(Vendredi 14 août)
(Mt 18, 21-35; 19, 1)Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi,
combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit :
« Je ne te dis pas jusqu'à sept fois,
mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
Qui peut se dire pleinement ajusté sur le réel, sur la vérité ? ... Qui peut se dire pleinement dans l'amour de son frère ? ... Qui peut se dire sans péché ? ... Quelle définition d'ailleurs donner à ce mot un peu en désuétude aujourd'hui, ce qui ne change en rien à sa réalité au cœur de nos vies ? ... Il me semble que l'on peut l'exprimer comme "relation blessante et blessée". L'être humain n'existe pas sans "relation". Il est un être "en relation". C'est là que s'accroche le péché, comme un parasite. : "Je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas ... en réalité ce n'est pas moi qui accomplis l'action, mais le péché qui habite en moi ..." (Rm 7, 14-24)
Il faut savoir séparer la personne et le péché. Je ne suis pas mon péché. Mon frère ne s'identifie pas non plus avec son péché. Il me mène par le bout du nez et je me laisse conduire par lui comme le chien au bout de sa laisse. Le péché s'introduit à travers mes pensées, mes paroles, mes actions et mes omissions ... Le péché me paralyse, m'aveugle, me rend sourd, il est une lèpre qui me ronge etc ... D'Évangile dit que Jésus est venu pour les pécheurs, pour extraire le parasite et rendre l'homme à sa liberté, pardonnant les péchés du paralytique afin qu'il soit libéré, guérit de sa maladie; rendant la lumière a l'aveugle afin qu'il voit; l'ouïe au sourd afin qu"il "écoute" et entende; purifiant le lépreux pour qu'il retrouve une vie sociale ... de relation etc ... Le pardon, il le donnera à tous, comme un "don" de libération "par" delà le péché. Jésus ne regarde jamais l'homme à travers son péché. Il ne l'identifie pas à son péché. Il le regarde dans sa personne en ce qu'elle est vraiment au delà du péché qui peut l'entraver. Et ce qu'elle est : "à l'image de Dieu" et donc en capacité de changer et de grandir pour s'ajuster à l'aspiration fondamentale du "bien" et de "l'amour". Souvent le péché nous dépasse et il le sait : "Père pardonne-leur, car il ne savent pas ce qu'il font." Nous sommes sur un chemin de conversion et de guérison et il y faut du temps. Jésus le sait et il nous accompagne sur ce chemin pour nous rendre à la "santé" (sens du mot "Salut"). Comment alors ne pas accompagner nous-mêmes nos frères et soeurs qui comme nous sont pécheurs et qui ont pu nous blesser plus ou moins gravement comme nous mêmes le faisons envers d'autres. Nous devons les aider à reprendre le chemin en retrouvant la santé.
Il faut savoir séparer la personne et le péché. Je ne suis pas mon péché. Mon frère ne s'identifie pas non plus avec son péché. Il me mène par le bout du nez et je me laisse conduire par lui comme le chien au bout de sa laisse. Le péché s'introduit à travers mes pensées, mes paroles, mes actions et mes omissions ... Le péché me paralyse, m'aveugle, me rend sourd, il est une lèpre qui me ronge etc ... D'Évangile dit que Jésus est venu pour les pécheurs, pour extraire le parasite et rendre l'homme à sa liberté, pardonnant les péchés du paralytique afin qu'il soit libéré, guérit de sa maladie; rendant la lumière a l'aveugle afin qu'il voit; l'ouïe au sourd afin qu"il "écoute" et entende; purifiant le lépreux pour qu'il retrouve une vie sociale ... de relation etc ... Le pardon, il le donnera à tous, comme un "don" de libération "par" delà le péché. Jésus ne regarde jamais l'homme à travers son péché. Il ne l'identifie pas à son péché. Il le regarde dans sa personne en ce qu'elle est vraiment au delà du péché qui peut l'entraver. Et ce qu'elle est : "à l'image de Dieu" et donc en capacité de changer et de grandir pour s'ajuster à l'aspiration fondamentale du "bien" et de "l'amour". Souvent le péché nous dépasse et il le sait : "Père pardonne-leur, car il ne savent pas ce qu'il font." Nous sommes sur un chemin de conversion et de guérison et il y faut du temps. Jésus le sait et il nous accompagne sur ce chemin pour nous rendre à la "santé" (sens du mot "Salut"). Comment alors ne pas accompagner nous-mêmes nos frères et soeurs qui comme nous sont pécheurs et qui ont pu nous blesser plus ou moins gravement comme nous mêmes le faisons envers d'autres. Nous devons les aider à reprendre le chemin en retrouvant la santé.
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