(Lundi 9 mars)
Jésus disait à la foule:
"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez :
une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans votre tablier;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira aussi pour vous. »
(Lc 6, 36-38)
Jésus disait à la foule:
"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez :
une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans votre tablier;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira aussi pour vous. »
(Lc 6, 36-38)
Le terme hébraïque que l'on traduit par "miséricorde" signifie en hébreu "entrailles maternelles". Si Dieu est Père, Il est également Mère et comme une Mère, Il donne la vie. Et sans cesse, Il redonne vie . Chouraqui, dans sa traduction de la Bible, traduit : "Dieu est matricien". Nous sommes appelés nous aussi à donner la vie. Or " juger, écrit le philosophe Trémontant, est de l'ordre du meurtre", car le jugement bloque la personne que l'on juge, dans l'instant, et lui interdit toute évolution. Elle est comme ça. Une étiquette lui est collée sur le front. Souvent, d'ailleurs, nous jugeons sur les apparences, sans connaître vraiment la personne, ses motivations, son histoire - toute histoire est unique -, ses blessures etc. ... Nous nous arrêtons à l'extériorité. Jésus lui, ne juge pas : "Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour le sauver." (Jn 3, 17) Et pourtant il aurait bien des raisons de nous juger ... Jésus regarde la personne et Il l'aime. C'est cet amour de l'autre qui fait que celui-ci change de comportement s'il est besoin. Il suffit de regarder le récit de l'appel du publicain Matthieu qui conduit celui-ci a une véritable conversion. Jésus ne le juge pas comme le font sans aucun doute ses compatriotes qui l'étiquette "collabo. des romains". Jésus connaît son comportement mais il ne cherche pas à l'enfoncer. Il veut le sauver, c'est-à-dire, le libérer et le guérir. Il veut "son bien". Voulons-nous le bien des autres ? ... Jésus regarde Matthieu avec amour et le rejoint dans son être profond, dans sa personne. Celui-ci se sent aimé, reconnu, il se lève, le suit, change de vie et devient son disciple (Mt 9,9).
(Enluminure de l’Evangéliaire d’Egbert.)
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