(Jeudi 5 novembre)
(Lc 15, 1-8)Les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes
récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil
aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis
et en perd une,ne laisse-t-il
pas les quatre-vingt-dix-neuf autres
dans le désert pour aller chercher
celle qui est perdue,
jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux,
il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui,
il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
'Réjouissez-vous avec moi,
car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !'
Je vous le dis :
C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes
qui n'ont pas besoin de conversion.
venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes
récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil
aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis
et en perd une,ne laisse-t-il
pas les quatre-vingt-dix-neuf autres
dans le désert pour aller chercher
celle qui est perdue,
jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux,
il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui,
il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
'Réjouissez-vous avec moi,
car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !'
Je vous le dis :
C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes
qui n'ont pas besoin de conversion.
La Parabole nous indique que le berger laisse quatre-vingt-dix-neuf brebis dans le désert. Le désert, ce lieu où il n'y a rien ! Comment cela est-il possible ? ... Il serait encore question de pâturages ... En hébreu, le mot que nous traduisons par désert se dit "mi'dbar" et signifie "lieu de la Parole". Ces quatre-vingt-dix-neuf "disciples" sont attentifs à la Parole de Dieu qu'ils écoutent et dont ils se nourrissent. La brebis dite perdue, a quitté ce "lieu de la Parole" pour une autre écoute et risque bien d'être dévorée par le loup ou de tomber sur de graves embûches car l'état dans lequel elle s'est mise ne lui permet plus de se bien diriger. Elle s'est laissée séduire par des mirages, ce qui est fréquent au désert. La tentation est toujours là, tapie, prête à se jeter sur sa proie. Dieu n'a pas hésité à s'incarner, à prendre ses chemins pour se mettre à sa recherche ... Il n'a pas hésité à aller jusqu'à l'écartellement de la croix pour la sauver en devenant celui qui fait passer de la nuit à la lumière, de l'égarement à l'ajustement, de la dissemblance à la ressemblance ... C'est l'histoire d'une Humanité sauvée par le sang de "l'agneau" ... notre histoire.
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