(Jn 15, 18-21)
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père,
il disait à ses disciples:
"Si le monde a de la haine contre vous,
sachez qu'il en a eu d'abord contre moi.
Si vous apparteniez au monde,
le monde vous aimerait, car vous seriez à lui.
Mais vous n'appartenez pas au monde,
puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ;
voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous.
Rappelez-vous la parole que je vous ai dite :
Le serviteur n'est pas plus grand que son maître.
Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi.
Si l'on a observé ma parole,
on observera aussi la vôtre.
Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi,
parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé.
Sur le tableau de Jérôme Boch proposé pour cette méditation, on voit comment Jésus reste serein, en paix, au cœur-même de l'injustice, comme si celle-ci ne le touchait pas. Il est posée à l'intérieur, sur le cœur du Père. Véronique, en bas à gauche, qui représente l'Église, est ajustée sur cette paix, car elle est en pleine communion avec Jésus. Et le "bon larron, au dessus à droite, est en chemin vers celle-ci, vers cette "demeurance" en Jésus : "Aujourd'hui même, tu seras avec moi en paradis".