Mc 9, 38-40
Mercredi 22 février
Jean, l'un des Douze, disait à Jésus :
« Maître, nous avons vu quelqu'un chasser
des esprits mauvais en ton nom ;
nous avons voulu l'en empêcher,
car il n'est pas de ceux qui nous suivent. »
Mercredi 22 février
Jean, l'un des Douze, disait à Jésus :
« Maître, nous avons vu quelqu'un chasser
des esprits mauvais en ton nom ;
nous avons voulu l'en empêcher,
car il n'est pas de ceux qui nous suivent. »
Jésus répondit :
" Ne l'empêchez pas, car celui qui fait un miracle
en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n'est pas contre nous est pour nous."
" Ne l'empêchez pas, car celui qui fait un miracle
en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n'est pas contre nous est pour nous."
Nous voyons dans les Évangiles, des hommes et des femmes qui normalement devraient être loin de Jésus en tant que païens et qui en fait sont proches de Lui. Ainsi de la cananéenne qui vient toucher le pan de son manteau; du centurion qui demande la guérison de son serviteur. A la première, Jésus dira : "Qu'il te soit fait selon ta foi !"; au second : "Jamais je n'ai trouvé autant de foi en Israël !" Et Jésus aura ces paroles : "Vous vous jugez selon les apparences, moi je juge selon le cœur." Cet homme qui chasse les esprits mauvais en son nom, Jésus le connaît de l'intérieur et il sait la relation profonde qui le relie à Lui et la foi qui le fait vivre.
Jean a cette parole étonnante : " ... il n'est pas de ceux qui nous suivent." Il identifie le groupe des disciples à Jésus. Il y voit une élite qui seul peut détenir le pouvoir de libération de Jésus. Comme si le fait de le suivre physiquement suffisait à le suivre en vérité, de cœur. Jésus casse cette perspective. Le suivre en vérité est d'abord une réalité intérieure et seul Jésus sait "ce qu'il y a en l'homme", c'est-à-dire au fond de son cœur. Nous ne sommes pas habilité à en juger.
Jean a cette parole étonnante : " ... il n'est pas de ceux qui nous suivent." Il identifie le groupe des disciples à Jésus. Il y voit une élite qui seul peut détenir le pouvoir de libération de Jésus. Comme si le fait de le suivre physiquement suffisait à le suivre en vérité, de cœur. Jésus casse cette perspective. Le suivre en vérité est d'abord une réalité intérieure et seul Jésus sait "ce qu'il y a en l'homme", c'est-à-dire au fond de son cœur. Nous ne sommes pas habilité à en juger.
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