Dimanche 03 novembre
Jésus traversait la ville de Jéricho.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d'impôts,
et c'était quelqu'un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il n'y arrivait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui devait passer par là.
Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l'interpella :
« Zachée, descends vite :
aujourd'hui il faut que j'aille demeurer dans ta maison. »
Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient :
« Il est allé loger chez un pécheur. »
Mais Zachée, s'avançant, dit au Seigneur :
« Voilà, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j'ai fait du tort à quelqu'un,
je vais lui rendre quatre fois plus. »
Alors Jésus dit à son sujet :
« Aujourd'hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d'Abraham.
En effet, le Fils de l'homme est venu chercher
et sauver ce qui était perdu. »
Zachée,
un publicain, comme Matthieu. Un homme rejeté de ses compatriotes en
raison de sa collaboration avec les romains ... et de l'argent qu'il
se met dans la poche en collectant les impôts ...
Comme pour Matthieu, l'attitude de Jésus a son égard ne se calque pas sur l'extérieur. Jésus voit le cœur. Il ne s'arrête pas au péché, il va directement à la personne. Et cette personne, il l'aime : "Dieu ne fait pas de différence entre les personnes". Et même, Jésus s'invite chez lui comme il s'invite chez chacune : "Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs." dira-t'il. Jésus ne peut rentrer que dans la maison dont la porte est ouverte. Et souvent c'est le péché qui ouvre la porte car la faiblesse et la reconnaissance de son incapacité à marcher droit par soi-même rend humble et ouvre au salut : "Il reçut Jésus avec joie." Ceux qui se croient "justes" se font les juges des autres et ne voient pas la "poutre qu'ils ont dans l'œil". L'amour, ils ne connaissent pas. Vivre dans cette état, ce n'est pas la joie ! ... A l'extérieur il se montre fort mais à l'intérieur c'est la tristesse et l'enfermement.
Comme pour Matthieu, l'attitude de Jésus a son égard ne se calque pas sur l'extérieur. Jésus voit le cœur. Il ne s'arrête pas au péché, il va directement à la personne. Et cette personne, il l'aime : "Dieu ne fait pas de différence entre les personnes". Et même, Jésus s'invite chez lui comme il s'invite chez chacune : "Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs." dira-t'il. Jésus ne peut rentrer que dans la maison dont la porte est ouverte. Et souvent c'est le péché qui ouvre la porte car la faiblesse et la reconnaissance de son incapacité à marcher droit par soi-même rend humble et ouvre au salut : "Il reçut Jésus avec joie." Ceux qui se croient "justes" se font les juges des autres et ne voient pas la "poutre qu'ils ont dans l'œil". L'amour, ils ne connaissent pas. Vivre dans cette état, ce n'est pas la joie ! ... A l'extérieur il se montre fort mais à l'intérieur c'est la tristesse et l'enfermement.
L'accueil réciproque de Jésus et de Zachée ouvre une relation lumineuse qui conduit Zachée à reconnaître ses erreurs et donc à la conversion et au bien-être : "Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu."
A méditer :
Voici l'autre devant moi, Seigneur
je dois le regarder "lui"
au-delà de ma sympathie ou de mon antipathie,
au-delà de mes idées et de ses idées,
de mon comportement et de son comportement.
Je dois "lui" permettre d'exister devant moi,
tel qu'il est en son être profond,
et non pas l'obliger à l'attaque,
à la défensive, à la comédie.
Je dois le respecter, autre que moi ,
et non pas le saisir pour moi,
le gagner à mes idées, l'entrainer à ma suite.
Je dois être pauvre devant "lui",
ne pas l'écraser ni l'humilier,
ni l'obliger à la reconnaissance.
Car il est unique, Seigneur, et donc riche,
d'une richesse que je ne possède pas,
et c'est moi le pauvre qui me tiens à sa porte,
nu, dépouillé, pour apercevoir
au fond de son coeur ton visage,
ô Christ ressuscité, qui m'invite et me sourit.
Michel Quoist