dimanche 1 novembre 2015
Parole du jour
Lc 14, 15-24
Mardi 3 novembre
Mardi 3 novembre
Au cours du repas chez un chef des
pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : «
Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus
lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité
beaucoup de monde. À l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux
invités : 'Venez, maintenant le repas est prêt.' Mais tous se mirent à
s'excuser de la même façon. Le premier lui dit : 'J'ai acheté un champ,
et je suis obligé d'aller le voir ; je t'en prie, excuse-moi.' Un autre
dit : 'J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je
t'en prie, excuse-moi.' Un troisième dit : 'Je viens de me marier, et,
pour cette raison, je ne peux pas venir.' À son retour, le serviteur
rapporta ces paroles à son maître. Plein de colère, le maître de maison
dit à son serviteur : 'Dépêche-toi d'aller sur les places et dans les
rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles
et les boiteux.' Le serviteur revint lui dire : 'Maître, ce que tu as
ordonné est fait, et il reste de la place.' Le maître dit alors au
serviteur : 'Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour
faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le
dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne profitera de mon
dîner.' »
Si nous considérons que le "Royaume de
Dieu" n'est pas un lieu, ni quelque chose, mais "Quelqu'un", Jésus
Lui-même, cette parabole est éclairante. Ce qui conduit à la béatitude,
c'est la relation à Jésus, la communion avec Lui ...
Il est un repas auquel les chrétiens sont
invités, l'Eucharistie. Combien aujourd'hui trouvent des excuses pour
vaquer à autre chose, ne répondant pas à l'invitation de Jésus. Pourtant
ce repas donne la vie en abondance, la Vie de Jésus Lui-même. C'est
Lui-même qui se donne en nourriture, une nourriture qui régénère et
restaure notre être dans toutes ses dimensions : "Prenez et mangez, ceci
est mon Corps livré pour vous ... mon Sang versé pour vous ...". Cette
nourriture est celle de l'Amour.
Comment peut-on se priver d'une telle
nourriture, c'est la preuve d'une non-foi dans les paroles de Jésus et
dans sa Présence et d'un enfermement dans le contingent dans lequel on
met sa foi.
Nombre de nos frères en humanité qui ne
connaissent pas Jésus mais qui inconsciemment, par la droiture de leur
conscience, vivent de sa Présence et agissent selon sa Parole, entrent
en communion avec Lui.
Déjà dans les Évangiles, voyons-nous Jésus donner en exemples la foi des païens : le centurion : "Jamais je n'ai trouvé autant de foi en Israël !"; la cananéenne : "Va, ta foi t'a guérie !" Et il avertit : "Les publicains et les prostituées seront avant vous dans le Royaume des cieux". Oui, "Seigneur, augmente en nous la foi." Et rends-nous cohérent avec la grâce de notre baptême et notre nom de "chrétien".
Jn 5, 24-29
Mercredi 2 novembre
Jésus disait aux Juifs : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui écoute ma parole et croit au Père qui m'a envoyé, celui-là obtient la vie éternelle et il échappe au Jugement, car il est déjà passé de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l'heure vient — et c'est maintenant — où les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d'avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne soyez pas surpris ; l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux vont entendre sa voix, et ils sortiront : ceux qui ont fait le bien, ressuscitant pour entrer dans la vie ; ceux qui ont fait le mal, ressuscitant pour être jugés. »
Commentaire
Au
lendemain de la fête de tous les saints où l’Eglise célèbre dans la
joie la communion des saints et le salut des hommes, saint Odilon,
cinquième Abbé de Cluny, a institué, à la fin du 1er millénaire, pour
ses monastères très nombreux en Europe, la « Fête des morts ». Par
celle-ci, il a voulu exhorter ses moines à prier de manière particulière
pour les morts, contribuant ainsi mystérieusement à leur accès à la
pleine communion avec Dieu. A partir de l’abbaye de Cluny, l’usage
s’est peu à peu répandu d’intercéder solennellement pour les défunts par
une célébration qui est en vigueur dans l’Eglise universelle depuis le
XIIIè sc et que nous appelons aujourd’hui : « la Commémoraison (ou
Commémoration) des défunts ».
Ecoutons Jean Paul II nous en donner le sens :
« En priant pour les morts, l’Eglise contemple avant tout le mystère de la Résurrection du Christ qui, par sa Croix, nous obtient le salut et la vie éternelle. Aussi, avec saint Odilon, pouvons-nous redire sans cesse : « La croix m’est un refuge, la Croix m’est voie et vie [...]. La Croix est mon arme invincible. La Croix repousse tout mal. La croix dissipe les ténèbres ». La Croix du Seigneur nous rappelle que toute vie est habitée par la lumière pascale, qu’aucune situation n’est totalement perdue, car le Christ a vaincu la mort et nous ouvre le chemin de la vraie vie. La Rédemption « se réalise par le sacrifice du Christ, grâce auquel l’homme rachète la dette du péché et s’est réconcilié avec Dieu » (Tertio millennio adveniente, n. 7)...
Dans l’attente de voir la mort définitivement vaincue, des hommes «continuent sur terre leur pèlerinage; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore; d’autres enfin sont dans la gloire et contemplent la Trinité dans la pleine lumière » (Conc. oecum. Vatican II, Lumen gentium, n.49; cf. Eugène IV, bulle Laetantur coeli). Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la pleine communion avec Dieu (vision béatifique). Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des grâces qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle « nous répondons à la vocation profonde de l’Eglise » (Lumen gentium, n.51); « sauver des personnes qui aimeront Dieu éternellement » (Thérèse de Lisieux, Prières, 6; cf. Manuscrit A 77, r°). Pour les « personnes en état de purification », l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu; Mais il y a aussi la certitude que, le temps de purification achevé, la personne ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42; 62)...
J’encourage donc les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés, qu’ils entendent l’appel du Seigneur et s’ouvrent pleinement à son Amour pour toujours... »
Mt 5, 1-12
Dimanche 1er Novembre
Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait,
il gravit la montagne. Il s'assit,
et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche,
il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs :
ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte,
si l'on vous persécute
et si l'on dit faussement toute sorte de mal
contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse,
car votre récompense sera grande dans les cieux !
C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes
qui vous ont précédés. »
Dimanche 1er Novembre
Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait,
il gravit la montagne. Il s'assit,
et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche,
il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux :
ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent :
ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice :
ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux :
ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs :
ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix :
ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice :
le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte,
si l'on vous persécute
et si l'on dit faussement toute sorte de mal
contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse,
car votre récompense sera grande dans les cieux !
C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes
qui vous ont précédés. »
Lire ces béatitudes avec le cœur laisse se dessiner un visage, celui de Jésus lui-même :
- Jésus pauvre de cœur. Tout ce qu'il a dit et fait, il l'a reçu d'un autre : le Père.
- Jésus, doux et humble de cœur dont le joug est aisé et le fardeau léger ...
- Jésus qui a pleuré sur Jérusalem en voyant celle-ci esclave du mal, un mal qui le conduira à la croix ...
- Jésus affamé et assoiffé de Justice, lui qui n'a cherché que la libération des rejetés, s'asseyant à la table des pécheurs, conversant avec les païens et hérétiques, guérissant les malades ...
- Jésus miséricordieux, la croix en sera le signe définitif ...
- Jésus au cœur pur, lui qui était (qui est) sans péché et qui ne désirait pour les autres que cette pureté du cœur, source de vie ...
- Jésus artisan de paix qui jusqu'au bout appellera l'homme à la conversion : "C'est ma Paix que je vous laisse, c'est ma Paix que je vous donne."
- Jésus persécuté, insulté, flagellé, crucifié, donnant librement sa vie pour sauver la vie de ceux-là-mêmes qui le crucifiaient ...
- Jésus qui au cœur même de la souffrance exultait intérieurement de joie car son cœur était dans la paix et qu'il accomplissait l'œuvre définitive de l'Amour.
- Jésus pauvre de cœur. Tout ce qu'il a dit et fait, il l'a reçu d'un autre : le Père.
- Jésus, doux et humble de cœur dont le joug est aisé et le fardeau léger ...
- Jésus qui a pleuré sur Jérusalem en voyant celle-ci esclave du mal, un mal qui le conduira à la croix ...
- Jésus affamé et assoiffé de Justice, lui qui n'a cherché que la libération des rejetés, s'asseyant à la table des pécheurs, conversant avec les païens et hérétiques, guérissant les malades ...
- Jésus miséricordieux, la croix en sera le signe définitif ...
- Jésus au cœur pur, lui qui était (qui est) sans péché et qui ne désirait pour les autres que cette pureté du cœur, source de vie ...
- Jésus artisan de paix qui jusqu'au bout appellera l'homme à la conversion : "C'est ma Paix que je vous laisse, c'est ma Paix que je vous donne."
- Jésus persécuté, insulté, flagellé, crucifié, donnant librement sa vie pour sauver la vie de ceux-là-mêmes qui le crucifiaient ...
- Jésus qui au cœur même de la souffrance exultait intérieurement de joie car son cœur était dans la paix et qu'il accomplissait l'œuvre définitive de l'Amour.
Les Saints sont ceux qui ont laissé s'imprimer dans leurs cœurs et dans leur vie l'Image du Christ. St Paul écrit : "Ayez les sentiments qui sont dans le Christ Jésus." (Ph 2,5) Et il dira de lui-même : "
Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en
moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au
Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi"(Gal 2, 20)
Oui,
bienheureux Jésus qui nous a montré tant d'amour, tout l'amour ...
jusqu'au bout et qui nous appelle à la Sainteté qui n'a d'autre définition que cette réalité de l'amour tel que Jésus l'a vécu. En hébreu, le mot bienheureux est à traduire par "En
marche". Ceci nous concerne. Le chemin nous est tracé pour aujourd'hui et pour demain, pour toujours. Une voix
nous appelle : "Toi, suis-moi !"
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