Lundi 3 février
Jésus et ses disciples
arrivèrent sur l'autre rive du lac,
dans le pays de Géraséniens.
Comme Jésus descendait de la barque,
aussitôt un homme possédé d'un esprit mauvais
sortit du cimetière à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux
et personne ne pouvait plus l'attacher,
même avec une chaîne ;
en effet on l'avait souvent attaché
avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers,
et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour,
il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin,
il accourut, se prosterna devant lui
et cria de toutes ses forces :
« Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ?
Je t'adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! »
Jésus lui disait en effet :
« Esprit mauvais, sors de cet homme ! »
Et il lui demandait :
« Quel est ton nom ? »
L'homme lui répond :
« Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient Jésus avec insistance
de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline,
un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus :
« Envoie-nous vers ces porcs,
et nous entrerons en eux. »
Il le leur permit.
Alors ils sortirent de l'homme
et entrèrent dans les porcs.
Du haut de la falaise,
le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs,
et ils s'étouffaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite,
ils annoncèrent la nouvelle
dans la ville et dans la campagne,
et les gens vinrent voir ce qui s'était passé.
Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé
assis, habillé, et devenu raisonnable,
lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte.
Les témoins leur racontèrent l'aventure du possédé
et l'affaire des porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus
de partir de leur région.
Comme Jésus remontait dans la barque,
le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n'y consentit pas,
mais il lui dit :
« Rentre chez toi, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le Seigneur
a fait pour toi dans sa miséricorde. »
Alors cet homme s'en alla,
il se mit à proclamer dans la région de la Décapole
tout ce que Jésus avait fait pour lui,
et tout le monde était dans l'admiration.
arrivèrent sur l'autre rive du lac,
dans le pays de Géraséniens.
Comme Jésus descendait de la barque,
aussitôt un homme possédé d'un esprit mauvais
sortit du cimetière à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux
et personne ne pouvait plus l'attacher,
même avec une chaîne ;
en effet on l'avait souvent attaché
avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers,
et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour,
il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin,
il accourut, se prosterna devant lui
et cria de toutes ses forces :
« Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ?
Je t'adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! »
Jésus lui disait en effet :
« Esprit mauvais, sors de cet homme ! »
Et il lui demandait :
« Quel est ton nom ? »
L'homme lui répond :
« Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient Jésus avec insistance
de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline,
un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus :
« Envoie-nous vers ces porcs,
et nous entrerons en eux. »
Il le leur permit.
Alors ils sortirent de l'homme
et entrèrent dans les porcs.
Du haut de la falaise,
le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs,
et ils s'étouffaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite,
ils annoncèrent la nouvelle
dans la ville et dans la campagne,
et les gens vinrent voir ce qui s'était passé.
Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé
assis, habillé, et devenu raisonnable,
lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte.
Les témoins leur racontèrent l'aventure du possédé
et l'affaire des porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus
de partir de leur région.
Comme Jésus remontait dans la barque,
le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n'y consentit pas,
mais il lui dit :
« Rentre chez toi, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le Seigneur
a fait pour toi dans sa miséricorde. »
Alors cet homme s'en alla,
il se mit à proclamer dans la région de la Décapole
tout ce que Jésus avait fait pour lui,
et tout le monde était dans l'admiration.
En méditant cet Evangile, il m'est venu le passage du livre d'Ézéchiel : "Ainsi
parle le Seigneur DIEU: Je vais ouvrir vos tombeaux; je vous ferai
remonter de vos tombeaux, ô mon peuple, je vous ramènerai sur le sol
d'Israël. Vous connaîtrez que je suis le SEIGNEUR quand j'ouvrirai vos
tombeaux, et que je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple.
Je mettrai mon souffle en vous pour que vous viviez; je vous établirai
sur votre sol; alors vous connaîtrez que c'est moi le SEIGNEUR qui parle
et accomplis-oracle du SEIGNEUR." (Ez 37, 12-14)
Le péché conduit à la mort et sème la mort. Il suffit de regarder tous ces conflits qui régissent le monde et trop souvent la relation entre les hommes. Le "Péché" est indomptable et possède celui qui tombe dans ses griffes. Ses facettes sont légion, il s'incruste partout comme une lèpre, maladie incurable. L'homme s'est laissé piégé au jardin d'Éden lorsque le serpent le détourna du bien ... St Paul écrit dans sa lettre aux Romains : "Moi je suis un être de chair, vendu au pouvoir du péché. Vraiment ce que je fais je ne le comprends pas : car je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je hais ... Quand je veux faire le bien, : le mal seul se présente à moi. Car je me complais dans la loi de Dieu du point de vue de l'homme intérieur; mais j'aperçois une autre loi dans mes membres qui lutte contre la loi de ma raison et m'enchaine à la loi du péché ..." Et Paul de conclure : "Malheureux homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui me voue à la mort ? Grâces soient à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !" (Rm 8, 14-25) Il n'y a qu'une seule antidote : "Jésus-Christ Notre Seigneur". C'est "Par" Lui que nous sommes libérés : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! » Voici que l'homme possédé se retrouve délivré de ce qui entravait son existence : "assis, habillé, et devenu raisonnable". Expérience du Baptême, du Sacrement de Réconciliation ... de la Présence de Jésus accueillit au cœur de notre vie.
Le péché conduit à la mort et sème la mort. Il suffit de regarder tous ces conflits qui régissent le monde et trop souvent la relation entre les hommes. Le "Péché" est indomptable et possède celui qui tombe dans ses griffes. Ses facettes sont légion, il s'incruste partout comme une lèpre, maladie incurable. L'homme s'est laissé piégé au jardin d'Éden lorsque le serpent le détourna du bien ... St Paul écrit dans sa lettre aux Romains : "Moi je suis un être de chair, vendu au pouvoir du péché. Vraiment ce que je fais je ne le comprends pas : car je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je hais ... Quand je veux faire le bien, : le mal seul se présente à moi. Car je me complais dans la loi de Dieu du point de vue de l'homme intérieur; mais j'aperçois une autre loi dans mes membres qui lutte contre la loi de ma raison et m'enchaine à la loi du péché ..." Et Paul de conclure : "Malheureux homme que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui me voue à la mort ? Grâces soient à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !" (Rm 8, 14-25) Il n'y a qu'une seule antidote : "Jésus-Christ Notre Seigneur". C'est "Par" Lui que nous sommes libérés : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! » Voici que l'homme possédé se retrouve délivré de ce qui entravait son existence : "assis, habillé, et devenu raisonnable". Expérience du Baptême, du Sacrement de Réconciliation ... de la Présence de Jésus accueillit au cœur de notre vie.