Mc 3, 7-12
jeudi 20 janvier
Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ;
et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent ;
et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem,
d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon
avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition
pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule.
Car il avait fait beaucoup de guérisons,
si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal
se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits mauvais le voyaient,
ils se prosternaient devant lui et criaient :
« Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
jeudi 20 janvier
Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ;
et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent ;
et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem,
d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon
avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition
pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule.
Car il avait fait beaucoup de guérisons,
si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal
se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits mauvais le voyaient,
ils se prosternaient devant lui et criaient :
« Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
Les foules se pressent. L’engouement est indéniable, mais il est encore très intéressé. On ne vient pas pour « écouter » Jésus mais parce qu’on « avait appris tout ce qu’il faisait », c’est-à-dire les guérisons et les miracles. La relation que la foule tente d’établir avec lui est possessive, fusionnelle. Elle se précipite sur lui pour le toucher, pour se l’accaparer, pour le posséder. Une façon de s’approprier le pouvoir impressionnant qu’il détient.
Mais les signes que Jésus accomplit ne sont là que pour attester sa Parole. Ce qu’il a de plus grand et de meilleur n’est pas la capacité d’ôter les maux et de guérir les maladies. Le Seigneur nous invite à entrer dans une relation unique et ineffable, une relation nouvelle qui scelle notre réconciliation avec Dieu. Cette relation naît dans le berceau de la Parole donnée et reçue, dans un dialogue suscité par l’appel de Dieu. Il faut donc le percevoir dans son altérité, il faut préserver une distance entre le Seigneur et nous pour goûter pleinement la proximité à laquelle il nous invite.
Jésus prend donc ses distances. Pas pour éviter les foules, il se livrera pour elles. Mais pour permettre l’avènement de la Parole. L’enseignement de Jésus est ce dont les foules ont le plus besoin. Il le donnera depuis la barque. L’Église est le lieu d’où Jésus fait entendre la Bonne Nouvelle. (F. Dominique)
Mais les signes que Jésus accomplit ne sont là que pour attester sa Parole. Ce qu’il a de plus grand et de meilleur n’est pas la capacité d’ôter les maux et de guérir les maladies. Le Seigneur nous invite à entrer dans une relation unique et ineffable, une relation nouvelle qui scelle notre réconciliation avec Dieu. Cette relation naît dans le berceau de la Parole donnée et reçue, dans un dialogue suscité par l’appel de Dieu. Il faut donc le percevoir dans son altérité, il faut préserver une distance entre le Seigneur et nous pour goûter pleinement la proximité à laquelle il nous invite.
Jésus prend donc ses distances. Pas pour éviter les foules, il se livrera pour elles. Mais pour permettre l’avènement de la Parole. L’enseignement de Jésus est ce dont les foules ont le plus besoin. Il le donnera depuis la barque. L’Église est le lieu d’où Jésus fait entendre la Bonne Nouvelle. (F. Dominique)
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