Lc 5, 1-11
Jeudi 2 septembre
Un jour, Jésus se trouvait
sur le bord du lac de Génésareth ;
la foule se pressait autour de lui
pour écouter la parole de Dieu.
Il vit deux barques
amarrées au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques,
qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage.
Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
Ils le firent, et ils prirent
une telle quantité de poissons
que leurs filets se déchiraient.
Ils firent signe à leurs compagnons
de l'autre barque de venir les aider.
Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu'elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre
tomba aux pieds de Jésus, en disant :
« Seigneur, éloigne-toi de moi,
car je suis un homme pécheur. »
L'effroi, en effet, l'avait saisi,
lui et ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée,
ses compagnons. Jésus dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils le suivirent.
Jeudi 2 septembre
Un jour, Jésus se trouvait
sur le bord du lac de Génésareth ;
la foule se pressait autour de lui
pour écouter la parole de Dieu.
Il vit deux barques
amarrées au bord du lac ;
les pêcheurs en étaient descendus
et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques,
qui appartenait à Simon,
et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage.
Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon :
« Avance au large,
et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit :
« Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ;
mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
Ils le firent, et ils prirent
une telle quantité de poissons
que leurs filets se déchiraient.
Ils firent signe à leurs compagnons
de l'autre barque de venir les aider.
Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques,
à tel point qu'elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre
tomba aux pieds de Jésus, en disant :
« Seigneur, éloigne-toi de moi,
car je suis un homme pécheur. »
L'effroi, en effet, l'avait saisi,
lui et ceux qui étaient avec lui,
devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée,
ses compagnons. Jésus dit à Simon :
« Sois sans crainte,
désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage
et, laissant tout, ils le suivirent.
"Rien n'est impossible à Dieu", dans le domaine de l'Amour bien-sûr. Et ceci est symboliquement exprimé par la pêche dite miraculeuse. Jésus fait merveille ! Là où tout semble mort, il rend la vie : "nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre" ... "ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient". C'est déjà comme une préfiguration de sa mort et de sa résurrection : tout semble fini et c'est la Vie. Cela prend du sens dans nos existences. Il nous est demandé deux choses essentielles : la foi et l'obéissance : "nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets." C'est le Mystère Pascal qui se réalise et nous y sommes conviés. A nous de prendre le flambeau.
Pour exemple, à l'Eucharistie, c'est ce que nous sommes appelés à vivre. Du pain comme n'importe quel pain est là sur l'autel. Mais il y a cette parole de Jésus : "Prenez et mangez ceci est mon Corps livré pour vous." Il nous faut "croire et obéir"... Sur la demande expresse de Jésus, l'Église perpétue cette parole et son accomplissement : "Faites ceci en mémoire de moi." Si les chrétiens comprenaient l'extraordinaire puissance d'Amour et de transformation de cette demande de Jésus et son action de Vie, nos églises seraient pleines pour la Messe et le monde se porterait mieux. Notre foi et notre obéissance feraient de nous des pécheurs d'hommes car nous ne venons jamais seul à l'Eucharistie, nous y venons solidaire de toute l'humanité ... Mais il faut nous quitter nous-mêmes pour nous en remettre à Jésus, "croire et obéir" ... l'obéissance de la foi!
Pour exemple, à l'Eucharistie, c'est ce que nous sommes appelés à vivre. Du pain comme n'importe quel pain est là sur l'autel. Mais il y a cette parole de Jésus : "Prenez et mangez ceci est mon Corps livré pour vous." Il nous faut "croire et obéir"... Sur la demande expresse de Jésus, l'Église perpétue cette parole et son accomplissement : "Faites ceci en mémoire de moi." Si les chrétiens comprenaient l'extraordinaire puissance d'Amour et de transformation de cette demande de Jésus et son action de Vie, nos églises seraient pleines pour la Messe et le monde se porterait mieux. Notre foi et notre obéissance feraient de nous des pécheurs d'hommes car nous ne venons jamais seul à l'Eucharistie, nous y venons solidaire de toute l'humanité ... Mais il faut nous quitter nous-mêmes pour nous en remettre à Jésus, "croire et obéir" ... l'obéissance de la foi!