(Samedi 14 mars)
Jésus dit encore :
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père :
'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.'
Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait,
et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune
en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé,
une grande famine survint dans cette région,
et il commença à se trouver dans la misère.
Il partit donc pour aller chez son père.
Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ;
il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques :
'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller.
Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ;
il était perdu, et il est retrouvé' ...
(Lc 15, 11-24)
Jésus dit encore :
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père :
'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.'
Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait,
et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune
en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé,
une grande famine survint dans cette région,
et il commença à se trouver dans la misère.
Il partit donc pour aller chez son père.
Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ;
il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques :
'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller.
Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ;
il était perdu, et il est retrouvé' ...
(Lc 15, 11-24)
Dans la monde juif du temps de Jésus, un père ne se serait jamais abaissé à courir vers son fils pour le prendre dans ses bras. Il lui aurait demandé des comptes. Or le Père dont Jésus parle, agit ainsi : "il court vers son fils" ... Il ne s'arrête pas au comportement de son fils, mais à la personne de son fils et immédiatement il le sort de sa boue et le réhabilite dans sa relation avec lui, dans sa filiation. Et il se réjouit de son salut. Ce Père, Jésus le connaît bien puisqu'il s'agit de son Père. De celui-ci, il dit : "Le Fils ne fait rien qu'il ne voit faire au Père. Ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement." (Jn 5, 19) Dieu est Père comme ce "Père miséricordieux". Jésus est miséricordieux comme ce Père, et il nous demande de faire de même : "soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux." (Lc 6, 36)