Commémoration des défunts
(Lundi 2 novembre)
(Lundi 2 novembre)
Au lendemain de la fête de tous les saints où l’Eglise célèbre dans la joie la communion des saints et le salut des hommes, saint Odilon, cinquième Abbé de Cluny, a institué, à la fin du 1er millénaire, pour ses monastères très nombreux en Europe, la « Fête des morts ». Par celle-ci, il a voulu exhorter ses moines à prier de manière particulière pour les morts, contribuant ainsi mystérieusement à leur accès à la pleine communion avec Dieu. A partir de l’abbaye de Cluny, l’usage s’est peu à peu répandu d’intercéder solennellement pour les défunts par une célébration qui est en vigueur dans l’Eglise universelle depuis le XIIIè sc et que nous appelons aujourd’hui : « la Commémoraison (ou Commémoration) des défunts ».
Ecoutons Jean Paul II nous en donner le sens
« En priant pour les morts, l’Eglise contemple avant tout le mystère de la Résurrection du Christ qui, par sa Croix, nous obtient le salut et la vie éternelle. Aussi, avec saint Odilon, pouvons-nous redire sans cesse : « La croix m’est un refuge, la Croix m’est voie et vie [...]. La Croix est mon arme invincible. La Croix repousse tout mal. La croix dissipe les ténèbres ». La Croix du Seigneur nous rappelle que toute vie est habitée par la lumière pascale, qu’aucune situation n’est totalement perdue, car le Christ a vaincu la mort et nous ouvre le chemin de la vraie vie. La Rédemption « se réalise par le sacrifice du Christ, grâce auquel l’homme rachète la dette du péché et s’est réconcilié avec Dieu » (Tertio millennio adveniente, n. 7)...
Dans l’attente de voir la mort définitivement vaincue, des hommes « continuent sur terre leur pèlerinage; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore; d’autres enfin sont dans la gloire et contemplent la Trinité dans la pleine lumière » (Conc. oecum. Vatican II, Lumen gentium, n.49; cf. Eugène IV, bulle Laetantur coeli). Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la pleine communion avec Dieu (vision béatifique). Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des grâces qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle « nous répondons à la vocation profonde de l’Eglise » (Lumen gentium, n.51); « sauver des personnes qui aimeront Dieu éternellement » (Thérèse de Lisieux, Prières, 6; cf. Manuscrit A 77, r°). Pour les « personnes en état de purification », l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu; Mais il y a aussi la certitude que, le temps de purification achevé, la personne ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42; 62)...
J’encourage donc les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés, qu’ils entendent l’appel du Seigneur et s’ouvrent pleinement à son Amour pour toujours... »
« En priant pour les morts, l’Eglise contemple avant tout le mystère de la Résurrection du Christ qui, par sa Croix, nous obtient le salut et la vie éternelle. Aussi, avec saint Odilon, pouvons-nous redire sans cesse : « La croix m’est un refuge, la Croix m’est voie et vie [...]. La Croix est mon arme invincible. La Croix repousse tout mal. La croix dissipe les ténèbres ». La Croix du Seigneur nous rappelle que toute vie est habitée par la lumière pascale, qu’aucune situation n’est totalement perdue, car le Christ a vaincu la mort et nous ouvre le chemin de la vraie vie. La Rédemption « se réalise par le sacrifice du Christ, grâce auquel l’homme rachète la dette du péché et s’est réconcilié avec Dieu » (Tertio millennio adveniente, n. 7)...
Dans l’attente de voir la mort définitivement vaincue, des hommes « continuent sur terre leur pèlerinage; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore; d’autres enfin sont dans la gloire et contemplent la Trinité dans la pleine lumière » (Conc. oecum. Vatican II, Lumen gentium, n.49; cf. Eugène IV, bulle Laetantur coeli). Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la pleine communion avec Dieu (vision béatifique). Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des grâces qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle « nous répondons à la vocation profonde de l’Eglise » (Lumen gentium, n.51); « sauver des personnes qui aimeront Dieu éternellement » (Thérèse de Lisieux, Prières, 6; cf. Manuscrit A 77, r°). Pour les « personnes en état de purification », l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu; Mais il y a aussi la certitude que, le temps de purification achevé, la personne ira à la rencontre de Celui qu’elle désire (cf. Ps 42; 62)...
J’encourage donc les catholiques à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés, qu’ils entendent l’appel du Seigneur et s’ouvrent pleinement à son Amour pour toujours... »
Parole du jour
(Lc 6, 37-40)
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ;
et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté,
mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé,
c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés,
mais que je les ressuscite tous au dernier jour.
Car la volonté de mon Père,
c'est que tout homme qui voit le Fils
et croit en lui obtienne la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ;
et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté,
mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé,
c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés,
mais que je les ressuscite tous au dernier jour.
Car la volonté de mon Père,
c'est que tout homme qui voit le Fils
et croit en lui obtienne la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
« Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors » : quelle consolation ! Quel que soit notre état, si nous consentons à l’action de l’Esprit qui nous attire au Christ, celui-ci nous accueille à bras ouverts au nom de son Père. Comment nous repousserait-il, lui qui est venu pour rassembler les enfants de Dieu dispersés et tout attirer à lui dans son élévation ?
Jésus explicite la volonté bienveillante de son Père sous forme d’une triple mission : ne perdre aucun de ceux que le Père lui confie ; leur donner la vie éternelle ; les ressusciter au dernier jour. Ce triple programme, Jésus l’a accompli une fois pour toutes dans sa Passion : désormais tous les hommes sans exception, peuvent trouver dans le Fils le pardon de leurs péchés et la réconciliation avec Dieu, il est "Dieu né de Dieu ...." Cette œuvre de miséricorde que le Fils accomplit, nous rend participant, dans l’Esprit, à la vie du Père lui-même. Comment dès lors celui-ci ne nous ressusciterait-il pas au dernier jour, pour nous introduire dans la plénitude de paix et de joie qu’il a préparée pour nous depuis toute éternité ?
Telle est notre foi, telle est notre espérance, telle est la certitude que nous donne l’Esprit de charité, pour nous et pour nos défunts qui nous précèdent auprès du Père ; car « dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur » (2nd lect.), lui qui par sa mort et sa résurrection, est devenu « le Seigneur des morts et des vivants » (Ibid.).
Le Christ a plu à Dieu ; et en lui, le Père nous a tous aimé (cf. 1ère lect.) ; aussi nous attend-il avec impatience dans la Jérusalem céleste, symbole de la pleine communion avec Lui, où « il essuiera toute larme de nos yeux. La mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car le monde ancien aura disparu » (Apoc 21,4-5).
Jésus explicite la volonté bienveillante de son Père sous forme d’une triple mission : ne perdre aucun de ceux que le Père lui confie ; leur donner la vie éternelle ; les ressusciter au dernier jour. Ce triple programme, Jésus l’a accompli une fois pour toutes dans sa Passion : désormais tous les hommes sans exception, peuvent trouver dans le Fils le pardon de leurs péchés et la réconciliation avec Dieu, il est "Dieu né de Dieu ...." Cette œuvre de miséricorde que le Fils accomplit, nous rend participant, dans l’Esprit, à la vie du Père lui-même. Comment dès lors celui-ci ne nous ressusciterait-il pas au dernier jour, pour nous introduire dans la plénitude de paix et de joie qu’il a préparée pour nous depuis toute éternité ?
Telle est notre foi, telle est notre espérance, telle est la certitude que nous donne l’Esprit de charité, pour nous et pour nos défunts qui nous précèdent auprès du Père ; car « dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur » (2nd lect.), lui qui par sa mort et sa résurrection, est devenu « le Seigneur des morts et des vivants » (Ibid.).
Le Christ a plu à Dieu ; et en lui, le Père nous a tous aimé (cf. 1ère lect.) ; aussi nous attend-il avec impatience dans la Jérusalem céleste, symbole de la pleine communion avec Lui, où « il essuiera toute larme de nos yeux. La mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car le monde ancien aura disparu » (Apoc 21,4-5).
Oui il est véridique celui qui a dit :
« Je suis l’Alpha et l’Oméga,
le commencement et la fin.
A celui qui a soif,
je donnerai de la source d’eau vive, gratuitement.
Le vainqueur recevra cet héritage,
et je serai son Dieu et lui sera mon fils » (Apoc 21,6-7).
(P. Joseph-Marie)
« Je suis l’Alpha et l’Oméga,
le commencement et la fin.
A celui qui a soif,
je donnerai de la source d’eau vive, gratuitement.
Le vainqueur recevra cet héritage,
et je serai son Dieu et lui sera mon fils » (Apoc 21,6-7).
(P. Joseph-Marie)
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