(Samedi 13 juin)
(Mt 5, 33-37)Comme les disciples
s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait: "Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens:
Tu ne feras pas de faux serments,
mais tu t'acquitteras de tes serments envers le Seigneur.
Eh bien moi, je vous dis de ne faire aucun serment,
ni par le ciel, car c'est le trône de Dieu,
ni par la terre, car elle est son marchepied,
ni par Jérusalem, car elle est la Cité du grand Roi.
Et tu ne jureras pas non plus sur ta tête,
parce que tu ne peux pas rendre
un seul de tes cheveux blanc ou noir.
Quand vous dites 'oui', que ce soit un 'oui',
quand vous dites 'non', que ce soit un 'non'.
Tout ce qui est en plus vient du Mauvais.
La loi de Moïse interdisait absolument le parjure ou la violation des serments. Au temps du Christ, les déclarations assermentées étaient si fréquentes et la casuistique les concernant si compliquée qu’on en abusait grossièrement. Ceci conduisait à un grand manque de respect envers le nom de Dieu. Jésus établit ici le critère que ses disciples devront appliquer dans leurs vies. Il est fondé sur le rétablissement de la confiance mutuelle et de la sincérité. Le diable est "le père du mensonge" (Jn 8,44). Il s’ensuit que les relations humaines ne doivent pas être basée sur la fraude et la supercherie. Dieu étant vérité, les enfants du Royaume doivent fonder leurs relations sur la vérité. Jésus a constamment condamné l’hypocrisie dans ses enseignements et il a loué la sincérité comme une des plus hautes vertus : " Voici un véritable Israélite en qui il n’est point d’artifice." dit-il en parlant de Nathanaël en Jn 1, 47. Lui même dit être venu pour "rendre témoignage à la vérité". Il n'a été que "OUI".