samedi 8 mars 2014

Parole de Dieu
Lc 5, 27-32
Samedi 8 mars

Jésus remarqua un publicain (collecteur d'impôts)
du nom de Lévi assis à son bureau de publicain.
Il lui dit: "Suis-moi."
Abandonnant tout, l'homme se leva
et se mit à le suivre.
Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison ;
il y avait une grande foule de publicains
et d'autres gens attablés avec eux.
Les pharisiens et les scribes de leur parti
récriminaient en disant à ses disciples :
« Pourquoi mangez-vous et buvez-vous
avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus leur répondit :
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé
qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Je suis venu appeler non pas les justes
mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent.

Matthieu le sait, il est pécheur et malade ... Son métier de publicain (collecteur d'impôt) fait de lui un collaborateur de César et de plus, il empoche de-ci de-là ... Son cœur est malade. Ses compatriotes le regarde de travers et le méprise. Les pharisiens mettent ces gens-là à la table des pécheurs : "Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? ".
Et puis voici un homme qui le regarde autrement, ni mépris, ni jugement. Son regard le transperce jusqu'au cœur et d'un coup celui-ci devient tout brûlant ... Cet homme le rejoint dans ses profondeurs malades mais le reconnaît au-delà de celle-ci dans sa dignité d'homme et d'enfant de Dieu. Il sait mais ne condamne pas ... Matthieu se sent exister. Son état de publicain lui avait ouvert les yeux sur lui-même et son incapacité à en sortir par lui-même. Un lourd fardeau l'écrasait. Mais une brèche s'était ouverte en lui par où le regard de lumière et d'amour put s'engouffrer et chasser les ténèbres. La parole de Jésus : "Suis-moi !" le libère de sa chaise et le met debout dans la position du Ressuscité. Une vie nouvelle commence pour lui : "L'homme se leva et se mit à le suivre ...
Immédiatement son désir est que ses amis rencontrent Jésus et fassent la même expérience. Ils les invite à un repas ... Pharisiens et lévites, blindés dans leurs certitudes et leur suffisance, extérieurs à l'œuvre de salut qui vient de se réaliser, restent collés à leurs jugements ...
Et Jésus à cette parole qui est pour nous une immense espérance : " « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. " La conversion est guérison.