Mc 10, 28-31
Mardi 1er mars
Pierre se mit à dire à Jésus :
« Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis :
personne n'aura quitté,
à cause de moi et de l'Évangile,
une maison, des frères, des soeurs,
une mère, un père,
des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà,
le centuple : maisons, frères, soeurs,
mères, enfants et terres,
avec des persécutions, et,
dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
et les derniers seront les premiers. »
Mardi 1er mars
Pierre se mit à dire à Jésus :
« Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis :
personne n'aura quitté,
à cause de moi et de l'Évangile,
une maison, des frères, des soeurs,
une mère, un père,
des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà,
le centuple : maisons, frères, soeurs,
mères, enfants et terres,
avec des persécutions, et,
dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
et les derniers seront les premiers. »
Il est étonnant de constater comment la dépossession conduit à la communion. Il est des liens qui nous enchaînent et nous empêche d'exister. Combien de parents qui gardent l'emprise sur leurs enfants même une fois mariés. Ce qui d'ailleurs produit des drames conjugaux. Car on ne se marie pas à trois ou à quatre, mais à deux : "l'homme (la femme) quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme (à son mari) et tous deux ne feront plus qu'un." Tant que l'on est possessif envers une personne ou même un objet, on a un fil à la patte. L'épanouissement naît de deux libertés, celle laissée à l'autre et celle que je m'octroie en permettant à l'autre d'être lui-même. En comprenant bien que la liberté va toujours dans le sens du plus grand bien. Or permettre à l'autre d'exister pour lui-même, c'est lui offrir le plus grand bien, et me permettre à moi-même d'exister pour moi-même. L'amitié comme l'amour prennent racine dans ce respect mutuel. Avec Dieu, il en est de même. Combien de fois le faisons-nous prisonnier de nos désirs et de nos peurs. Dieu a le droit d'exister pour lui-même et nous devons l'aimer dans ce respect de sa Personne comme il nous aime dans le respect de la notre. Il ne s'impose et ne nous oblige jamais. Il s'incline devant notre dignité ... qui nous vient de Lui. Tout quitter, c'est ainsi s'ouvrir à une vraie communion, une vraie relation où deux libertés se rencontrent et se respectent, dans le désir du plus grand bien de l'autre selon la voie qui est la sienne et qui est propre à chacun. L'Évangile ouvre nos cœurs à cette bonne nouvelle.