Parole du jour
Lc 13, 1-9
Samedi 26 octobre
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus
l'affaire des Galiléens
que
Pilate avait fait massacrer
pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit :
Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands
pécheurs
que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ;
Eh bien non, je vous le dis ;
et si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées
Et ces dix-huit personnes tuées
par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu'elles étaient plus coupables
que tous les autres
habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ;
Eh bien non, je vous le dis ;
et si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole :
Jésus leur disait encore cette parabole :
« Un homme avait un figuier planté
dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva
pas.
Il dit alors à son vigneron :
Il dit alors à son vigneron :
'Voilà trois ans que je viens
chercher du fruit sur ce figuier,
et je n'en trouve pas. Coupe-le.
A
quoi bon le laisser épuiser le sol ?'
Mais le vigneron lui répondit :
Mais le vigneron lui répondit :
'Seigneur, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir.
Sinon, tu le couperas.' »
Souvent nous vivons comme si notre vie ici-bas était sans fin. Or un accident est vite arrivé, une crise cardiaque où autre chose de semblable qui en quelques instants peuvent nous conduire à quitter cette terre pour l'autre rive. Les premiers moines au désert cultivaient en particulier deux pensées : celle du "Souvenir de Dieu" par la prière et la rumination de la Parole de Dieu; puis celle de la mort, non de façon morbide, mais afin de ne pas oublier que la patrie définitive n'était pas en ce monde qui passe. Ces pensées permettaient de vivre l'instant dans sa plénitude comme déjà l'éternité et d'être prêt, autant que possible, au passage. La lucidité de l'instant les conduisaient à la conscience de leurs péchés et donc à un état de conversion continuelle vers Celui qui seul pouvait les en libérer, ce Dieu dont il gardait le souvenir et qui les rejoignait en Jésus Christ, leur seul Sauveur. La prière de Jésus qui est né au désert et qui est la prière essentielle avec le Notre Père, en Orient, en témoigne : "Seigneur Jésus, Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur."