Hors de moi vous ne pouvez rien faire" nous rappelait-il encore dans l'Évangile de Mercredi et il invitait à "demeurer en lui comme il demeure en nous".
Jésus a connu l'injustice, ô combien, et il est resté dans la paix
profonde, debout dans la confiance envers son Père. On a cru le
détruire, mais la mort n'a pas eu de prise sur lui car il recevait tout
du Père. Il est ressuscité ! Ainsi dans nos vies si nous nous recevons
de Jésus. Notre vocation chrétienne est un appel à tout vivre dans notre
existence comme lui a vécu la sienne, dans la sérénité et la confiance,
dans la Foi. Nous ferons alors l'expérience de la Paix et de la joie
profonde, et cela au cœur même de l'injustice. Voici ce qu'écrit le P.
Nathanaël Pujos : "Le
chrétien a un devoir impératif de joie et, bien souvent, cette joie
mesure sa foi. Car elle signifie : "Quoi que je traverse, je sais que la
victoire est certaine. Je sais que rien n'est grave, sinon l'immense
amour de Dieu." Je terminerais par ce passage du psaume 17, 10-20 : " Au jour de ma défaite, ils m'attendaient (mes ennemis), mais j'avais le Seigneur pour appui. Et lui m'a dégagé, mis au large, il m'a libéré car il m'aime."
Sur le tableau de Jérôme Boch proposé pour cette méditation, on voit comment Jésus reste serein, en paix, au cœur-même de l'injustice, comme si celle-ci ne le touchait pas. Il est posée à l'intérieur, sur le cœur du Père. Véronique, en bas à gauche, qui représente l'Église, est ajustée sur cette paix, car elle est en pleine communion avec Jésus. Et le "bon larron, au dessus à droite, est en chemin vers celle-ci, vers cette "demeurance" en Jésus : "Aujourd'hui même, tu seras avec moi en paradis".
Sur le tableau de Jérôme Boch proposé pour cette méditation, on voit comment Jésus reste serein, en paix, au cœur-même de l'injustice, comme si celle-ci ne le touchait pas. Il est posée à l'intérieur, sur le cœur du Père. Véronique, en bas à gauche, qui représente l'Église, est ajustée sur cette paix, car elle est en pleine communion avec Jésus. Et le "bon larron, au dessus à droite, est en chemin vers celle-ci, vers cette "demeurance" en Jésus : "Aujourd'hui même, tu seras avec moi en paradis".