Mc 3, 20-21
Samedi 21 janvier
Jésus entre dans une maison,
où de nouveau la foule se rassemble,
si bien qu'il n'était pas possible de manger.
Sa famille, l'apprenant,
vint pour se saisir de lui,
car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Samedi 21 janvier
Jésus entre dans une maison,
où de nouveau la foule se rassemble,
si bien qu'il n'était pas possible de manger.
Sa famille, l'apprenant,
vint pour se saisir de lui,
car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Il pourrait paraître normal que la famille de Jésus veuille le préserver, le protéger ... Or il est une expression qui montre une autre attitude : "se saisir de Lui". Ils ne croient pas en Lui, ils ne sont pas ouverts à son enseignement : "Il a perdu la tête". On ne "se saisit pas de quelqu'un qu'on veut libérer. Ils ne cherche pas à le comprendre. Il l'appréhende à partir de leur propre compréhension et projette sur lui la représentation qu'ils se font de lui, de ce qu'il devrait être et qui le garde dans les limites de la famille. Pourquoi relever la tête ? ... Ne nous arrive-t-il pas, en Église, d'agir ainsi avec certains frères ou soeurs qui nous dérangent ... qui, par leur comportement bousculent nos façons de voir et d'être qui nous sécurise : "Pourquoi est-il (ou est-elle) différent et apporte-t-il quelque chose de nouveau. Nous sommes si bien dans le cocon de nos certitudes". Tout le monde dans le même moule. Une vraie paralysie! Le prophétisme qui renverse tout ce "bien pensant" est très dérangeant : les prophètes en ont payé le prix ... Jésus en est mort !
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