mercredi 5 septembre 2012





Parole du jour
Lc 4, 38-34
Mercredi 5 septembre

En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était  oppressée  par  une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. À l'instant même, elle se leva, et elle les servait. 

Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie. 

Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. » Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle. 


Dans la synagogue, Jésus a enseigné une Parole de Vie comme le sont toutes ses Paroles. Et voici qu'entrant chez Pierre, il va mettre en oeuvre cette Parole en libérant et guérissant sa Belle-mère. Il est intéressant de constater que dans ce récit sont liées libération et guérison. La Belle-mère de Pierre est à la fois "oppressée" et avec une "forte fièvre". Les deux sont liés. Et Jésus comme il le fait pour les démons, "interpelle vivement la fièvre". La fièvre est comme personnalisé. Elle entend la Parole de Jésus et quitte la malade qui se lève et se met au service. Le terme "se lever" - "anastasa" en grec - est l'un des deux termes que l'on traduit par "résurrection". Elle passe de la mort (la fièvre) qui est vaincu par Jésus proférant la Parole de la Croix, à la Vie nouvelle (la Résurrection)  qui ouvre sur l'amour en actes (le service). A travers ce récit, c'est la réalité et l'action du Mystère Pascal qui se révèle à nous. Combien souvent nous-mêmes nous sommes oppressés et fièvreux, Jésus est pour nous le médecin véritable et l'unique remède. Dans le récit qui suit nous retrouvons la même donnée ... Et Jésus est pressé d'apporter le Salut, c'est-à-dire la Santé : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »