dimanche 5 février 2012

Parole du jour
Mc 1, 30-31
Dimanche 5 février

"La belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre.
Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade.

Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main,
et il la fit lever.
La fièvre la quitta, et elle les servait."

(Mc 1, 30-31)

Comme aux lépreux, comme à la femme au flux de sang, comme à la petite fille de Jaïre, etc. ... à la belle-mère de Pierre, Jésus donne la vie. Il y a là encore une symbolique très riche qui nous touche profondément. Elle est au lit, dans la position couchée qui est celle de la mort. La fièvre montre combien elle est fortement atteinte et ne peut se relever par elle-même. Ses proches eux- mêmes n'y peuvent rien ... Dans la culture du temps de Jésus, la fièvre est le plus souvent regardée comme liée au péché ... Là encore, Jésus la "touche" et l'intégrité de son être rend l'intégrité à l'être de cette femme. Il la fait "lever". Toujours ce terme qui est le mouvement de la Résurrection. En cette femme, c'est le mystère de la mort et de la Résurrection qui s'accomplit et Jésus en est le pivot. Il la fait passer de la position couchée à la position debout, de la mort à la Résurrection, à la vie. Il est le Passeur. Le mot Pâque signifie "Passage". Pour ce faire, Il l'unit à Lui comme par avance, dans la puissance de salut de son propre mystère pascal de mort et de Résurrection. La main tendue, le toucher, signifie l'ajustement sur Lui, qu'il réalise pour cette femme. La preuve est donnée immédiatement : La fièvre la quitte et, levée, elle les servait. Ce mot "servait" à signification de l'amour en œuvre. Ainsi, Jésus dira qu'il n'est pas venu pour être servi, mais pour servir ..." Pâque, ce n'est pas une fois par an, c'est chaque jour si nous savons convier Jésus au cœur de notre existence au quotidien ...