Jn 10, 31-42
Vendredi 15 mars
Les Juifs allèrent de nouveau
chercher des pierres pour lapider Jésus.
Celui-ci prit la parole :
« J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes
de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »
Les Juifs lui répondirent :
« Ce n'est pas pour une oeuvre bonne
que nous voulons te lapider,
c'est parce que tu blasphèmes :
tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »
Jésus leur répliqua : « Il est écrit dans votre Loi :
J'ai dit : Vous êtes des dieux.
Donc, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait,
la Loi les appelle des dieux ;
et l'Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé
dans le monde, vous lui dites :
'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit :
Je suis le Fils de Dieu.
Si je n'accomplis pas les oeuvres de mon Père,
continuez à ne pas me croire.
Mais si je les accomplis,
quand bien même vous refuseriez de me croire,
croyez les oeuvres.
Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus,
que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Les Juifs cherchaient de nouveau à l'arrêter,
mais il leur échappa.
Il repartit pour la Transjordanie, à l'endroit
où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant :
« Jean n'a pas accompli de signe ;
mais tout ce qu'il a dit au sujet de celui-ci était vrai. »
Et à cet endroit beaucoup crurent en lui.
Vendredi 15 mars
Les Juifs allèrent de nouveau
chercher des pierres pour lapider Jésus.
Celui-ci prit la parole :
« J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes
de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »
Les Juifs lui répondirent :
« Ce n'est pas pour une oeuvre bonne
que nous voulons te lapider,
c'est parce que tu blasphèmes :
tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »
Jésus leur répliqua : « Il est écrit dans votre Loi :
J'ai dit : Vous êtes des dieux.
Donc, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait,
la Loi les appelle des dieux ;
et l'Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé
dans le monde, vous lui dites :
'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit :
Je suis le Fils de Dieu.
Si je n'accomplis pas les oeuvres de mon Père,
continuez à ne pas me croire.
Mais si je les accomplis,
quand bien même vous refuseriez de me croire,
croyez les oeuvres.
Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus,
que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Les Juifs cherchaient de nouveau à l'arrêter,
mais il leur échappa.
Il repartit pour la Transjordanie, à l'endroit
où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant :
« Jean n'a pas accompli de signe ;
mais tout ce qu'il a dit au sujet de celui-ci était vrai. »
Et à cet endroit beaucoup crurent en lui.
" « J'ai multiplié sous vos yeux les belles œuvres de la part du Père ». Nous avions déjà vu que Jean désignait les actions du Christ soit comme des « signes » soit comme des « œuvres ». En tant que signes, elles manifestent la gloire du Christ et de Dieu. Elles révèlent que Dieu est là, par une anticipation de son Jour, rayonnant de sa toute puissance de vie et de résurrection. En tant qu’œuvres, elles manifestent la présence du Père à toute l’activité du Fils et l’unité du Père et du Fils.
Autrement dit, si Jésus insiste tant sur les œuvres, c'est parce qu'elles révèlent l'amour du Père et manifestent sa condition filiale : « Mon Père est à l'œuvre et moi aussi je suis à l'œuvre (Jn 5,17) ; ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement (5,19) ». Les œuvres que Jésus accomplit témoignent donc qu'il dispose en tant que Fils du pouvoir sur la vie : « comme le Père en effet relève les morts et les fait vivre, le Fils lui aussi fait vivre qui il veut (Jn 5,21) ».
Mais à peine Jésus a-t-il affirmé qu’il accomplit les œuvres du Père qu’il se voit accusé de blasphème : « Tu n'est qu'un homme et tu prétends être Dieu » ; littéralement : « tu te fais Dieu ».
A cette accusation, Jésus répond tout d’abord à partir de l’Ecriture en disant que si le psaume 82 affirme que les dépositaires de la parole divine sont des « dieux », combien plus lui, « que le Père a consacré et envoyé dans le monde », peut-il se déclarer « Fils de Dieu » !
Mais Jésus ne veut pas s’étendre en des discussions stériles sur le sens à donner aux mots. Encore une fois, il renvoie ses accusateurs aux « œuvres » qui « parlent » pour lui au sens où elles accréditent sa Parole : « Même si vous refusez de me croire, croyez les œuvres ». A défaut de croire ce qu’il dit, il leur demande croire que seul le Père peut être l’auteur de telles œuvres et que celui qui les accomplit ne peut être que son Envoyé auquel il a donné plein pouvoir." (Frère Elie) Il ne s'agit pas d'un pouvoir arbitraire, mais du pouvoir de l'Amour ..
Autrement dit, si Jésus insiste tant sur les œuvres, c'est parce qu'elles révèlent l'amour du Père et manifestent sa condition filiale : « Mon Père est à l'œuvre et moi aussi je suis à l'œuvre (Jn 5,17) ; ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement (5,19) ». Les œuvres que Jésus accomplit témoignent donc qu'il dispose en tant que Fils du pouvoir sur la vie : « comme le Père en effet relève les morts et les fait vivre, le Fils lui aussi fait vivre qui il veut (Jn 5,21) ».
Mais à peine Jésus a-t-il affirmé qu’il accomplit les œuvres du Père qu’il se voit accusé de blasphème : « Tu n'est qu'un homme et tu prétends être Dieu » ; littéralement : « tu te fais Dieu ».
A cette accusation, Jésus répond tout d’abord à partir de l’Ecriture en disant que si le psaume 82 affirme que les dépositaires de la parole divine sont des « dieux », combien plus lui, « que le Père a consacré et envoyé dans le monde », peut-il se déclarer « Fils de Dieu » !
Mais Jésus ne veut pas s’étendre en des discussions stériles sur le sens à donner aux mots. Encore une fois, il renvoie ses accusateurs aux « œuvres » qui « parlent » pour lui au sens où elles accréditent sa Parole : « Même si vous refusez de me croire, croyez les œuvres ». A défaut de croire ce qu’il dit, il leur demande croire que seul le Père peut être l’auteur de telles œuvres et que celui qui les accomplit ne peut être que son Envoyé auquel il a donné plein pouvoir." (Frère Elie) Il ne s'agit pas d'un pouvoir arbitraire, mais du pouvoir de l'Amour ..
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