Mt 19, 23-30
Mardi 17 août
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, je vous le dis :
un riche entrera difficilement dans le Royaume des cieux.
Je vous le répète :
il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille
qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des cieux. »
Entendant ces paroles,
les disciples furent profondément déconcertés,
et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus les regarda et dit :
« Pour les hommes, c'est impossible,
mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus :
« Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre :
alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara :
« Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau,
et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire,
vous qui m'avez suivi,
vous siégerez vous-mêmes
sur douze trônes pour juger les douze tribus d'lsraël.
Et tout homme qui aura quitté
à cause de mon nom
des maisons, des frères, des soeurs,
un père, une mère, des enfants, ou une terre,
recevra beaucoup plus,
et il aura en héritage la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
beaucoup de derniers seront premiers.
Mardi 17 août
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, je vous le dis :
un riche entrera difficilement dans le Royaume des cieux.
Je vous le répète :
il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille
qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des cieux. »
Entendant ces paroles,
les disciples furent profondément déconcertés,
et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus les regarda et dit :
« Pour les hommes, c'est impossible,
mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus :
« Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre :
alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara :
« Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau,
et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire,
vous qui m'avez suivi,
vous siégerez vous-mêmes
sur douze trônes pour juger les douze tribus d'lsraël.
Et tout homme qui aura quitté
à cause de mon nom
des maisons, des frères, des soeurs,
un père, une mère, des enfants, ou une terre,
recevra beaucoup plus,
et il aura en héritage la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
beaucoup de derniers seront premiers.
L'homme aimerait se sauver lui-même. C'était le cas du jeune homme riche qui repartit tout triste. Il prend conscience non seulement de son impuissance à se sauver, mais aussi à se laisser sauver. Le salut est absolument gratuit, c'est l'histoire du chameau et de l'aiguille. Mais il faut l'accueillir. Comment l'accueillir ? ... En accueillant celui dont le nom signifie "Dieu est notre Salut": Jésus. C'est lui notre Salut. Aussi dit-il à chacun de nous : "Toi, suis-moi."
La parole de Pierre est ambiguë : " Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? " Il aura à apprendre que quitter ses filets ne suffit pas. Il demeure riche de lui-même et de ses convictions. Au jour de la passion, il en prendra conscience dans son reniement ...
Quant au "qu'est-ce qu'il y aura pour nous ?" : " le « beaucoup plus » promis par Jésus à ceux qui ont tout quitté pour le suivre, n’est pas de l’ordre de l’avoir - maisons, terre, sécurité d’un vaste tissu relationnel familial. Jésus nous dit seulement que cet héritage, sans commune mesure avec les biens de ce monde, est « vie », et même « vie éternelle », c'est-à-dire divine. Ce que Jésus nous promet n’est donc pas de l’ordre d’un avoir supplémentaire mais d’une qualité d’être. Il nous donne comme perspective de partager sa propre vie. Le trône de gloire sur lequel il nous appelle à siéger représente sa condition divine à laquelle il veut nous rendre participants. Mais la vie divine a cela en propre qu’elle est plénitude et donc qu’elle ne peut se répandre que dans un être disposé à l’accueillir, c’est-à-dire dans un cœur conscient qu’à chaque instant il est appelé à tout recevoir de son Dieu. Voilà pourquoi Jésus parle de renoncer en son nom à « des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre ». Notre Seigneur ne veut pas dire qu’il faille s’en défaire, les abandonner ; mais s’en délier en temps que terre d’aliénation dans la mesure où nous ne les percevrions plus comme des dons de Dieu, où ils limiteraient notre horizon à ce monde qui passe nous faisant oublier celui qui en est le Créateur, origine et terme de notre vie." (Fr Elie)
La parole de Pierre est ambiguë : " Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? " Il aura à apprendre que quitter ses filets ne suffit pas. Il demeure riche de lui-même et de ses convictions. Au jour de la passion, il en prendra conscience dans son reniement ...
Quant au "qu'est-ce qu'il y aura pour nous ?" : " le « beaucoup plus » promis par Jésus à ceux qui ont tout quitté pour le suivre, n’est pas de l’ordre de l’avoir - maisons, terre, sécurité d’un vaste tissu relationnel familial. Jésus nous dit seulement que cet héritage, sans commune mesure avec les biens de ce monde, est « vie », et même « vie éternelle », c'est-à-dire divine. Ce que Jésus nous promet n’est donc pas de l’ordre d’un avoir supplémentaire mais d’une qualité d’être. Il nous donne comme perspective de partager sa propre vie. Le trône de gloire sur lequel il nous appelle à siéger représente sa condition divine à laquelle il veut nous rendre participants. Mais la vie divine a cela en propre qu’elle est plénitude et donc qu’elle ne peut se répandre que dans un être disposé à l’accueillir, c’est-à-dire dans un cœur conscient qu’à chaque instant il est appelé à tout recevoir de son Dieu. Voilà pourquoi Jésus parle de renoncer en son nom à « des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre ». Notre Seigneur ne veut pas dire qu’il faille s’en défaire, les abandonner ; mais s’en délier en temps que terre d’aliénation dans la mesure où nous ne les percevrions plus comme des dons de Dieu, où ils limiteraient notre horizon à ce monde qui passe nous faisant oublier celui qui en est le Créateur, origine et terme de notre vie." (Fr Elie)
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