C'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé ...
C'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c'est par nos péchés qu'il a été broyé ...
C'est par ses blessures que nous sommes guéris ...
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il s'est chargé de leurs péchés. C'est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage ... (Is 53, 4 ... 12)
... Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit. (Jn 19, 30)C'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c'est par nos péchés qu'il a été broyé ...
C'est par ses blessures que nous sommes guéris ...
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il s'est chargé de leurs péchés. C'est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage ... (Is 53, 4 ... 12)
« Venez et vous verrez » (Jn 1, 39). Cette invitation adressée par Jésus à ses premiers disciples, prend ici tout son sens. Il nous faut oser venir à sa suite et contempler la Passion de « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29).
Comment aurions-nous reconnu que Dieu est amour, don sans mesure, si nous ne l’avions vu dans la chair se donner comme il le fit ? Jésus n’a pas que donné son temps, son enseignement, sa compassion active ; il s’est donné non seulement comme des parents se donnent à leurs enfants : tout cela ne suffisait pas pour exprimer son amour. Il a voulu aller plus loin encore et nous aimer « jusqu’au bout » il nous a livré sa vie. Et ce don ultime, il ne l’a pas fait seulement à ceux qui le chérissaient – ses disciples, ses proches, qui eussent été reconnaissants – mais il s’est offert aussi et surtout à ceux qui le haïssaient, car il n’est pas venu pour sauver les justes, mais les pécheurs.
« En ceci Dieu prouve son amour envers nous : Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs » (Rm 5, 8).
Comment aurions-nous pu imaginer que Dieu est don de soi inconditionnel, offert même aux mécréants que nous sommes et à qui il propose gratuitement sa vie immortelle, si nous ne l’avions contemplé dans la Passion du Fils unique ? Jésus crucifié nous révèle l’horrible état de notre humanité livrée au malin plaisir de l’Ennemi auquel elle fut asservie par le péché. Mais il nous dit en même temps que désormais Dieu n’est plus absent de ce monde hostile : « Jésus s’est livré » afin d’être solidaire de l’homme jusque dans sa déchéance.
“Je crois au Dieu livré” : y a-t-il pauvreté plus radicale que celle de la Crèche, déréliction plus grande que celle de la Croix, abandon plus total que celui de l’Eucharistie ? “S’il fallait ajouter mille mort en Croix pour ton salut, je le ferai avec joie, et pour toi seul”, nous dit Jésus. Comment avoir peur d’un tel Dieu ? Où est-il le dieu vengeur, castrateur, ennemi de l’homme, jaloux de son bonheur ? Que la contemplation du vrai visage de Dieu - celui qu’il nous révèle sur la Croix - purifie nos conscience de ses idoles lancinantes, chasse toute peur, pour que nous puissions accueillir le don du Père en son Fils Jésus-Christ. Que le flot de tendresse jaillissant du Cœur du Christ chasse toute culpabilité et toute angoisse devant sa souffrance et sa mort. Elles sont nôtres les blessures de l’Agneau : comment nous les reprocherait-il, puisqu’ils nous les offre pour que nous y trouvions la guérison ... (Fr Joseph-Marie)
Comment aurions-nous reconnu que Dieu est amour, don sans mesure, si nous ne l’avions vu dans la chair se donner comme il le fit ? Jésus n’a pas que donné son temps, son enseignement, sa compassion active ; il s’est donné non seulement comme des parents se donnent à leurs enfants : tout cela ne suffisait pas pour exprimer son amour. Il a voulu aller plus loin encore et nous aimer « jusqu’au bout » il nous a livré sa vie. Et ce don ultime, il ne l’a pas fait seulement à ceux qui le chérissaient – ses disciples, ses proches, qui eussent été reconnaissants – mais il s’est offert aussi et surtout à ceux qui le haïssaient, car il n’est pas venu pour sauver les justes, mais les pécheurs.
« En ceci Dieu prouve son amour envers nous : Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs » (Rm 5, 8).
Comment aurions-nous pu imaginer que Dieu est don de soi inconditionnel, offert même aux mécréants que nous sommes et à qui il propose gratuitement sa vie immortelle, si nous ne l’avions contemplé dans la Passion du Fils unique ? Jésus crucifié nous révèle l’horrible état de notre humanité livrée au malin plaisir de l’Ennemi auquel elle fut asservie par le péché. Mais il nous dit en même temps que désormais Dieu n’est plus absent de ce monde hostile : « Jésus s’est livré » afin d’être solidaire de l’homme jusque dans sa déchéance.
“Je crois au Dieu livré” : y a-t-il pauvreté plus radicale que celle de la Crèche, déréliction plus grande que celle de la Croix, abandon plus total que celui de l’Eucharistie ? “S’il fallait ajouter mille mort en Croix pour ton salut, je le ferai avec joie, et pour toi seul”, nous dit Jésus. Comment avoir peur d’un tel Dieu ? Où est-il le dieu vengeur, castrateur, ennemi de l’homme, jaloux de son bonheur ? Que la contemplation du vrai visage de Dieu - celui qu’il nous révèle sur la Croix - purifie nos conscience de ses idoles lancinantes, chasse toute peur, pour que nous puissions accueillir le don du Père en son Fils Jésus-Christ. Que le flot de tendresse jaillissant du Cœur du Christ chasse toute culpabilité et toute angoisse devant sa souffrance et sa mort. Elles sont nôtres les blessures de l’Agneau : comment nous les reprocherait-il, puisqu’ils nous les offre pour que nous y trouvions la guérison ... (Fr Joseph-Marie)
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