vendredi 3 avril 2009

Parole du jour
(Vendredi 3 avril)
(Jn 10, 33-38)

Les Juifs lui répondirent :
« Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider,
c'est parce que tu blasphèmes :
tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »

Jésus leur répliqua :
« Il est écrit dans votre Loi :

J'ai dit : Vous êtes des dieux
.
Donc, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait,
la Loi les appelle des dieux ;
et l'Écriture ne peut pas être abolie.

Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde,
vous lui dites :
'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit :
Je suis le Fils de Dieu.

Si je n'accomplis pas les œuvres de mon Père,
continuez à ne pas me croire.

Mais si je les accomplis,
quand bien même vous refuseriez de me croire,
croyez les œuvres.
Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus,
que le Père est en moi, et moi dans le Père. »


L'œuvre de Dieu est principalement de deux sortes dans la Bible : "Donner la vie" , "libérer de l'oppression".
"Donner la vie", c'est l'œuvre de création (Gn 1, 1 à 2,4a). Sans cesse Dieu "donne la vie" et chacun, nous sommes toujours en devenir donc en acte de création car "Dieu ne veut pas nous créer sans nous" (Maurice Zundel)
Sur ce chemin, il y a l'oppression du péché (Gn 3, 1-24) symbolisé par l'esclavage en Égypte (Ex 1, 8- 22 sq). Par l'intermédiaire de Moïse, Dieu libère son peuple, c'est le passage de la mer rouge et la liberté. L'oppresseur (les Égyptiens), lui, est englouti .... Dieu libère son Peuple de l'oppression. Tous et chacun Il nous libère de l'oppression du péché pour nous rendre à la vie.
Le Sabbat fait mémoire de ces deux réalités essentielles (Ex 20, 11; Dt 5, 15). Lorsque Jésus , nouveau Moïse, parle des œuvres qu'il accomplit et qui lui rendent témoignage, il fait référence à la libération qu'il réalise et à la vie qu'il donne à travers les actes de délivrance, de guérison et de pardon qu'il pose. Ces actes sont œuvres de Dieu et révéle son identité de Fils de Dieu. Ces œuvres, il les accomplit aujourd'hui encore à travers son Eglise. Et en Eglise en particulier par les Sacrements. Savons-nous le reconnaître ?