Mt 9, 14-15
Vendredi 19 février
Vendredi 19 février
Parole du Seigneur :"
Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas !
Que ta voix résonne comme le cor !
Dénonce à mon peuple ses fautes,
à la maison de Jacob ses péchés.
Ils viennent me consulter jour après jour,
ils veulent connaître mes chemins.
Comme une nation qui pratiquerait la justice
et n'abandonnerait pas la loi de son Dieu,
ils me demandent de leur faire justice,
ils voudraient que Dieu se rapproche.
« Pourquoi jeûner si tu ne le vois pas ?
pourquoi nous mortifier si tu l'ignores ? »
Oui, mais le jour où vous jeûnez,
vous savez bien trouver votre intérêt,
et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous.
Votre jeûne se passe en disputes et querelles,
en coups de poings sauvages.
Ce n'est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd'hui
que vous ferez entendre là-haut votre voix.
Est-ce là le jeûne qui me plaît ?
Est-ce là votre jour de pénitence ?
Courber la tête comme un roseau,
coucher sur le sac et la cendre,
appelles-tu cela un jeûne,
un jour bien accueilli par le Seigneur ?
Quel est donc le jeûne qui me plaît ?
N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes,
délier les attaches du joug,
rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ?
N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim,
recueillir chez toi le malheureux sans abri,
couvrir celui que tu verras sans vêtement,
ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l'aurore,
et tes forces reviendront rapidement.
Ta justice marchera devant toi,
et la gloire du Seigneur t'accompagnera.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ;
si tu cries, il dira : « Me voici. »
Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas !
Que ta voix résonne comme le cor !
Dénonce à mon peuple ses fautes,
à la maison de Jacob ses péchés.
Ils viennent me consulter jour après jour,
ils veulent connaître mes chemins.
Comme une nation qui pratiquerait la justice
et n'abandonnerait pas la loi de son Dieu,
ils me demandent de leur faire justice,
ils voudraient que Dieu se rapproche.
« Pourquoi jeûner si tu ne le vois pas ?
pourquoi nous mortifier si tu l'ignores ? »
Oui, mais le jour où vous jeûnez,
vous savez bien trouver votre intérêt,
et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous.
Votre jeûne se passe en disputes et querelles,
en coups de poings sauvages.
Ce n'est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd'hui
que vous ferez entendre là-haut votre voix.
Est-ce là le jeûne qui me plaît ?
Est-ce là votre jour de pénitence ?
Courber la tête comme un roseau,
coucher sur le sac et la cendre,
appelles-tu cela un jeûne,
un jour bien accueilli par le Seigneur ?
Quel est donc le jeûne qui me plaît ?
N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes,
délier les attaches du joug,
rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ?
N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim,
recueillir chez toi le malheureux sans abri,
couvrir celui que tu verras sans vêtement,
ne pas te dérober à ton semblable ?
Alors ta lumière jaillira comme l'aurore,
et tes forces reviendront rapidement.
Ta justice marchera devant toi,
et la gloire du Seigneur t'accompagnera.
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ;
si tu cries, il dira : « Me voici. »
Voici un passage du livre d'Isaïe qui demande à être méditer et qui correspond bien aux Évangiles. Jeûner pour jeûner n'a pas de sens. Jeûner parce que c'est la loi et que l'Église le demande, non plus. Jeûner pour être en règle, également. Jeûner pour que Dieu satisfasse nos besoins et nous obéisse dans nos demandes est une insulte. Surtout si en plus ce jeûne est hypocrite ... Nous ne sommes pas dans le donnant/donnant avec Dieu et ne devons d'ailleurs pas l'être avec les autres ... Il ne s'agit pas non plus d'autoguérison ou de jeûne thérapeutique ...
Le jeûne auquel nous sommes appelés, le jeûne spirituel qui agit sur toutes les dimensions de l'être : corps, âme et esprit, et rend plus plus réceptif à l'écoute intérieure et aux besoins des autres ... Ce jeûne se nourrit de la manducation de la Parole de Dieu et de la prière et ouvre à la charité. C'est de ce jeûne-là que parle Jésus dans l'Évangile de ce jour (Mt 9, 14-15) : "Un temps viendra où l'Epoux leur sera enlevé, et alors ils jeuneront." Le vrai jeûne doit conduire à vivre les paroles de Dieu transmises par Isaïe et qu'il nous faut méditer : Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? (Lc 4, 16-20) N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, (cf Mt 25, 14-40) ne pas te dérober à ton semblable ?Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » Ce jeûne conduit à l'union avec Dieu car il nous rend semblable à Lui. On ne jeûne bien qu'avec le cœur !
Le jeûne auquel nous sommes appelés, le jeûne spirituel qui agit sur toutes les dimensions de l'être : corps, âme et esprit, et rend plus plus réceptif à l'écoute intérieure et aux besoins des autres ... Ce jeûne se nourrit de la manducation de la Parole de Dieu et de la prière et ouvre à la charité. C'est de ce jeûne-là que parle Jésus dans l'Évangile de ce jour (Mt 9, 14-15) : "Un temps viendra où l'Epoux leur sera enlevé, et alors ils jeuneront." Le vrai jeûne doit conduire à vivre les paroles de Dieu transmises par Isaïe et qu'il nous faut méditer : Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? (Lc 4, 16-20) N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, (cf Mt 25, 14-40) ne pas te dérober à ton semblable ?Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » Ce jeûne conduit à l'union avec Dieu car il nous rend semblable à Lui. On ne jeûne bien qu'avec le cœur !