mercredi 22 septembre 2010

Parole du jour
Lc 9, 7-9
Jeudi 23 septembre

Hérode, prince de Galilée,
apprit tout ce qui se passait,
et il ne savait que penser,
parce que certains disaient que Jean le Baptiste
était ressuscité d'entre les morts.
D'autres disaient :
« C'est le prophète Élie qui est apparu. »
D'autres encore :
« C'est un prophète d'autrefois qui est ressuscité. »
Quant à Hérode, il disait :
« Jean, je l'ai fait décapiter ;
mais qui est cet homme dont j'entends tellement parler ? »
Et il cherchait à le voir.

La personne de Jésus pose question. Lorsqu'on veut mettre la main sur Lui, il échappe. Impossible de le posséder. Il est un homme libre de la liberté de Dieu. Cette liberté se montrera dans toute sa splendeur au moment de sa Passion : "Ma vie, nul ne la prend, c'est moi qui la donne." Sa souffrance et sa mort prennent alors une autre dimension : celle de l'amour et de la vie. Le mal n'a aucune prise sur Lui. Nous aussi nous sommes appelés à vivre les différente circonstances de notre vie dans la grâce de cette liberté-là. Dans le film "Des hommes et des dieux" sur les "moines martyrs de Tibhirine", le Frère Luc dit au frère Christian : "La mort ne me fait pas peur car je suis un homme libre."
Contemplons à nouveau le chemin de croix de Jérôme Bosh. Il nous aidera à le comprendre ...

Parole du jour
Lc 9, 1-6
Mercredi 22 septembre

01 Jésus convoqua les Douze,
et il leur donna pouvoir et autorité
pour dominer tous les esprits mauvais
et guérir les maladies ;
02 il les envoya proclamer le règne de Dieu
et faire des guérisons.
03 Il leur dit :
« N'emportez rien pour la route,
ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ;
n'ayez pas chacun une tunique de rechange.
04 Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison,
restez-y ; c'est de là que vous repartirez.
05 Et si les gens refusent de vous accueillir,
sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds :
ce sera pour eux un témoignage. »
06 Ils partirent, et ils allaient de village en village,
annonçant la Bonne Nouvelle
et faisant partout des guérisons.

Jésus qui annonce la Bonne Nouvelle, proclame le règne de Dieu, celui de l'Amour, et en donne les signes par les délivrances et guérisons qu'il accomplit, donne à ses disciples de prolonger sa mission. A travers eux, c'est à l'Église qu'il donne mission. Le Pape Paul VI a écrit dans l'exhortation apostolique "Evangelii nuntiandi" : "Née de la mission de Jésus, l'Église est à son tour envoyée par Jésus. L'Église reste dans le monde lorsque le Seigneur de gloire retourne au Père. Elle reste comme le signe à la fois opaque et lumineux d'une nouvelle présence de Jésus, de son départ et de sa permanence. Elle le prolonge et le continue. Or c'est avant tout sa mission et sa condition d'évangélisateur qu'elle est appelée à continuer. Car la communauté chrétienne n'est jamais close sur elle-même. En elle, la vie intime - vie de prière, écoute de la Parole et de l'enseignement des apôtres, charité fraternelle vécue, pain partagé - n'a tout son sens que lorsqu'elle devient témoignage, provoque l'admiration et la conversion, se fait prédication et annonce de la Bonne Nouvelle. C'est ainsi toute l'Église qui reçoit mission d'évangéliser et l'œuvre de chacun est importante pour le tout ..." Et je voudrais rappeler ici les paroles de la prière de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité : "Que je te sois une humanité de surcroit en laquelle tu renouvelles ton mystère."