Lc 4, 16-20
30 août 2010
Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi.
Comme il en avait l'habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction.
Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres,
et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre,
c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ;
et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche.
Ils se demandaient :
« N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton :
'Médecin, guéris-toi toi-même.
Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton pays !' »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis :
aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare :
Au temps du prophète Élie,
lorsque la sécheresse et la famine ont sévi
pendant trois ans et demi,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles,
mais bien à une veuve étrangère,
de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
pourtant aucun d'eux n'a été purifié,
mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline
où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.
30 août 2010
Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi.
Comme il en avait l'habitude,
il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction.
Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres,
et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre,
c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ;
et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de sa bouche.
Ils se demandaient :
« N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton :
'Médecin, guéris-toi toi-même.
Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm :
fais donc de même ici dans ton pays !' »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis :
aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare :
Au temps du prophète Élie,
lorsque la sécheresse et la famine ont sévi
pendant trois ans et demi,
il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles,
mais bien à une veuve étrangère,
de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée,
il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
pourtant aucun d'eux n'a été purifié,
mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue,
tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline
où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.
En déroulant le "Rouleau" où est transcrite la Parole de Dieu, Jésus tombe sur le passage qui détermine sa mission :
"L'Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction.
Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres,
et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur."
Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres,
et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur."
En tant que Fils, Jésus a l'Esprit en plénitude. Il est la Parole portée par le Souffle ... Il se dit dans l'Esprit-Saint ... Et ce qu'Il dit par sa bouche, mais aussi par ce qu'Il est et par ce qu'Il fait, c'est La Bonne Nouvelle. Il nous faut prendre la mesure de cette Parole car cette Bonne Nouvelle nous concerne aujourd'hui. Elle n'est pas faite pour rester imprimée dans un livre, sur une étagère, mais pour s'imprimer dans nos cœurs, dans nos vies au concret du jour et de la nuit, en toutes circonstances. Pour l'accueillir, il nous faut perdre notre superbe pour nous reconnaître pauvre. Non pas pauvre d'argent, mais pauvre de sagesse. La 1ère béatitude, en l'Évangile de Matthieu, devrait se traduire ainsi : "Bienheureux les pauvres de souffle", ce souffle qui porte la Parole. Aussi faut-il entendre : "Bienheureux les pauvres de savoir" dans le sens de connaissance de la Sagesse. Se reconnaître ainsi "pauvres" ouvre à l'enseignement de Jésus qui rend sage et donc à sa Personne, puisqu'il est la "Sagesse incarnée". Le Royaume de Dieu, c'est cette Sagesse véhiculée par son enseignement et donc sa Personne même. Le péché nous rend tous "prisonniers", "aveugles" et "opprimés" ... Jésus nous délivre de l'oppression, ouvre nos yeux à la vraie lumière, nous rend libre ... Et cela il l'accomplit non hier ou ... demain, mais "aujourd'hui". Il nous est seulement demandé de ne pas être comme les gens de Nazareth ... La foi est la clef du Salut. Les Évangiles en donne nombre d'exemples : "Va, ta foi t'a sauvé (guéri) !"