samedi 4 avril 2009

Parole du jour
(Dimanche 5 avril)
(Ph 2, 6-11)

Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu,
n’a pas jugé bon de revendiquer son droit

d’être traité à l’égal de Dieu ;

mais au contraire, il se dépouilla lui-même

en prenant la condition de serviteur.

Devenu semblable aux hommes

et reconnu comme un homme à son comportement,

il s'est abaissé lui-même

en devenant obéissant jusqu'à mourir,

et à mourir sur une croix.

C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ;

il lui a conféré le Nom
qui surpasse tous les noms,
afin qu'au Nom de Jésus,

aux cieux, sur terre et dans l'abîme,

tout être vivant tombe à genoux,

et que toute langue proclame :

« Jésus Christ est le Seigneur »,

pour la gloire de Dieu le Père.


Jésus dira dans son enseignement : "Qui s'abaisse sera élevé". Il s'est abaissé lui-même. De Dieu qu'il était, il a pris la condition de serviteur, s'est fait homme, a été crucifié ... Tout cela, par amour pour nous. Et l'amour a été le plus fort : Dieu l'a élevé au dessus de tout. Il est ressuscité ! Il nous montre le chemin, à nous qui avons souvent des idées de grandeur trop humaine, au détriment des autres. Il s'est fait le serviteur. C'est la clef du bonheur.
(Jésus serviteur : "Lavement des pieds")
Parole du jour
(Samedi 4 avril)
(Jn 11, 48-53)

"Si nous continuons à le laisser agir,
tout le monde va croire en lui,
et les Romains viendront détruire
notre Lieu saint et notre nation. »

Alors, l'un d'entre eux, Caïphe,
qui était grand prêtre cette année-là, leur dit :
« Vous n'y comprenez rien ;

vous ne voyez pas quel est votre intérêt :
il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple,
et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. »

Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ;
mais, comme il était grand prêtre cette année-là,
il fut prophète en révélant
que Jésus allait mourir pour la nation.

Or, ce n'était pas seulement pour la nation,
c'était afin de rassembler
dans l'unité les enfants de Dieu dispersés.

A partir de ce jour-là,
le grand conseil fut décidé à le faire mourir.


Dans le livre du prophète Jérémie, nous trouvons ce passage qui éclaire notre Evangile où Caïphe se fait prophète sans le savoir : "Parcourez les rues de Jérusalem, regardez donc, renseignez-vous, cherchez sur ses places si vous découvrez un homme, un qui pratique le droit, qui recherche la vérité : alors je pardonnerai à cette ville." (Jr 5, 1) Cette Parole aussi est prophétique, car cet homme nous le connaissons : Jésus, vrai Dieu et vrai homme, pratiquant le droit et recherchant la vérité. A Pilate qui l'interroge lors de son jugement, il répondra : "Je suis venu pour rendre témoignage à la vérité." Sans Lui, point de Salut ! Dans son dernier souffle, il prononcera ces paroles d'où jaillira, pour nous, la Vie : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."