Parole du jour
Lc 17, 7-10
mardi 12 novembre
mardi 12 novembre
Jésus disait aux Apôtres :
« Lequel d'entre vous,
« Lequel d'entre vous,
quand son
serviteur vient de labourer
ou de garder les bêtes,
lui dira à son
retour des champs : 'Viens vite à table' ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt :
Ne lui dira-t-il pas plutôt :
'Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir,
le
temps que je mange et que je boive.
Ensuite tu pourras manger et boire à
ton tour.'
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi,
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi,
quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a
commandé,
dites-vous :
'Nous sommes des serviteurs quelconques :
nous
n'avons fait que notre devoir.' »
La (première) leçon à tirer est que le seul et véritable maître, c’est
Dieu le Père. La seconde, qui en découle, est que les serviteurs, ce
sont les apôtres. Mais pas n’importe quels serviteurs. La Bible de la
liturgie traduit « des serviteurs quelconques». La Bible de Jérusalem
traduit « des serviteurs inutiles ». En fait, derrière le terme grec qui
littéralement signifie bien « inutile » se cache une locution araméenne
qui signifie « rien de plus ». Autrement dit, il ne s’agit pas
d’interpréter les paroles de Jésus comme une dépréciation du travail du
serviteur par le maître. Le Père ne déprécie en rien le travail des
apôtres. Mais ces-derniers sont simplement invités à demeurer à leur
place comme de « simples serviteurs » et « rien de plus ». L’apôtre doit
garder présent à l’esprit qu’en tout la grâce le précède, l’accompagne
et accomplit la peine qu’il se donne dans la construction de la
communauté.(F. Elie - homélies.fr)