Mc 8, 14-21
mercredi 16 février
Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde.
On lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher.
Jésus prit l'aveugle par la main et le conduisit hors du village.
Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains.
Il lui demandait : « Est-ce que tu vois quelque chose ? »
Ayant ouvert les yeux, l'homme disait :
« Je vois les gens, ils ressemblent à des arbres,
et ils marchent. »
Puis Jésus, de nouveau,
imposa les mains sur les yeux de l'homme ;
celui-ci se mit à voir normalement,
il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya chez lui en disant :
« Ne rentre même pas dans le village. »
mercredi 16 février
Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde.
On lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher.
Jésus prit l'aveugle par la main et le conduisit hors du village.
Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains.
Il lui demandait : « Est-ce que tu vois quelque chose ? »
Ayant ouvert les yeux, l'homme disait :
« Je vois les gens, ils ressemblent à des arbres,
et ils marchent. »
Puis Jésus, de nouveau,
imposa les mains sur les yeux de l'homme ;
celui-ci se mit à voir normalement,
il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya chez lui en disant :
« Ne rentre même pas dans le village. »
Combien souvent nous sommes des aveugles. Nous croyons voir et ne voyons pas. Jésus lui-même le dira : "Il ont des yeux et ne voient pas." Combien il est possible de voir avec les yeux de chair ce qu'on ne peut voir qu'avec les yeux du cœur. Voir avec les yeux de chair conduit immanquablement au jugement car la chair ne peut comprendre ce qui vient du cœur et prend source dans le cœur du Christ. Le regard du Christ en relevait certains, comme Matthieu de son bureau de publicain, car c'était un regard plein de lumière et d'amour ... il en dérangeait d'autres incapable de l'accueillir et de s'en laisser transformer. De là toutes ces paroles sans fondement véritable, qui accusent et détruisent. Le Christ l'a payé de sa vie. Siméon l'avait annoncé à Marie sa Mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division ..." Sa famille même voudra le récupérer : "Il a perdu le sens !" Le jugement est une triste maladie qui déforme la vérité et ne veut l'entendre : "Ils ont des oreilles et n'entendent pas !". Il est négation de l'autre, habité par la haine, sans pardon : "Ils m'ont haï sans raison." ... Oui, le Christ en a fait les frais. Comment n'en serait-il pas de même du disciple : "Le disciple n'est pas plus grand que son Maître ..." "L'arbre se reconnaît à ses fruits ..." dira Jésus. Ils ne peuvent non plus les reconnaître et s'en réjouir. Il est deux mondes, le passage de l'un à l'autre demande de changer de rive comme le propose Jésus a ses disciples et demande une conversion et beaucoup d'humilité. Oui, Jésus ouvre nos yeux et que se réalise pour nous ce qui s'est réalisé pour l'aveugle : "il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté." Donne-nous de voir avec ton regard de lumière et d'amour et d'entendre selon les battements de ton cœur.